Comme le prévoit la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, notre équipe de négociation a demandé la conciliation quand elle a constaté que l’employeur ne prenait pas nos revendications au sérieux, notamment la parité avec les autres fonctionnaires fédéraux chargés de l’exécution de la loi. La médiation par la Commission de l’intérêt public (CIP) ayant échoué en octobre, nous avons comparu devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF), les 2 et 6 novembre derniers.
Pendant ces deux jours, notre équipe de négociation a fait valoir ses arguments pour obtenir la parité salariale avec d’autres fonctionnaires fédéraux chargés de l’application de la loi au Canada, y compris ceux qui travaillent pour le ministère de la Sécurité publique dont nous faisons partie. Nous avons répété à maintes reprises qu’il y a de graves problèmes à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), ce qui nous pousse à revendiquer de nouveaux droits au chapitre des mesures disciplinaires, des horaires de travail et de l’initiative d’armement. Nous ne pouvons pas faire confiance à la direction de l’ASFC. Nous avons besoin de nouvelles protections.
Le 6 novembre, en après-midi, c’était au tour de l’employeur de faire sa plaidoirie. En ce qui concerne notre revendication salariale, il a dit qu’il était tout à fait inapproprié de comparer les membres du groupe FB (agents d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs, les agents du renseignement et les agents des services frontaliers, p. ex.) aux membres des forces policières municipales, provinciales et fédérales. L’employeur a conclu en affirmant qu’il n’y avait pas de problèmes de recrutement ou de maintien en poste à l’ASFC.
Nous ne sommes pas d’accord. Si l’on en juge d’après les vidéos de recrutement sur YouTube, les effectifs réduits aux points d’entrée et les agents qui doivent distribuer des feuillets de recrutement, il y a, de toute évidence, des problèmes de recrutement et de maintien en poste. Quant aux groupes comparateurs, il ne fait aucun doute pour nous que la majorité des membres de l’AFPC/SDI qui travaillent à l’Agence ont, à toute fins pratiques, les mêmes pouvoirs d’exécution de la loi que les membres de forces policières. Les salaires doivent refléter cette réalité.
La dernière audience aura lieu le 23 novembre. Merci aux agentes et agents de la région d’Ottawa qui sont venus nous encourager au début du mois. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Si vous avez des questions, veuillez vous adresser à l’un des membres de l’équipe de négociation, ou encore consultez syndicatafpc.ca/fb.
La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.