Author Archives: Jayson Roy

L’AFPC et le SCT s’intéressent à la santé mentale des fonctionnaires fédéraux

psac logo scfp

Pour favoriser un climat de travail bienveillant et productif à long terme, on ne peut pas négliger la santé mentale. C’est un aspect essentiel du bien-être dont les retombées rejaillissent également sur la productivité et l’organisation.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) du Canada sont heureux de publier l’Étude conjointe sur les mécanismes de soutien en santé mentale pour les employés, qui porte sur l’amélioration des mesures de soutien en santé mentale dans la fonction publique fédérale. On y explore comment l’exposition aux traumatismes en milieu de travail, directs ou indirects, peut nuire au bien-être mental. L’étude se conclut par des solutions pour remédier aux difficultés.

Contexte

L’étude fait suite à deux ententes conclues en octobre 2020 pendant les négociations collectives des groupes des Services des programmes et de l’administration et des Services techniques. Elle visait à repérer les postes exposés à des contenus explicites et perturbants ou à des situations risquées pouvant nécessiter des mécanismes de soutien en santé mentale.

Ses objectifs :

  • Mieux comprendre comment soutenir les fonctionnaires à risque de subir des préjudices psychologiques
  • Réduire au maximum l’exposition aux traumatismes en milieu de travail
  • Cerner les besoins particuliers en matière de soutien à la santé mentale
  • Recenser les pratiques exemplaires et recommander des moyens de les mettre en œuvre dans les différents ministères et organismes

Collaboration et processus

L’étude a été réalisée par le Comité mixte sur les mécanismes de soutien en santé mentale, coprésidé par l’AFPC et l’employeur et dont les membres représentent les deux parties. Cette collaboration montre comment syndicats et employeurs peuvent unir leurs forces pour améliorer la santé mentale en milieu de travail.

Le comité avait pour tâches :

  • de compiler des données probantes pour élaborer des critères permettant de repérer les postes à haut risque;
  • d’évaluer les programmes de santé mentale actuels et d’en cerner les lacunes;
  • de faire une revue de la littérature sur les mesures de soutien en santé mentale liées aux traumatismes.

Conclusions et recommandations

L’étude a révélé que malgré la disponibilité des ressources en santé mentale, leur fréquence d’utilisation et leur efficacité restent à préciser. Elle a également fait ressortir la nécessité d’améliorer les systèmes de détection des risques psychologiques en milieu de travail.

Le rapport met l’accent sur l’importance :

  • d’apprendre au personnel y compris les gestionnaires à reconnaître les risques liés à la santé mentale;
  • de renforcer les réseaux informels de soutien par les pairs;
  • d’offrir des options de programmes de rétablissement.

Il recommande en outre que le personnel, y compris les gestionnaires, participe à des formations collectives. On renforcerait ainsi les réseaux d’entraide tout en améliorant l’engagement, puisque les gestionnaires jouent un rôle clé dans la réussite des programmes.

Regard sur l’avenir

Ultimement, l’étude fournit un cadre permettant aux ministères et aux organismes d’améliorer leurs plans d’action en santé mentale, dans l’intérêt de toute la fonction publique fédérale.

Les personnes représentant les syndicats et les employeurs aux comités de la santé et de la sécurité au travail sont invitées à se servir de l’étude comme d’un guide ainsi qu’à appliquer concrètement ses recommandations.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’ABC des comités mixtes sur le télétravail du gouvernement fédéral

telework télétravaille

Les conventions collectives de nos membres à la fonction publique fédérale comprennent une lettre d’entente sur le télétravail négociée par l’AFPC dans le but de protéger ses membres contre les décisions arbitraires. Aux termes de cette lettre, les demandes de régime de télétravail ne sont pas groupées, mais évaluées au cas par cas. De plus, les gestionnaires doivent fournir une réponse écrite, ce qui nous aidera à nous assurer que l’employeur prend des décisions justes et équitables en matière de télétravail.

Hélas, le gouvernement fédéral a violé l’entente en imposant le retour obligatoire au bureau trois jours par semaine, une directive rigide qui ne profite à personne.

L’AFPC combat activement cette décision unilatérale et dépassée. Ses munitions : des recours en justice et une campagne menée avec d’autres syndicats pour défendre vos droits. Après tout, si le gouvernement a contrevenu si facilement à l’entente, qui nous dit qu’il n’aura pas d’autres groupes dans sa mire? C’est notre force conjuguée qui protégera tous les travailleurs et les travailleuses contre l’érosion de gains âprement acquis.

