Au Nouveau-Brunswick, la présidente de la succursale du SDI du Nouveau-Brunswick-Î.-P.-E., Marjorie Gavel, s’est rendue sur la ligne de piquetage à Woodstock, plus tôt aujourd’hui pour manifester sa solidarité avec les grévistes (et apporter muffins, beignes et café !). Malgré le froid et l’humidité, le moral était bon.
En Colombie-Britannique, le représentant des jeunes travailleuses et jeunes travailleurs du SDI, Kevin Kerr, est allé appuyer la section locale 728 du STTP à Cranbrook, en compagnie de sa famille.
Appuyez le STTP
Bien que les membres du SDI ne soient pas en position de grève légale, vous pouvez appuyer les membres du STTP en vous joignant aux lignes de piquetage pendant les pauses non rémunérées et avant/après votre journée de travail (membres FB, rappelez-vous de ne pas porter votre uniforme ou votre équipement sur le piquet de grève). Soyons solidaires avec les travailleuses et travailleurs des Postes!
Le 11 novembre, nous honorons les milliers de femmes et d’hommes qui ont donné leur vie pour notre pays.
Le jour du Souvenir nous offre l’occasion non seulement de reconnaître le dévouement et les sacrifices — passés et présents — de Canadiennes et de Canadiens de tous horizons, mais aussi de réfléchir à la façon de construire un monde meilleur et plus juste où de tels sacrifices ne seront plus nécessaires. Aux femmes et aux hommes qui ont fait preuve de courage et d’engagement face à l’adversité, nous vous remercions.
En l’honneur de tous les vétérans, le drapeau national du Canada qui flotte au bureau du SDI à Ottawa sera mis en berne.
Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est au courant de l’incident tragique qui s’est produit aujourd’hui (9 novembre) à Windsor, lors duquel un membre du personnel frontalier est mort d’un suicide sur le lieu de travail. Nous souhaitons exprimer nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et amies ainsi qu’aux collègues de la personne décédée. Nos pensées vont à tous ceux et celles qui sont affectés par ces circonstances difficiles.
De tels incidents mettent en lumière les défis auxquels les membres du personnel de la sécurité publique peuvent être confrontés tout au long de leur carrière, et ils viennent souligner la nécessité d’une structure de soutien adéquate en matière de santé mentale ainsi que l’importance d’éliminer les obstacles à l’accès à ces services, tant dans le cadre professionnel que privé. Ces tragédies nous rappellent également l’importance de se soutenir mutuellement. Le décès d’un membre est difficile pour tous et toutes, et nous sommes conscients de l’impact de ce triste événement sur notre communauté. Nous encourageons nos membres qui ont besoin d’assistance à contacter le programme d’aide aux employés (PAE) au 1.877.367.0809 (ATS : 1.877.338.0275) en toute confidentialité.
Par respect pour la personne décédée et sa famille, le SDI ne commentera pas davantage pour le moment.
Des membres du SDI, dont le président national Mark Weber, se sont joints au chef du NPD fédéral Jagmeet Singh le 17 octobre, alors que le NPD a annoncé qu’il s’engageait à réembaucher 1 100 agents frontaliers dans le but d’arrêter le flux d’armes à feu illégales au pays.
« Les membres du SDI ont le pouvoir d’empêcher l’entrée des armes dans notre pays. Mais les coupes budgétaires des conservateurs ont laissé les points d’entrée cruellement en manque de personnel » a déclaré Singh lors de la conférence de presse à Toronto, jeudi. « Le NPD se battra pour que 1 100 nouveaux agents soient recrutés et formés d’urgence pour combler les postes supprimés. Si les libéraux continuent de décevoir les Canadiens, un gouvernement néo-démocrate réembauchera immédiatement ces 1 100 agents et poursuivra les embauches et la formation. »
Remerciant M. Singh pour son engagement à doter les frontières d’effectifs suffisants et à soutenir le personnel frontalier de première ligne, le président national du SDI a été clair : la réalité à l’ASFC est sombre. « Beaucoup de nos membres souffrent d’épuisement en raison de ce manque de personnel, » a-t-il expliqué. « Il est impératif que les choses changent à l’ASFC si nous voulons réellement lutter contre les armes à feu illégales : il faut plus de personnel frontalier, des capacités élargies pour patrouiller entre les points d’entrée, des installations de formation modernisées, des outils fiables qui ne tombent pas en panne, et des avantages comparables à ceux des autres agences de d’application de la loi pour attirer et conserver le personnel. »
Mark Weber a souligné l’engagement positif du gouvernement fédéral à introduire cet automne une réforme des pensions pour le personnel de première ligne, y compris les agents frontaliers, ce qui devrait aider l’Agence à conserver un personnel dévoué et avoir un impact bénéfique à long terme. « C’est un pas dans la bonne direction », a déclaré M. Weber, « et il y a encore beaucoup à faire », soulignant la nécessité pour l’Agence de cesser de s’appuyer sur des technologies automatisées qui ne servent qu’à rendre nos frontières moins sûres, et plutôt d’embaucher des agents pour repérer la contrebande dangereuse qui menace nos communautés.
