Author Archives: Jayson Roy

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation : l’AFPC hisse le drapeau des survivants

Le 24 septembre, la grande famille de l’AFPC, guidée par Tina Vincent, gardienne du savoir de Kitigan Zibi, a levé un drapeau pour honorer les survivantes et survivants des pensionnats et reconnaître les torts subis par les Autochtones aux mains du système d’éducation pour « Indiens ». Le drapeau des survivants est un puissant symbole de la résilience et du courage des Autochtones. Il nous rappelle leur lutte et nous enjoint à y participer.

« En flottant en permanence devant notre bureau national, le drapeau signalera que l’AFPC épouse la cause des communautés autochtones et qu’elle est solidaire de leur quête d’autonomie, de réconciliation et de justice », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Je tiens à remercier notre Cercle national des peuples autochtones et les Inuits, Métis et membres des Premières Nations qui ont milité pour que l’AFPC franchisse cet important pas sur le chemin de la vérité et de la réconciliation. »

Le régime des pensionnats indiens, cautionné par le gouvernement, arrachait les enfants autochtones à leur foyer pour les dépouiller de leur langue, de leur culture et de leur identité. Il en a résulté un profond traumatisme intergénérationnel qui perdure. Lever le drapeau des survivants, c’est reconnaître cette douloureuse vérité et montrer notre solidarité avec les personnes qui ont survécu et leurs familles.

Le drapeau symbolise les injustices du passé et nous rappelle à notre devoir de mémoire. Un public informé et solidaire est à la base des efforts visant à surmonter ce traumatisme intergénérationnel. Notre syndicat honore le courage des survivantes et des survivants. Il souligne que la responsabilité, la justice et la volonté de rétablir nos liens avec les communautés autochtones seront toujours de rigueur.

La réconciliation, c’est d’abord la reconnaissance du traumatisme profond et de la violence systémique qui ont accablé des générations d’Autochtones. Mais il ne faut pas en rester là. Il faut travailler sans relâche pour réparer les torts causés aux peuples autochtones par le colonialisme, le racisme et la marginalisation.

Avançons ensemble d’un pas ferme sur le chemin de la réconciliation en admettant les injustices passées et actuelles, et en participant à la guérison, à la quête de justice et au rétablissement des cultures et des droits autochtones.

Pour en savoir plus 

Cet article provient du site de l’AFPC.

Manque de formation et de consultation à propos de la GCRA : le président national du SDI s’adresse au Comité permanent du commerce international

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Le 25 septembre dernier, le président national du SDI, Mark Weber, s’est adressé au Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) à propos du système de gestion des cotisations et des recettes de l’ASFC (GCRA), soulignant au passage plusieurs problèmes, dont le manque flagrant de consultation, une formation nettement insuffisante, et un mépris total pour les membres du public et le personnel touchés par la nouvelle plateforme.

Le témoignage de M. Weber fait suite au dépôt par le SDI, en avril dernier, d’un mémoire concernant les nombreux problèmes liés à la mise en œuvre de la GCRA, mémoire qualifié de « cinglant » par un député.  Lorsqu’on lui a demandé comment le syndicat se sentait aujourd’hui par rapport à la GCRA, Mark Weber a répondu que « la confusion et l’inquiétude sont les mots qui décrivent le mieux l’atmosphère qui règne parmi nos membres », soulignant que « très peu de formation » avait été dispensée au personnel de l’ASFC concernant la nouvelle plateforme qui doit être lancée le 21 octobre – malgré que ce lancement ait déjà été retardé.

Le manque de consultation ainsi que le développement de la GCRA pas une tierce partie sont également très préoccupants. « Je crois vraiment que cela aurait dû être développé à l’interne », a déclaré M. Weber à propos de la plateforme produite par la société Deloitte, ajoutant « que l’expertise existe à l’Agence ».