Des progrès du côté des comités mixtes

Ces obstacles n’ont pas empêché l’AFPC de collaborer étroitement avec ses Éléments et certains ministères fédéraux à la création de comités mixtes. Ces comités constituent un mécanisme équitable qui permet de régler les griefs portant sur le télétravail au cas par cas et de façon équitable.

Les demandes de régime de télétravail associées à une mesure d’adaptation ne seront pas examinées par un comité mixte, puisqu’il existe un processus distinct pour le traitement de ces mesures.

À l’heure actuelle, plus de 100 000 membres ont déjà accès à un comité mixte, entre autres dans certains grands ministères comme Emploi et Développement social Canada, la Défense nationale et l’Agence du revenu du Canada. Éventuellement, tous les ministères seront dotés d’un tel comité afin que chaque fonctionnaire puisse profiter de ce recours.

Le processus en bref

Les comités mixtes constituent un mécanisme substitutif de résolution des conflits. En cas de refus de leur demande de régime de télétravail, les membres dont le grief n’a pas été résolu aux paliers antérieurs du processus conventionnel peuvent demander à un comité mixte (syndical-patronal) d’examiner leur dossier.

Les étapes à suivre 

  • Présentez d’abord une demande de régime de télétravail (nouveau ou mis à jour) : vous recevrez une réponse écrite de votre gestionnaire.
  • Déposez un grief : si votre demande est refusée, n’hésitez pas à déposer un grief en vertu du processus de règlement des griefs prévu dans votre convention collective.Le dépôt d’un grief est un moyen de responsabiliser l’employeur. Lors de la prochaine ronde de négociations, ces griefs serviront d’exemples concrets de l’impact des agissements de l’employeur sur nos membres.Si vous décidez de déposer un grief, communiquez avec votre section locale ou votre Élément avant de procéder pour demander de l’aide.

    Vous trouverez plus d’information sur le dépôt des griefs dans notre Foire aux questions sur le télétravail.

  • Adressez-vous au comité mixte : si rien n’a été résolu avant le dernier palier du processus de règlement des griefs, vous pouvez acheminer votre dossier au comité mixte. La démarche varie d’un ministère à l’autre et vous devrez demander l’aide de votre Élément, qui a les connaissances nécessaires pour vous guider.Le comité mixte examinera les arguments présentés par les parties et présentera une recommandation à l’administrateur général (ou à son représentant), qui prend la décision finale au dernier palier du processus de règlement des griefs.

Prochaines étapes

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des comités mixtes et de notre lutte pour le droit à des régimes de travail justes et souples.

  • Signez la pétition : demandez au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours par semaine au bureau.
  • Participez à notre sondage : parlez-nous des effets que cette décision a eus sur votre quotidien.
  • Déposez un grief : obligez le gouvernement à rendre des comptes pour avoir violé l’entente sur le télétravail.
  • Consultez notre FAQ : trouvez la réponse à vos questions au sujet du télétravail et de la décision du gouvernement fédéral.
  • Utilisez nos ressources numériques : témoignez votre solidarité à l’aide de nos affiches et de nos fonds d’écran #çatravailleàdistance.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Journée mondiale pour le travail décent : les travailleuses et travailleurs méritent la paix et la démocratie

psac logo scfp

En ce 7 octobre, Journée mondiale pour le travail décent, l’AFPC appuie la Confédération syndicale internationale dans son appel à la paix et à la démocratie, alors qu’à travers le monde l’autoritarisme et l’escalade des conflits militaires continuent de dévaster la vie des travailleuses et travailleurs.

Les syndicats réaffirment leur position : sans paix, il ne peut y avoir de justice sociale, et sans justice sociale, il ne peut y avoir de paix durable.

Dans presque toutes les régions du monde, les affrontements militaires s’aggravent et entraînent avec eux de lourdes pertes : pertes de vies humaines, pertes de moyens de subsistance, et pertes de droits. En première ligne de cette crise grandissante, les travailleuses et travailleurs font face jour après jour aux injustices et à l’oppression.

  • Depuis 2021, la dictature militaire du Myanmar réprime violemment les travailleurs et leurs familles, les privant de leurs droits fondamentaux. Le peuple birman réclame la démocratie, à commencer par la reconnaissance du gouvernement d’unité nationale.
  • Depuis 2022, l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie est à l’origine de drames humains inimaginables et de milliers de morts. Le mouvement syndical mondial continue d’appeler à la paix et au rétablissement de la souveraineté ukrainienne.
  • En Palestine et en Israël, l’aggravation des violences armées a fait des milliers de morts et de personnes déplacées. Les syndicats exigent un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et de toutes les personnes détenues sans procédure judiciaire, le retour en toute sécurité de l’ensemble des travailleuses et travailleurs piégés par le conflit, une intensification de l’aide humanitaire et une solution durable à deux États.

