Author Archives: Jayson Roy

Journée du souvenir trans : faisons tomber la haine

Le 20 novembre, Journée du souvenir trans, nous rendons honneur aux personnes transgenres, sans oublier celles que la violence et la discrimination ont emportées.

Bien que les lois canadiennes interdisent la discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre, on assiste à une montée de la transphobie. En Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et en Alberta, les récentes lois anti-trans viennent aggraver les taux de violence élevés et les nombreux obstacles au chapitre de l’emploi et des soins de santé auxquels se heurtent déjà les personnes trans du pays.

Les lois anti-trans briment la participation des personnes trans à la vie sociale, et menacent leur sécurité, leur santé mentale et leur bien-être en incitant la population à la discrimination et à la violence. En effet, une récente étude révèle qu’au pays, les personnes trans sont trois fois plus susceptibles que les personnes cisgenres de développer des problèmes de dépression, de l’anxiété ou d’autres troubles mentaux. Pire encore, elles sont six fois plus susceptibles d’attenter à leur vie. Nous nous devons de lutter contre la haine et de contester les lois anti-trans pour veiller à ce que les personnes trans aient accès aux services de santé physique et mentale dont elles ont besoin pour s’épanouir pleinement.

Autre fait inquiétant, la mésinformation néfaste véhiculée par ces lois, que les gens répandent (p. ex., au sujet du sport ou de l’accès aux soins d’affirmation de genre) sans se préoccuper de leur véracité ou de leurs répercussions.

Ce que nous pouvons faire

En cette Journée du souvenir trans, rendons hommage aux vies perdues, tout en nous engageant à bâtir un monde sécuritaire et bienveillant pour les personnes trans.

Tenons-nous-en à l’information de sources fiables et amplifions les voix des personnes trans pour rétablir la vérité. Créons une société plus inclusive, empreinte de respect et de compréhension.

Prenons part aux vigiles organisées un peu partout au pays, comme chaque année, pour affirmer notre soutien et contribuer à mettre fin à la violence.

Visons un avenir meilleur pour les personnes trans. Un avenir où elles n’auront plus à se battre pour faire reconnaître leurs droits. Faisons honneur aux personnes qui nous ont quittés en luttant pour celles qui sont toujours des nôtres.

Emplacements des vigiles (liste non exhaustive) :

Colombie-Britannique

Victoria; Vancouver

Nord

Whitehorse; Yellowknife

Prairies

Edmonton; Calgary; Saskatoon; Winnipeg

Ontario

Toronto; Ottawa

Québec

Québec; Montréal

Atlantique

Saint John; Fredericton; Halifax; Charlottetown; St. John’s

Cet article provient du site de l’AFPC.

Conférence sur la négociation avec le Conseil du Trésor : invitation aux groupes d’équité et aux jeunes

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Les conventions collectives des groupes PA, TC, SV et EB viendront à échéance en 2025.

  • Groupe PA (Services des programmes et de l’administration) : 20 juin 2025
  • Groupe TC (Services techniques) : 21 juin 2025
  • Groupe EB (Enseignement et bibliothéconomie) : 30 juin 2025
  • Groupe SV (Services de l’exploitation) : 4 août 2025

L’AFPC tiendra une conférence sur la négociation pour les membres de ces groupes du 19 au 23 février 2025 à Montréal.

La conférence a pour but de prioriser les questions qui seront négociées avec l’employeur. Les personnes déléguées y éliront également leurs équipes de négo respectives.

Il est essentiel que tous les groupes d’équité aient leur mot à dire. C’est pourquoi on encourage les membres autochtones, racisés, 2SLGBTQIA+ et ayant un handicap, les femmes et les jeunes (35 ans ou moins) à participer à la conférence.

  • Pour être admissible, vous devez être membre du groupe PA, TC, SV ou EB, occuper une charge au sein du syndicat et avoir milité pour des causes syndicales.

Ça vous intéresse? Présentez votre demande de participation avant le 16 décembre.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Une décision incroyablement malavisée » : le syndicat du personnel frontalier demande à l’ASFC d’annuler les réductions des heures de service aux points d’entrée terrestres à travers le Canada

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Ottawa, le 19 novembre 2024 – Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI), qui représente les agentes et agents et le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à travers le pays, demande à l’ASFC de revenir immédiatement sur sa décision malavisée de réduire les heures de service aux points d’entrée terrestres au Nouveau-Brunswick, au Québec, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. 

Le 18 novembre 2024, l’ASFC a annoncé qu’elle comptait réduire les heures de service de plus d’un quart de ses points d’entrée terrestres, soi-disant afin de renforcer la sécurité et pour s’aligner sur les heures d’ouverture des postes frontaliers des États-Unis. « Il s’agit d’une décision incroyablement malavisée », a déclaré Mark Weber, président national du SDI, en réponse à l’annonce de l’Agence, qui a été faite sans véritable préavis au syndicat et au personnel de l’ASFC. « À un moment où tous les regards sont tournés vers la frontière, compte tenu de l’impact potentiel de la récente élection présidentielle américaine, l’Agence fait preuve d’un manque flagrant de vision en procédant à cette réduction de service. Prétendre que la frontière est plus sûre si les postes frontaliers sont fermés plus souvent est tout simplement un non-sens — c’est absurde », a ajouté le président du syndicat. 

Le syndicat est déçu de constater que l’Agence procède une fois de plus à des changements sans consulter le personnel de première ligne qui travaillent aux postes frontaliers concernés. Pire encore, l’ASFC ne semble pas avoir consulté les collectivités frontalières, malgré l’impact important de cette réduction des heures de service sur les familles et les entreprises locales. 