« Il faut parler aux personnes qui utilisent le système tous les jours », a expliqué Mark Weber aux membres de la commission à propos de la GCRA. « Les agents de première ligne n’ont pas du tout été consultés. C’est la même chose qu’avec ArriveCAN, avec d’autres applications et idées que l’ASFC a eues. Les personnes qui utilisent la plateforme ne sont pas consultées et ne sont pas du tout impliquées dans le développement. »

« Mon chien a mangé mon devoir »

Weber est également revenu sur le fait que l’ASFC ait utilisé les votes de grève du groupe FB comme excuse pour justifier l’échec du lancement de la GCRA au printemps. « J’essaie d’être mesuré dans mes propos, mais il y a des questions d’intégrité ici ». Se référant au manque d’imputablité de l’Agence, le président national du SDI n’a pas mâché ses mots : « Pour être honnête, c’est comme si l’agence fédérale disait ‘mon chien a mangé mon devoir’ à titre d’excuse. Nos membres étaient furieux lorsqu’ils ont lu cela. Les votes de grève n’ont eu aucune incidence sur le lancement l’Agence, qui n’est toujours pas prête ».

Le message du syndicat au comité est clair : l’ASFC et le gouvernement fédéral doivent tirer leçon des débâcles d’ArriveCAN et de Phénix et saisir cette occasion pour changer de cap. « Le lancement doit être retardé une fois de plus jusqu’à ce que les personnes qui travaillent à la frontière et qui devront aider les importateurs sachent comment utiliser le système. Nous ne pouvons pas reproduire ce qui s’est passé avec ArriveCAN », a conclu M. Weber.

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral est également disponible sur ParlVu (avec options d’interprétation).

Langues autochtones dans le Nord : le fédéral piétine, l’AFPC réclame la prime de bilinguisme

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La publication récente d’un rapport du Bureau du Commissaire aux langues du Nunavut (disponible en anglais seulement) montre à quel point le gouvernement fédéral continue de manquer à son devoir juridique et moral de fournir des services en langues autochtones dans le nord du pays.

Au Nunavut, comme aux Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, il ne peut y avoir de réconciliation sans la reconnaissance concrète des langues autochtones. Ces langues parlées au quotidien dans beaucoup de communautés sont au cœur de l’identité et de la culture des Inuits et des Premières Nations. Certains gouvernements territoriaux offrent déjà des services en langues autochtones et une prime de bilinguisme aux fonctionnaires aptes à les offrir. Pourquoi n’en fait-on pas autant au fédéral?

On le sait bien : la langue tisse des liens entre les gens et les rapproche. Appuyer l’utilisation des langues autochtones dans nos institutions et au quotidien est donc un moyen concret de renforcer le tissu social des communautés autochtones, de valoriser leurs cultures et de reconnaître qu’elles font partie intégrante de notre patrimoine culturel.

C’est un pas de plus vers l’inclusion et l’équité sociales, vers le respect et la compréhension réciproques.

Il est impératif que le gouvernement fédéral corrige ses lacunes et s’acquitte de ses obligations. L’AFPC insiste notamment pour que les fonctionnaires fédéraux qui offrent des services dans une langue autochtone reçoivent eux aussi une prime de bilinguisme. Cette mesure permettrait d’embaucher et de garder le personnel nécessaire pour assurer ces services en plus de souligner l’importance de ces langues.

La reconnaissance des langues autochtones est non seulement une responsabilité morale en vertu de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, mais aussi un pas nécessaire vers la réconciliation.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Ce que le gouvernement vous a caché au sujet du mandat de télétravail

De nouveaux documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information montrent que la décision rigide du gouvernement fédéral d’imposer le retour au bureau trois jours par semaine fait complètement fi des données qui prouvent sans conteste que le travail en mode hybride est un vecteur de rendement. Ces documents révèlent aussi que le gouvernement a foncé tête baissée sans tenir compte de ses propres études.