Luc Triangle, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, a déclaré : « Alors que les gouvernements se montrent incapables de résoudre les conflits par la diplomatie, les travailleurs et leurs syndicats continuent de mener des négociations pacifiques. Pour que les efforts de paix et de reconstruction soient couronnés de succès et amènent les conditions favorables à une paix et une stabilité durables, les travailleuses et travailleurs y sont indispensables.

Il nous faut revoir entièrement nos priorités, abandonner la compétition stratégique, les violences et les confrontations au profit de la sécurité commune, des négociations et de la paix. Les dépenses militaires sont en hausse et détournent des ressources essentielles qui pourraient servir des priorités sociales. Rien qu’en 2023, plus de 91 milliards de dollars US ont été dépensés pour l’armement nucléaire. C’est dix milliards de plus qu’en 2022. Au niveau mondial, les dépenses militaires s’élèvent à 2 500 milliards de dollars US.

Peut-on seulement imaginer ce que pourraient y gagner la population mondiale si cet argent était investi dans le travail décent, l’éducation, les soins de santé et la transition vers une économie verte ? Avec de telles sommes, nous pourrions faire du nouveau contrat social une réalité. Commençons dès maintenant à investir dans la paix, et non dans la guerre. Le désarmement est une question de justice, il est indispensable à la construction d’un monde pacifique où la prospérité est partagée. »

À l’occasion de cette Journée mondiale pour le travail décent, les travailleuses et travailleurs appellent à la paix et à la démocratie.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : augmentations de salaire, paye rétroactive et montant forfaitaire

bargaining-FB-négos

Plus tôt cette année, l’AFPC a conclu une nouvelle convention collective pour les membres travaillant à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le syndicat a réussi à négocier des augmentations salariales totalisant 14,8 % sur quatre ans, ce qui excède largement les hausses consenties au personnel d’autres forces de l’ordre au Canada (dont la Gendarmerie royale du Canada) pour la période visée. La convention prévoit également un montant forfaitaire ouvrant droit à pension de 2 500 $.

La paye rétroactive et les rajustements salariaux seront appliqués à la rémunération des membres le 9 octobre. L’AFPC attend toujours une réponse de l’employeur quant à la date exacte du versement du montant forfaitaire de 2 500$. L’AFPC continuera de faire pression sur l’ASFC et Services publics et Approvisionnement Canada pour que ce montant soit payé rapidement.

Rappelons que la nouvelle convention collective a été signée le 8 août dernier. Toutes les dispositions non pécuniaires sont entrées en vigueur immédiatement, et l’employeur a 180 jours à compter de cette date pour faire les versements.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Nouveau cours en ligne : Ensemble sur le chemin de la vérité

truth and reconciliation vérité et réconciliation

Notre syndicat milite pour la réconciliation et pour des milieux de travail inclusifs qui reflètent le vécu unique des peuples autochtones.

Dans la foulée de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, l’AFPC est fière de lancer un nouveau cours en ligne, Ensemble sur le chemin de la vérité, qui jette les bases de la quête de vérité. Ce cours vous est destiné et on espère qu’il nous rapprochera de la justice et de la réconciliation.

Le cours s’inspire en partie d’appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, exigeant des gouvernements et des organisations qu’ils disséminent de l’information sur les séquelles des pensionnats, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les lois, les droits et les traités, les relations couronne-Autochtones et d’autres volets de l’histoire autochtone. Les 10 modules du cours traiteront de ces questions vitales.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui

Participez à la découverte sans plus tarder en vous inscrivant au cours. Le premier module est déjà en ligne et d’autres suivront tous les mois. Vous pouvez suivre chaque module à votre rythme.

Ce cours est plus qu’une ressource d’apprentissage. C’est un pas essentiel vers la reconnaissance et la réparation des injustices infligées aux Autochtones ici même, encore à ce jour.

Chaque pas qu’on fait ensemble nous rapproche d’une société plus juste et plus inclusive. On a tous un rôle à jouer, que ce soit en se renseignant, en suivant des formations, en défendant la cause ou simplement en ouvrant notre cœur.

Ayons l’esprit ouvert, affirmons notre volonté de réconciliation et intégrons nos apprentissages à notre quotidien et à notre travail.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui

Miigwitch,

Sharon DeSousa, présidente nationale, AFPC
Cercle national des peuples autochtones

L’image d’en-tête est une reproduction partielle de l’œuvre « Wisdom of the Universe » signée Christi Belcourt, artiste métisse primée.

Cet article provient du site de l’AFPC.