Les négociations ont repris cette semaine avec le Conseil du Trésor et l’AFPC espérait que son offre reflèterait le programme libéral. Mais non. Il a préféré continuer sur la voie des conservateurs.
« Depuis que le Parti libéral est au pouvoir, il y a eu cinq séances de négociation avec le Conseil du Trésor. C’est amplement de temps pour mettre au point des propositions qui font écho à la promesse du premier ministre Trudeau : respecter les fonctionnaires », déplore Robyn Benson, présidente de l’AFPC. « Après presque un an, nous sommes frustrés et déçus que le gouvernement n’ait pas bougé d’un pouce. Nous n’avons plus beaucoup de patience. »
Le gouvernement continue d’envoyer des messages contraires à ses promesses électorales, tant à la table de négociation que dans d’autres forums. Ainsi, lors de l’audience sur notre plainte pour pratique déloyale de travail qui a eu lieu cette semaine, un cadre gouvernemental a affirmé que le fiasco Phénix avait été causé par les employés eux-mêmes au lieu de reconnaître que l’État était responsable.
Aucune autre séance de négociation n’est prévue en ce moment, mais nous nous préparons pour la suite des choses. L’AFPC veut continuer les discussions, à une condition : que l’employeur modifie véritablement son offre. « Après 26 mois de négociation, nous voulons une convention collective, affirme Mme Benson, mais nos membres méritent bien mieux que ce que les libéraux ont offert jusqu’à présent. »
Pour de plus amples renseignements sur les enjeux soulevés aux différentes tables de négociation du Conseil du Trésor, consultez les pages EB, FB, PA, SV and TC.