« Les agents de l’ASFC font ce métier parce qu’ils veulent assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens, et ils méritent qu’on leur donne tous les outils dont ils ont besoin pour réussir », a conclu Mark Weber. « Ce que nous entendons aujourd’hui de la part du NPD est exactement le type de soutien dont nous avons besoin. »
C’est la deuxième fois que le président national du SDI s’adresse à une commission parlementaire au sujet de ce projet de loi. Mark Weber avait déjà témoigné devant le Comité permanent de la Chambre des communes sur la sécurité publique et nationale en juin 2023 sur le même sujet. Grâce au témoignage du SDI et aux recommandations de ce comité, la version du projet de loi adoptée par la Chambre des communes comportait des améliorations notables, tel qu’au niveau de la participation des syndicats.
Signaler les comportements problématiques de la gestion
Toutefois, comme l’a souligné le président national du SDI au comité sénatorial chargé d’examiner le projet de loi, d’importantes questions demeurent. « L’Agence est reconnue auprès de ses employés pour laisser passer des abus flagrants de la part de la gestion, et il est difficile pour les employés de l’ASFC de voir les plaintes concernant les gestionnaires traitées en utilisant les voies existantes » a expliqué Mark Weber, soulignant que « les gestionnaires de l’ASFC favorisent souvent l’atmosphère même qui permet aux mauvais comportements de se développer ». Pour aider à résoudre ce problème, il est important que le projet de loi C-20 comprenne un langage clair concernant le droit d’un employé de signaler un comportement problématique de la part de ses supérieurs, et de veiller à ce que les membres du SDI puissent se prévaloir des recours offerts par le CETPP.
Préoccupations concernant les délais
Le président national a également fait part de ses préoccupations concernant les délais, étant donné que les plaintes auprès du CETPP pourraient être déposées jusqu’à deux ans après qu’un incident se soit produit. « Certains [de nos membres] traitent des centaines de voyageurs par jour. Imaginez qu’une plainte soit déposée au sujet d’une interaction de cinq secondes qui s’est produite il y a 18 mois. Les chances de se souvenir ou de savoir ce qui s’est passé sont proches de zéro. Ce n’est pas juste pour la personne portant plainte ou pour la personne accusée », a déclaré le président du SDI au comité.
Sur la question des délais, Mark Weber a également ajouté que « des délais spécifiques sont nécessaires pour qu’une enquête aboutisse à une résolution. Des délais doivent être prévus pour chaque étape. À l’heure actuelle, il semble que ces enquêtes pourraient durer des années sans qu’il y ait de véritables échéances claires quant à la date à laquelle une décision doit être prise ».
Le SDI a soumis au comité un mémoire détaillant les préoccupations et les recommandations du syndicat. Lisez-le ici.
La législation concernant la retraite anticipée doit aussi être mise à jour
Dans son allocation d’ouverture, le président national du SDI a également réitéré la nécessité de réviser la loi concernant l’admissibilité à la retraite anticipée pour le personnel de l’ASFC avant l’entrée en vigueur du projet de loi C-20, afin que les avantages auxquels nos membres ont accès soient conformes à la surveillance civile additionnelle proposée par le projet de loi C-20. « Le personnel de l’ASFC chargé de l’application de la loi est désavantagé par rapport à ses pairs travaillant pour d’autres agences similaires », a expliqué Mark Weber. « Ils doivent travailler plus longtemps avant de prendre leur retraite, tombant ainsi plus souvent malades ou se blessant au travail, ou devenant incapables de répondre aux exigences physiques de leur travail. »
L’incohérence entre le projet de loi C-20 et l’admissibilité à la retraite anticipée à l’heure actuelle est un point que le président national avait signalé au Comité de la sécurité publique de la Chambre des communes en juin 2023. Le SDI a vu d’un bon œil l’annonce du gouvernement en juin 2024 comme quoi projet de loi permettant de tels changements serait déposé cet automne.
« Nous attendons avec impatience ces changements dans un avenir très proche », a déclaré M. Weber lundi, soulignant « combien il est important que ces changements aient lieu avant que le projet de loi C-20 ne soit promulgué ».