Author Archives: Pierre St-Jacques

Négos du groupe FB : audiences de la CIP en avril, en avant la mobilisation!

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Le groupe FB et la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral prendront part à des audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) les 10 et 22 avril 2024.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la Commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.

En cas d’impasse, la loi qui régit les négociations prévoit la tenue d’une audience devant une CIP.

Notre syndicat croit que les CIP ne sont pas un moyen efficace d’aider les parties à conclure une entente, et que le processus entraîne des retards inutiles. La Commission des relations de travail a le pouvoir d’autoriser qu’on saute cette étape.

L’AFPC lui a présenté une demande à cet effet afin de faire aboutir les négociations, mais a essuyé un refus. Nous continuerons de réclamer des changements au processus législatif et avons prévu des activités de lobbying à ce sujet dans l’année à venir.

Comment les CIP nuisent aux travailleuses et travailleurs

La mobilisation s’intensifie

Au cours des prochaines semaines, l’équipe de négo discutera des efforts de mobilisation et de lobbying pour une réforme de la retraite et un contrat juste et équitable. L’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) accentueront la pression sur l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en offrant un cours de préparation à la grève et une formation sur les services essentiels aux membres du groupe FB. Restez à l’affût!

L’équipe est déterminée à conclure une bonne entente qui maintient nos gains durement acquis et prévoit les mêmes salaires et prestations de retraite que ceux de nos homologues d’autres organismes d’application de la loi, une meilleure sécurité d’emploi, le droit au télétravail et de nouveaux droits en matière d’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) et d’établissement des horaires.

Appuyez votre équipe de négociation

Tout compte pour prouver à l’ASFC que nous avons l’œil ouvert, que nous appuyons notre équipe de négo et que nous voulons une entente juste et équitable.

Les membres de l’équipe de négo et de la direction des succursales visiteront vos lieux de travail et animeront des réunions un peu partout au pays.

Ne manquez pas cette occasion de les rencontrer, d’obtenir les dernières nouvelles des négos et de recevoir du matériel promotionnel que vous pourrez porter pour montrer à l’employeur que vous voulez une vraie convention collective, pas des concessions.

Pour toute question, contactez la présidence de votre succursale ou rendez-vous sur les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’exécutif national du SDI visite le Centre de surveillance de l’immigration à Laval

Photo du drapeau du SDI

Le mardi 21 novembre, l’exécutif national du SDI s’est rendu à Laval, au Québec, pour visiter le Centre de surveillance de l’immigration (CSI) de l’ASFC, à la suite d’une invitation de l’Agence à examiner les travaux de mise à niveau en cours dans ces installations afin d’accueillir les détenus de l’immigration à risque élevé qui ne seront plus envoyées dans les établissements provinciaux.

Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer pleinement l’impact du processus de mise à niveau dans son ensemble en raison des changements qui restent à venir, les membres de l’exécutif du SDI ont accueilli avec intérêt cette occasion de se familiariser avec les changements proposés afin de s’assurer que les problèmes de sécurité potentiels — à la fois pour le personnel et les détenus — soient abordés de la manière la plus proactive possible.

La détention de personnes à haut risque dans les CSI est une nouvelle orientation pour l’Agence, et le SDI est conscient de l’impact que cela peut avoir sur nos membres travaillant dans ces établissements, à l’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs et aux audiences. Notre priorité est de garantir la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées. Bien que des mesures autres que la détention soient essentielles à un système d’immigration moderne et plus humain, des installations de détention adéquates doivent être disponibles dans les cas où d’autres mesures ne sont tout simplement pas envisageables en raison de risques graves pour la sécurité publique, tels que la criminalité violente. Il est d’autant plus important que ces installations fassent de la santé et à la sécurité une priorité grâce à de la formation, à du personnel et à de l’équipement qui répondent aux besoins.

Comme ces changements touchent de façon importante certains de nos membres, nous les invitons à prendre connaissance des renseignements suivants concernant le travail dangereux, au cas où on leur demanderait d’effectuer des tâches dangereuses pour lesquelles ils n’ont pas été formés.

Bien que toute préoccupation concernant ces changements devrait être rapportée à votre présidente ou président de succursale et à vos représentantes et représentants locaux en matière de santé et de sécurité, l’Agence a clairement indiqué qu’elle souhaitait entendre les membres pour répondre à leurs questions concernant les changements liés à la détention, et nous vous invitons à contacter Detention-Programs@cbsa-asfc.gc.ca.

Au secours des personnes trans et non binaires

Le 20 novembre, c’est la Journée du souvenir trans, qui a pour but de rendre hommage aux personnes trans et non binaires qui ont perdu la vie à cause de la transphobie. C’est aussi l’occasion de se renseigner sur les différents obstacles que doivent affronter les personnes trans au quotidien, et sur les façons dont on peut leur venir en aide.

Plus que jamais, les personnes trans et non binaires ont besoin de notre soutien. En comparaison à leurs homologues cisgenre, elles sont plus à risque de faire une tentative de suicide, de s’automutiler ou de se retrouver dans la rue. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, dans un monde où les projets de loi et les opinions transphobes sont apparemment de mise.

Pas plus loin que cette année, les gouvernements de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick ont adopté des lois qui mettent en danger les enfants trans et non binaires. Pour les élèves qui ne peuvent sortir du placard sans risque à la maison, ces lois les obligent à se cacher, de peur que quelqu’un révèle accidentellement la vérité. Et pour ceux et celles qui se retrouvent dans cette situation, le risque de violence et d’itinérance est bel et bien réel.

