Le troisième article dans notre série consacrée aux événements marqueurs de notre syndicat souligne un tournant majeur pour les agentes et agents des services frontaliers.
Les agentes et agents frontaliers n’ont pas toujours été armés. Le SDI (alors CEUDA) a dû faire pression pendant des années pour convaincre le gouvernement qu’il était tout aussi important pour les agents d’être armés que d’avoir accès à tout autre équipement de sécurité et de protection.
La pression sur l’employeur a culminé au début des années 2000. La position du gouvernement était alors que les agents frontaliers devaient laisser la police faire face aux situations
dangereuses, allant jusqu’à comparer leur rôle à celui d’employés de banque. Mal équipés pour se défendre et exercer leurs fonctions, les agents frontaliers étaient naturellement frustrés.
Grâce à des refus de travail, des études approfondies, et des consultations d’un bout à l’autre du pays, le syndicat a su contrer les objections de l’employeur et trouver un appui auprès du public. Enfin, en 2006, l’initiative d’armement est devenue réalité. À l’époque, le 1er v.-p. national du SDI, Jean-Pierre Fortin (aujourd’hui président national) avait remarqué qu’il s’agissait du « plus grand changement dans l’histoire des services frontaliers et du [SDI]. »
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