En effet, on peut lire dans des documents internes que le télétravail stimule la productivité et contribue au bien-être du personnel – ce que l’AFPC et d’autres syndicats soutiennent depuis longtemps. De plus, les données de Statistique Canada montrent que la productivité des fonctionnaires fédéraux a nettement augmenté entre 2019 et 2023 avec la généralisation du travail hybride et du télétravail. Pourtant, la décision du gouvernement ne le reflète pas.

« Il fut un temps où le gouvernement voulait bâtir une fonction publique moderne, productive et inclusive, mais il a fait volte-face sans raison valable », rappelle Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Il avait en main des données justifiant un régime de travail souple, mais il a préféré remplir les bureaux plutôt qu’améliorer la productivité. Le gouvernement a tourné le dos aux avantages attestés du travail en mode hybride. C’est ahurissant. »

En 2022, le gouvernement s’est dit en faveur de régimes de travail flexibles, avec, comme objectif, une fonction publique présente partout au pays, flexible, talentueuse, productive et un milieu de travail accueillant. Dans un soudain revirement, il a pris une décision fondée sur du vent.

Les documents révèlent aussi que le gouvernement s’attendait à une levée de boucliers de la part des fonctionnaires et des syndicats, ce qui ne l’a pas empêché de choisir l’option la moins populaire. La direction du Conseil du Trésor savait que la décision causerait des perturbations, mais n’a donné qu’une heure d’avis aux syndicats, même si elle préparait son coup depuis des mois.

L’AFPC exige du gouvernement qu’il annule sa décision. Il doit revenir à la planche à dessin et se fonder sur les données, qui prouvent que le travail en mode hybride favorise la productivité et la conciliation travail-vie personnelle tout en améliorant la culture organisationnelle. En plus de nuire à la productivité, la décision va à l’encontre de l’équité et de la collaboration, des valeurs que le gouvernement dit épouser.

« Si le gouvernement veut véritablement façonner l’avenir du travail, il doit prendre des décisions fondées sur des preuves qui servent les travailleuses, les travailleurs et l’ensemble de la population », conclut Sharon DeSousa. « Les décisions arbitraires prises dans le déni des faits ne peuvent que nous tirer vers l’arrière. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Demande de revendications pour les groupes PA, SV, TC et EB

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L’Alliance de la Fonction publique du Canada va bientôt prendre contact avec l’employeur pour entamer les négociations en vue du renouvellement des conventions collectives des groupes PA, SV, TC et EB. Pour s’assurer que les revendications contractuelles reflètent les enjeux importants pour les membres du SDI, il est essentiel d’obtenir la participation directe et l’engagement de nos membres.

L’AFPC a préparé un formulaire en ligne pour permettre aux membres de ces unités de négociation de proposer plus facilement les changements et les améliorations qu’ils souhaitent voir apporter à leur convention collective. Nous encourageons tous les membres des groupes PA, SV, TC et EB à se prévaloir de cet outil.

Ce formulaire sera accessible jusqu’au 15 novembre 2024 et se trouve à l’adresse suivante : https://syndicatafpc.ca/revendication-contractuelle. Veuillez noter que les membres ont besoin d’une carte d’identité valide de l’AFPC pour soumettre le formulaire dûment rempli. Les membres qui ne sont pas en mesure de remplir le formulaire peuvent également contacter la présidente ou le président de leur succursale, qui peut soumettre des revendications en leur nom.

Les présidentes et présidents des succursales devraient imprimer et afficher cette note de service, y compris le code QR ci-dessous, sur tous les babillards du syndicat; les membres peuvent numériser ce code avec leur appareil mobile pour accéder au formulaire d’entrée en ligne.

Rédaction de revendications efficaces

L’AFPC organise des séances de formation virtuelles sur la façon de rédiger des revendications contractuelles efficaces. Chaque séance comprend une présentation de 30 minutes, suivie d’une séance de questions et réponses. Tous les membres ainsi que les représentants syndicaux sont invités à participer en s’inscrivant à l’adresse suivante : https://syndicatafpc.ca/membres-ct-preparez-vos-revendications

En toute solidarité.