Author Archives: Pierre St-Jacques

Lettre à la présidente de l’ASFC : les représentantes et représentants syndicaux doivent cesser de communiquer avec l’employeur

Photo du drapeau du SDI

À la lumière du mandat de grève obtenu par les membres du groupe FB du Syndicat des Douanes et de l’Immigration le 23 mai 2024, et conformément à la lettre envoyée à la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman, le 27 mai 2024, les représentantes et représentants du SDI à tous les paliers ont pour consigne de cesser dès maintenant toute interaction avec l’employeur concernant les questions syndicales, et ce pour toutes les unités.

Des exceptions seront faites pour la participation à des réunions liées à des plaintes en matière de violence et harcèlement sur le lieu de travail, pour le signalement de risques imminents pour la santé et la sécurité ou d’autres situations impliquant un problème de santé et de sécurité, et pour le traitement d’autres questions de nature immédiate et urgente.

Les représentantes et représentants locaux qui doivent participer à des consultations de griefs sont invités à contacter leur présidence de succursale pour plus d’informations.

Les communications normales entre le syndicat et l’employeur reprendront dès que le conflit de négociation en cours sera résolu.

Affectations intérimaires à un poste de gestion : un message du président national du SDI [mis à jour]

Chères et chers membres du SDI,

La solidarité face à l’adversité est l’un des principes fondamentaux du mouvement syndical. L’adage « l’union fait la force » se vérifie à l’apogée du processus de négociation, lorsque les personnes syndiquées sont appelées à défendre leurs droits face à un employeur désireux de saper les victoires durement acquises lors des rondes précédentes et d’étouffer notre capacité à faire évoluer la situation vers quelque chose de meilleur.

La mobilisation des FB lors de la dernière ronde de négociations, qui a culminé avec notre grève du zèle historique du 6 août 2021, a bien démontré à l’employeur à quel point nous sommes puissants lorsque nous agissons en tant que groupe. Aujourd’hui, alors que l’inaction de l’employeur à la table des négociations nous pousse vers un autre moment semblable, il est important de lui adresser un message clair : cette démarche, nous l’avons fait une fois et nous pouvons la répéter.

Le vote massif des membres FB en faveur de la grève montre sans détour qu’ils sont prêts à faire le nécessaire pour obtenir une entente juste et équitable. Malgré les efforts renouvelés de l’employeur pour réprimer les actions syndicales, les membres continuent de soutenir fièrement leur équipe de négociation en portant des articles syndicaux et en affichant des messages de solidarité sur le lieu du travail. Ces dernières semaines, des succursales de partout au pays ont organisé avec succès des rassemblements et des activités qui ont attiré l’attention du public sur notre lutte soutenue.

Au cours des semaines à venir, alors que nous continuons à faire monter la pression, tous les membres se doivent donc de collaborer pour assurer notre succès collectif dans la lutte pour obtenir un accord équitable.

Les membres du groupe FB actuellement en affectation intérimaire de façon volontaire à un poste de gestion peuvent contribuer à cet objectif visant notre succès collectif en renonçant à cette affectation et en retournant à leur poste d’origine dès 16h HE le 7 juin 2024 advenant qu’une grève soit déclenchée si une entente n’est pas conclue.

Les membres qui choisiraient de poursuivre leur affectation intérimaire dans un poste de gestion, alors que nous nous rapprochons d’une grève potentielle, signaleraient au mieux qu’ils sont satisfaits de récolter les récompenses pour lesquelles d’autres se sont battus. Au pire, ils indiqueraient qu’ils se contentent de rester aux côtés de la gestion, complices des mauvais traitements infligés à leurs collègues membres du SDI.

Ne mâchons pas nos mots : cet employeur a montré à maintes reprises qu’il ne respecte pas vos droits comme employés ou en tant que membres d’un syndicat. Il a intimidé et harcelé nos membres, leur a menti, et continue de le faire, en essayant d’empêcher les membres du syndicat d’exercer leurs droits reconnus par la loi. Soutenir l’employeur revient à rejeter les principes fondamentaux sur lesquels repose notre syndicat.

Je demande instamment à ceux et celles d’entre vous, actuellement en affectation intérimaire dans un poste de gestion, de faire ce qu’il faut lorsque nous nous trouverons en grève, soit de revenir à votre poste de base au sein de l’unité syndicale et de vous tenir aux côtés de vos collègues membres du syndicat. Choisissez de faire partie du camp qui assurera sans aucun doute un nouveau succès pour tous les membres du SDI.

En toute solidarité,

Le président national du SDI
Mark Weber

Groupe FB : les parties passent à la médiation, dates prévues en juin

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Alors que la mobilisation des membres FB se poursuit partout au pays, l’équipe de négo continue de s’opposer aux concessions et de revendiquer la parité salariale et de meilleures conditions de travail. Des séances de médiation sont prévues à partir du 3 juin.

L’équipe est déterminée à obtenir un bon contrat de travail, ce qui signifie des salaires décents, le droit au télétravail pour tous les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

La pression se fait sentir au Conseil du Trésor et à l’ASFC

Tous vos efforts comptent pour prouver à l’employeur qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

Porter des articles syndicaux au travail, c’est votre droit!

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral le confirment. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Portez les couleurs du syndicat (casquettes, porte-noms ou lanières) pour montrer à vos gestionnaires que vous appuyez nos revendications et qu’après deux ans sans convention collective, vous êtes prêts à débrayer pour obtenir un bon contrat de travail. Chaque geste compte!