Il faut que ça change. Les personnes trans et non binaires méritent de se sentir en sécurité et d’être traitées respectueusement.

Passez à l’action! 

Que peut-on faire en tant qu’alliés? Tout d’abord, employez un langage inclusif, qui tient compte des personnes bispirituelles, trans et non binaires.

Ensuite, prenez le temps de vous renseigner sur les questions trans, faites du bénévolat auprès d’organismes locaux et appuyez-les dans la mesure de vos capacités. Si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques pistes :

  • Trans Pulse Canada (bilingue). Cet organisme étudie les questions qui affectent les personnes trans et non binaires au Canada.
  • Aide aux trans du Québec (bilingue). Cet organisme québécois offre du soutien et des ressources aux personnes trans et non binaires.
  • Trans Sask (anglais). Ce réseau saskatchewanais lutte activement pour rendre les écoles de la province plus sécuritaires.

Vous pouvez aussi participer à une vigile ou à une activité organisée dans votre coin à l’occasion de la Journée du souvenir trans.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Plan d’action contre le racisme : forums téléphoniques

À compter du 22 novembre, les membres racialisés et autochtones pourront participer à des forums téléphoniques organisés dans le cadre du Plan d’action contre le racisme de l’AFPC. Ces forums pancanadiens marquent la dernière partie des consultations lancées en 2021 dans la foulée du Plan d’action.

Ces forums sont une occasion, pour les membres qui ont déclaré être racialisés ou autochtones, de nous raconter leur vécu, leurs connaissances et les répercussions psychologiques et physiques que le racisme a eues sur eux. Notre objectif : cerner et éliminer les obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement aux activités syndicales.

Comment participer aux forums 

Les membres qui se sont volontairement déclarés autochtones ou racialisés ont reçu un courriel les invitant à s’inscrire aux forums et recevront un rappel à cet effet. Si vous n’avez pas reçu d’invitation et aimeriez y participer, je vous invite à remplir le sondage sur l’appartenance aux groupes désignés. Lorsque ce sera fait, vous recevrez immédiatement un courriel pour vous inscrire à un des forums.

Consultez le site de l’AFPC pour en savoir davantage sur comment participer.

Télétravail au fédéral : l’AFPC travaille à la mise en œuvre de l’entente et des comités mixtes

À la dernière ronde de négociations pour les 155 000 fonctionnaires fédéraux qu’elle représente, l’AFPC a réussi à étoffer les dispositions sur le télétravail pour protéger le personnel contre les décisions arbitraires de l’employeur.

En effet, la lettre d’entente négociée en parallèle avec les conventions collectives garantit l’évaluation individuelle de chaque demande de télétravail et la possibilité de la faire réexaminer si elle est refusée, empêchant ainsi le gouvernement d’adopter une politique « taille unique ».

Depuis la signature des conventions collectives, l’AFPC travaille avec le Conseil du Trésor, l’Agence du revenu du Canada et les ministères fédéraux à l’exécution de la lettre d’entente et à la révision de la directive désuète sur le télétravail.

Même si l’on sait que ce travail prendra du temps, on remarque déjà une certaine résistance du Conseil du Trésor et on ne sait pas quelle sera sa position définitive.

Si le gouvernement refuse de collaborer concrètement à l’application de la lettre d’entente dans un délai raisonnable, l’AFPC est prête à se tourner vers la justice pour accélérer le processus et protéger les droits des membres.

Comités mixtes sur le télétravail

L’AFPC collabore avec les Éléments et le gouvernement fédéral pour créer des comités mixtes qui entendront les griefs du personnel. Ces comités serviront de recours aux membres en désaccord avec les décisions prises.

Le Conseil du Trésor a rédigé un document d’information provisoire pour aider les ministères à former les comités et définir leur mandat. L’AFPC tient à ce que les comités s’occupent avant tout de la directive sur le télétravail, à ce que les demandes de télétravail soient évaluées au cas par cas et à ce que ce soit la personne salariée qui soumette son grief au comité mixte de son ministère.

Révision de la directive sur le télétravail

Nous avons entamé des pourparlers avec le Conseil du Trésor concernant la révision de la directive sur le télétravail. La dernière version date de 2019-2020, avant la pandémie, et ne tient pas compte de l’évolution de ce dossier depuis trois ans. Nous voulons nous assurer que la politique répondra aux besoins des membres.

L’AFPC a formé un comité de représentantes et représentants des Éléments pour coordonner la mise en place des comités mixtes et guider les activités du Comité de consultation patronale-syndicale sur le sujet.

Nous espérons voir de la part du Conseil du Trésor une volonté ferme de mener de vraies consultations concernant nos recommandations pour la révision de la directive lors de notre rencontre ce mois-ci.

Réévaluation des décisions concernant le télétravail

Une fois proprement mise en œuvre, la lettre d’entente offrira une meilleure protection aux membres qui souhaitent faire du télétravail. La marche à suivre pour contester une décision sera pleinement établie une fois que les comités mixtes et la procédure de règlement des griefs auront vu le jour.

Nous continuerons d’informer nos membres de l’évolution de ces comités et de la mise en place de la procédure.

Cet article provient du site de l’AFPC.