« Les postes frontaliers concernés verront leurs heures d’ouverture réduites à partir du 6 janvier 2025. Dans certains cas, les heures d’ouverture passeront de 24 heures sur 24 à 12 heures par jour seulement », a déclaré le président national du SDI. Pour les collectivités qui chevauchent la frontière — dont beaucoup sont rurales — de tels changements peuvent être lourds de conséquences, le côté canadien et le côté américain dépendant l’un de l’autre pour ce qui a trait aux services essentiels, à l’emploi et à l’industrie. 

À cause des heures de service réduites, les résidents et les opérateurs commerciaux devront se déplacer plus loin, tôt le matin, en soirée et pendant la nuit, parfois sur de longues distances. Les secteurs industriels tels que l’agriculture et le bois d’œuvre seront certainement touchés. Certains des postes frontaliers touchés jouent également un rôle important en reliant le Canada aux grandes zones métropolitaines des États-Unis, telles que Boston et Denver. 

« Ce n’est pas la première fois que l’Agence cherche à réduire les heures de service aux points d’entrée terrestres », a déclaré Mark Weber, « et le résultat final est que la frontière est à la fois moins sûre et moins fonctionnelle. Nous avons vraiment besoin que le gouvernement investisse de façon judicieuse au niveau de la frontière pour assurer un nombre de personnel adéquat, afin que nos membres puissent continuer à servir les Canadiennes et les Canadiens et à protéger nos collectivités. La réduction des heures de service ne contribue certainement pas à atteindre cet objectif ». 

Solidarité avec les travailleuses et travailleurs de Postes Canada : un message de la Présidente nationale de l’AFPC

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Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) qui travaillent à Postes Canada ont besoin de votre appui.

Des salaires équitables, des conditions de travail saines et sécuritaires, un régime de retraite équitable et plus de personnel… voilà ce que réclament les membres. Malheureusement, l’employeur n’a proposé aucune solution concrète.

Mardi, le STTP a signifié un avis de grève de 72 heures à Postes Canada. Le syndicat sera donc en position de grève le vendredi 15 novembre.

En tant que membre de l’AFPC, vous n’êtes pas en position de grève et devez vous présenter au travail. Voici ce que vous devez faire si les membres du STTP débrayent :

  • Continuez à vous rendre au travail. Vous aurez toujours accès à votre lieu de travail même s’il y a une ligne de piquetage.
  • Pendant vos pauses, avant ou après votre journée de travail, participez aux piquets de grève pour exprimer votre solidarité avec les grévistes. 
  • Si vous vous sentez en danger au moment de franchir la ligne de piquetage, communiquez avec votre supérieur immédiat et votre conseillère ou conseiller syndical.
  • Prenez note des points d’entrée pour les membres de l’AFPC. Les chefs de piquets du STTP pourront vous guider.

Lorsque les membres de l’AFPC au Conseil du Trésor étaient en grève, nos collègues du STTP nous ont appuyés. À notre tour de leur rendre la pareille.

En toute solidarité,

Sharon DeSousa
Présidente nationale de l’AFPC

Les coupes menacent les services publics : l’AFPC monte aux barricades

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L’AFPC a soulevé de graves préoccupations concernant l’intention du gouvernement de sabrer les dépenses publiques en réduisant le nombre de fonctionnaires.

À l’occasion d’une séance d’information sur l’initiative « Recentrer les dépenses gouvernementales », le 7 novembre, le gouvernement a annoncé aux syndicats, sans les avoir consultés, qu’il comptait mettre la hache dans l’administration publique fédérale.

Le budget de 2023 prévoyait des coupes de l’ordre de 15 milliards de dollars sur une période de quatre ans. L’énoncé économique de l’automne 2023 proposait de retrancher 3 milliards de plus.

À l’annonce des compressions en 2022, la présidente du Conseil du Trésor de l’époque, Mona Fortier, avait déclaré que le gouvernement économiserait 6 millions de dollars en recourant davantage au télétravail et en se départissant d’actifs immobiliers.

L’an dernier, la présidente actuelle, Anita Anand, a promis qu’on ne demanderait pas aux travailleurs et travailleuses de faire plus avec moins et qu’il n’y aurait pas de pertes d’emploi. Plus tard, on a réajusté le tir : le gouvernement comptait désormais abolir 5 000 postes par attrition.

Aujourd’hui, on nous raconte une tout autre histoire. Le gouvernement veut ratisser encore plus large en s’attaquant aux postes d’une durée déterminée et aux postes occupés par du personnel occasionnel, en plus d’ouvrir la porte à l’élimination de postes permanents dans le contexte du réaménagement des effectifs.

Le gouvernement fédéral a assigné aux ministères des objectifs de réduction budgétaire spécifiques avec coupes dans les postes salariaux. L’AFPC insiste pour que l’on consulte les syndicats relativement à ces objectifs, qui demeureront confidentiels jusqu’en juin 2025 en vertu du privilège du Cabinet.

L’incertitude pèse sur les fonctionnaires et le reste de la population. Les familles qui bénéficient de programmes essentiels ne savent pas si les services dont elles dépendent seront supprimés. Les fonctionnaires ignorent si le chômage les attend l’été prochain – s’il leur sera possible de renouveler leur hypothèque, de fonder une famille ou de rembourser leurs prêts étudiants.

Si le gouvernement fait des économies, ça ne doit pas être sur le dos des travailleurs et travailleuses, et il ne faut pas amputer les services qu’ils fournissent à la population.

Le gouvernement devrait plutôt arrêter de gaspiller des milliards en sous-traitance et aller chercher les économies substantielles que peut générer le télétravail.

L’AFPC s’opposera fermement aux coupes dans les services publics tout en protégeant les travailleuses et travailleurs des dommages collatéraux.

Cet article provient du site de l’AFPC.