Author Archives: Pierre St-Jacques

Phénix : L’AFPC obtient des incitatifs pour les conseillères et conseillers en rémunération

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L’AFPC a conclu un protocole d’entente avec le Conseil du Trésor sur le recrutement et le maintien en poste des conseillères et conseillers en rémunération. Son objectif : s’assurer que le gouvernement a les ressources humaines nécessaires pour régler les nombreux problèmes de paye causés par Phénix.

Primes de recrutement et de maintien en poste

Pour remédier à la pénurie, nous avons négocié une série de mesures visant à attirer et à maintenir en poste des conseillères et conseillers en rémunération. En voici quelques-unes :

  • Primes de maintien en poste (personnel déjà en poste, recrues et anciens retraités)
  • Bonification des dispositions sur les heures supplémentaires, le report ou le paiement des congés annuels, et les congés compensatoires
  • Examen indépendant de la classification et des descriptions de tâches de tous les conseillers en rémunération AS-01, AS-02 et AS-03

Pénurie de conseillères et conseillers en rémunération

Lorsque le gouvernement conservateur a centralisé ses services d’administration de la paye, il a licencié des centaines de conseillers en rémunération et perdu, du coup, une imposante somme d’expertise et de connaissances. Lorsque Phénix a été déployé en 2016, il n’y avait pas assez de personnel capable de régler les problèmes.

Malgré tous les efforts du gouvernement pour réembaucher d’anciens conseillers, le centre de Miramichi et les bureaux satellites sont en sous-effectif.

« Nous espérons que ces mesures attireront des conseillers en rémunération et que les problèmes de paye par Phénix seront traités plus efficacement. Les fonctionnaires méritent d’être payés à temps et correctement », a déclaré Robyn Benson, présidente nationale de l’AFPC.

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Une version de cet article a également été publiée sur le site de l’AFPC

Opioïdes synthétiques : procédures de sécurité et politiques

Crise des opioïdes

Peu de menaces au fil des ans ont eu autant de répercussions sur nos membres que la crise du fentanyl. En tant que première ligne de défense du Canada, il n’y a probablement pas de plus grande preuve de l’importance de leurs emplois que les vies sauvées grâce à l’interception de ce genre de substance. Nous avons été témoins de l’exposition de certains membres à de telles substances et malheureusement leur santé a été affectée. La nature de notre travail rend inévitable la possibilité d’entrer en contact avec des substances hautement toxiques et par le fait même nous concerne tous et toutes.

Le Comité de santé et sécurité du SDI collabore diligemment avec l’ASFC pour développer procédures de sécurité obligatoires, moyens de contrôle, formation, premiers soins et équipement de protection personnel. Tout cela a été affiché sur Atlas le 13 juillet 2017. Les nombreuses préoccupations et recommandations provenant des régions font partie de ce qui a été produit et nous sommes sûrs que ces mesures assureront la sécurité de nos membres. C’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail, d’innombrables ébauches et consultations avec des experts de la collectivité des scientifiques et de celle de l’exécution de la loi. Nous poursuivons notre travail sur ces procédures avec l’ASFC et vous verrez sûrement des ajouts à ce qui est présentement disponible.

Nous exhortons tous nos membres à se rappeler les uns les autres l’importance de suivre à la lettre ces procédures de sécurité. Bien que l’employeur soit indéniablement responsable d’assurer le respect de toutes les mesures relatives à la santé et la sécurité, nous avons le devoir de faire tout ce que nous pouvons pour assurer la sécurité de nos consœurs et confrères. Les opioïdes synthétiques ont changé fondamentalement notre façon d’agir et notre façon de penser. La prémisse d’assurer la sécurité « d’abord et avant tout » a toujours guidé notre façon d’agir, car les conséquences de ne pas l’appliquer de façon cohérente risquent d’être désastreuses dans les faits.

Veuillez passer en revue les documents accessibles sur Atlas sous la série de politiques sur l’examen des substances toxiques et assurez-vous de suivre toute la formation obligatoire.

Groupes SV et TC : mise en œuvre des conventions collectives

Négociations

Au début juillet, l’employeur a commencé les révisions salariales pour les membres du groupe Services de l’exploitation (SV) et du groupe Services techniques (TC).

Comme vous êtes payés en arrérages, vous auriez dû voir les nouveaux taux de rémunération sur la paye du 26 juillet. S’il y a des erreurs, communiquez avec le service des ressources humaines de votre ministère et le délégué syndical de l’AFPC.

L’employeur a jusqu’au 11 novembre 2017 pour faire les paiements rétroactifs. Dans certains cas, il n’y aura qu’un seul paiement, tandis que d’autres membres recevront plusieurs paiements en plusieurs tranches parce que l’employeur doit faire certaines transactions manuellement.

Restez au courant : visitez syndicatafpc.ca/sv et syndicatafpc.ca/tc.

Une version de cet article a également été publiée sur le site de l’AFPC

Groupe PA : mise à jour sur la mise en œuvre de la convention collective

Négos PA

Pendant la fin de semaine du 5 août 2017, l’employeur a commencé à entrer les nouveaux tableaux de salaire dans Phénix et le système des ressources humaines pour les membres du groupe Services des programmes et de l’administration (PA).

Cela dit, comme vous êtes payés en arrérages, vous ne verrez pas immédiatement les nouveaux taux de rémunération. Ils paraîtront plutôt sur la paye du 23 août. S’il y a des erreurs, communiquez avec le service des ressources humaines de votre ministère et votre délégué syndical de l’AFPC.

L’employeur a jusqu’au 11 novembre 2017 pour faire les paiements rétroactifs. Dans certains cas, il n’y aura qu’un seul paiement, tandis que d’autres membres recevront plusieurs paiements en plusieurs tranches parce que l’employeur doit faire certaines transactions manuellement.

Restez au courant : visitez syndicatafpc.ca/pa.

Une version de cet article a également été publiée sur le site de l’AFPC

Une plainte contre l’ASFC à la Commission des relations de travail

Négos FB

Dans le cadre des négociations, notre équipe de l’AFPC/SDI pour le groupe FB a fait des propositions au Conseil du Trésor (CT) et à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) portant sur le travail par quarts, les horaires de travail et le travail à temps partiel.

La loi précise que toutes les questions négociables sont mises en suspens jusqu’à ce que les parties aient conclu une nouvelle entente, que les syndiqués aient le droit de déclencher une grève ou qu’une sentence arbitrale ait été rendue. Cela signifie donc que les conditions d’emploi actuelles de nos membres à l’ASFC sont en suspens. Les mêmes règles s’appliquent pour tout changement qui pourrait avoir des conséquences directes sur des questions qui font – ou qui pourraient faire – l’objet de négociations.

Récemment, l’ASFC a annoncé qu’elle augmentera le nombre d’emplois à temps partiel. Le SDI a clairement indiqué qu’il est contre un tel changement. L’AFPC, à la table de négociation, a été formelle : nous voulons améliorer la sécurité d’emploi et du revenu des membres de l’AFPC-SDI à l’ASFC. En augmentant les emplois à temps partiel, l’employeur fait exactement l’inverse.

Puisque l’ASFC compte tout de même aller de l’avant, l’AFPC se prépare à déposer une plainte devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) pour violation des dispositions relatives au maintien des conditions d’emploi.

L’ASFC ne peut pas faire tout ce qu’elle veut. Nous défendrons nos droits.

Nous vous tiendrons au courant des progrès réalisés. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec la présidence de votre succursale du SDI.

Une version de cet article a également été publiée sur le site de l’AFPC