L’affectation de tâches professionnelles au personnel étudiant est l’une des questions cruciales que notre équipe a soulevées lors de la dernière séance de négo avec le Conseil du Trésor et l’ASFC, qui a eu lieu du 21 au 23 mars. L’AFPC-SDI était particulièrement préoccupée par les propos tenus en comité parlementaire par la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman : « J’ajouterais que nos étudiants en services frontaliers deviennent, en bonne partie, notre main-d’œuvre permanente. »
L’ASFC demande aux étudiants de remplir les fonctions d’agents chevronnés, alors qu’ils n’ont qu’une formation de base et que certains ne sont payés que 16 $ l’heure. Nous n’avons rien contre le personnel étudiant, mais notre position est claire : il ne devrait pas accomplir les tâches de professionnels compétents et dûment formés ni effectuer le travail de nos membres sans l’aval du syndicat. Nous avons présenté des revendications en ce sens. L’ASFC devrait se concentrer sur le recrutement et le maintien en poste du personnel au lieu d’embaucher de la main-d’œuvre bon marché et mal formée pour faire notre travail.
Notre équipe de négo a aussi discuté de la décision unilatérale de l’ASFC de révoquer les ententes de travail à temps partiel de nos membres en Colombie-Britannique, du travail lors des jours fériés, et du remboursement par l’employeur des droits professionnels (p. ex., cotisations au barreau, inscription à l’Ordre des CPA) et des différents frais (p. ex., frais de tir) qui sont liés au travail.
En ce qui concerne le télétravail, l’employeur maintient qu’il n’a pas sa place dans notre convention collective. On lui a répété que le personnel doit avoir des recours lorsque la direction de l’ASFC rejette une demande de télétravail sans motif raisonnable. L’employeur a aussi proposé de réduire l’indemnité de rappel, ce que nous avons rejeté d’emblée.
Ces questions ne sont pas réglées, mais nous continuerons à lutter pour faire accepter nos revendications.
À venir
La prochaine séance de négo doit avoir lieu en avril. Cependant, nous l’annulerons si nos camarades de l’AFPC relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada débrayent. Nous avons prévenu l’employeur qu’il n’est pas question de négocier pendant que d’autres membres de l’AFPC sont en grève. Ce qui fait du tort à un membre fait du tort à tous.
Entretemps, nous vous invitons à consulter nos revendications et l’offre patronale pour mieux comprendre notre lutte :
Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou le bureau régional de l’AFPC.
Cet article provient du site de l’AFPC.