Fin des audiences de la commission de l’intérêt public

Le 10 avril, l’AFPC a comparu devant la commission de l’intérêt public (CIP) et, le 22 avril, elle a rejeté les concessions que demandait l’employeur. Dans les prochaines semaines, la CIP présentera des recommandations non contraignantes pour aider les parties à conclure une entente. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais la présidence peut prolonger ce délai.

L’AFPC aura le droit de signifier un avis de grève sept jours après la publication du rapport, si elle reçoit un mandat de grève des membres.

Télétravail : l’AFPC intentera une action en justice

Tout changement apporté à vos conditions de travail – y compris le télétravail – durant les pourparlers porte directement atteinte à votre droit de négocier collectivement. D’autant plus que le télétravail est l’un des principaux enjeux à la table. Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte de pratique déloyale de travail contre le gouvernement en réponse à l’annonce de la semaine dernière.

Vote de grève

Le vote de grève national, lancé par l’AFPC-SDI le 10 avril, se terminera le 15 mai. Le temps est venu de montrer à l’employeur que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable.

Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : les membres furieux, l’AFPC prête à entamer des poursuites

psac logo scfp

Aujourd’hui, sans se soucier le moins du monde du bien-être de son personnel, le gouvernement fédéral a annoncé que ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre.

Les membres de l’AFPC sont terriblement frustrés et fâchés de cette annonce, sachant que la présence au bureau est gérée différemment d’un ministère à l’autre, et pas toujours équitablement.

Les fonctionnaires sont nombreux à rapporter qu’une fois sur place, ils se retrouvent à passer leurs journées devant leur écran, en vidéoconférence avec leurs collègues d’un bout à l’autre du pays.

D’autres sont forcés de s’installer à la cafétéria ou de tenir des réunions de couloir parce qu’il n’y a pas assez de place pour travailler. Ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque le Conseil du Trésor a confirmé aujourd’hui qu’il allait bel et bien réduire de moitié ses espaces de bureau.

Cette décision n’est pas seulement un faux pas, c’est le signe que le plus important employeur du pays est incapable de s’adapter, d’innover et de mener la charge quand vient le temps de faire évoluer les modes de travail.

Pas plus tôt que la semaine dernière, l’AFPC et d’autres syndicats avaient spécifiquement demandé lors d’échanges au Conseil national mixte si l’employeur prévoyait changer sa politique de télétravail, ce que les représentants du Conseil du Trésor ont nié catégoriquement.

Rappelons qu’en vertu de l’entente conclue à la dernière ronde de négociations avec l’AFPC, le Conseil du Trésor devait consulter les syndicats afin de mettre à jour la Directive sur le télétravail, devenue désuète. Or, à aucun moment, il n’a été question d’augmenter le taux de présence au bureau.

Cette décision inattendue a non seulement brisé la relation de confiance entre les membres de l’AFPC et l’employeur, mais piétiné le droit à la négociation collective de milliers de personnes.

Soulignons que le télétravail est l’un des principaux enjeux de négociation du groupe FB, dont les 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada tiennent actuellement des votes de grève. Tout changement apporté à leurs conditions de travail alors que les pourparlers ont cours porte directement atteinte à leur droit de négociation collective.

L’AFPC déposera donc une plaine pour pratique de travail déloyale et envisagera d’autres recours juridiques.

L’AFPC n’entend pas rester les bras croisés et ne manquera pas d’informer ses membres des mesures prises dans les prochains jours.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Jour de deuil national — 28 avril

photo d'une chandelle avec les mots 'jour de deuil national'

Le 28 avril, à l’occasion du Jour de deuil national, nous nous joindrons à plus de cent pays pour nous rappeler tous ceux et celles qui ont perdu la vie par suite de blessures et de maladies liées au travail.

Chaque année, dans le monde entier, des personnes meurent en raison de conditions de travail dangereuses, de mesures de sécurité et d’équipements de protection insuffisants, ou de politiques mal appliquées. Trop souvent, ces décès auraient pu être évités. Au Canada, des centaines de décès en lien avec le travail sont encore enregistrés.

Malgré les améliorations importantes apportées aux normes de sécurité en milieu de travail au cours du siècle dernier — en grande partie grâce aux efforts soutenus des syndicats — il reste encore beaucoup à faire pour garantir que l’ensemble des travailleuses et des travailleurs soient protégés de manière adéquate contre les maladies ou les accidents professionnels évitables.

À l’ASFC, des défis à la fois nouveaux et persistants — tels que le recours accru à du personnel sans formation, des effectifs insuffisants et de nouveaux risques professionnels liés aux tâches émergentes de détention — soulignent la nécessité pour les travailleuses et les travailleurs de continuer à demander à la fois de la formation, des politiques et de l’équipement de protection adéquats pour atténuer les situations potentiellement dangereuses. Des dispositions plus strictes concernant les milieux de travail toxiques et les abus de la gestion sont également nécessaires pour garantir la santé et la sécurité mentale et physique de nos membres.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration attache une grande importance à la santé et à la sécurité de ses membres et nous continuerons de faire tout ce que nous pouvons pour les protéger. Témoins des dangers auxquels sont confrontés tant de travailleuses et de travailleurs, observons tous un moment de silence à 11 h le Jour de deuil national.