Author Archives: Pierre St-Jacques

Le syndicat représentant 120 000 fonctionnaires fédéraux se dote d’un mandat de grève

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a obtenu un mandat de grève de ses membres des groupes PA (Services des programmes et de l’administration), SV (Services d’exploitation), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie) qui, ensemble, totalisent 120 000 fonctionnaires fédéraux relevant du Conseil du Trésor.

« Le coût de la vie a atteint des sommets inégalés en 40 ans et les gens ont de la difficulté à joindre les deux bouts. Chaque jour, on s’aperçoit que notre dollar vaut de moins en moins à l’épicerie ou à la pompe », explique Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Aujourd’hui, les membres de l’AFPC envoient un message clair : ils veulent que leur employeur cesse de tenir leur travail pour acquis, ils ne veulent pas s’appauvrir davantage, et ils sont prêts à se battre pour que ça change. »

Le mandat de grève résulte des votes tenus à l’échelle nationale du 22 février au 11 avril. Il survient tout juste après l’obtention du mandat de grève, annoncé la semaine dernière, de la part des 35 000 membres de l’AFPC-SEI travaillant à l’Agence du revenu du Canada. Si les membres de l’AFPC travaillant au gouvernement fédéral débraient, ce sera la plus importante grève contre un seul employeur de l’histoire du pays.

« Nos membres ne prendront pas la décision de débrayer à la légère. Ils savent bien qu’une grève sera difficile, tant pour eux que pour la population qui dépend des services qu’ils fournissent, précise Chris Aylward. Ils choisissent d’exercer leur pouvoir de négociation, parce qu’ils ont attendu assez longtemps. Les factures, elles, n’attendent pas. Leurs familles ne peuvent plus attendre. Personne ne peut attendre plus longtemps. »

L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale. Ses membres incluent les fonctionnaires qui ont mis sur pied en un temps record de nouveaux programmes d’aide financière, comme la CPU, pour venir en aide à la population durant la pandémie. C’est aussi le personnel d’entretien ménager et de cuisine des bases militaires, les commis, les préposées et préposés à l’entretien, les gens de métiers, les équipes de recherche et de sauvetage de la Garde côtière, les inspectrices et inspecteurs d’aliments, le personnel enseignant, les pompières et pompiers ainsi que tous les fonctionnaires sur lesquels comptent les Canadiens et les Canadiennes pour leurs demandes d’assurance-emploi, de passeports et de documents d’immigration.

Les négociations entre l’AFPC et le Conseil du Trésor ont commencé en juin 2021, mais l’impasse a été déclarée en mai 2022. Les parties se sont rencontrées en septembre pendant la médiation et de nouveau aux audiences de la commission de l’intérêt public (CIP), en décembre. La CIP a formulé diverses recommandations non exécutoires dans son rapport, publié en février.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Quand on se bat ensemble, on gagne ensemble

Au cours des prochaines semaines, plus de 165 000 fonctionnaires fédéraux pourraient déclencher une grève d’un bout à l’autre du pays si on obtient un fort mandat de leur part. Les votes de grève prendront fin le 7 avril pour les membres à l’Agence du revenu du Canada, et le 11, pour ceux et celles relevant du Conseil du Trésor. Il est important de savoir ce que cela signifie pour les travailleuses et travailleurs.

Dans l’éventualité d’un débrayage, tous les membres des groupes PA, SV, TC et EB ainsi que ceux qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada devront participer à la grève, qu’ils travaillent au bureau ou à la maison, sauf le petit pourcentage de personnes qui ont reçu une lettre les avisant que leur poste est désigné essentiel.

Il est important d’afficher sa solidarité et de ne pas traverser un piquet de grève. Voici pourquoi :

  • C’est un moment historique pour les travailleuses et travailleurs. Ensemble, on jouit d’un immense pouvoir : on peut paralyser les activités du gouvernement afin d’obtenir un contrat de travail juste et équitable.
  • Cette grève pourrait devenir l’une des plus importantes de l’histoire du pays et aboutir à de véritables gains à la table de négociation.
  • Plus on est unis, plus on peut serrer la vis au gouvernement, ce qui augmente les chances d’écourter la grève et d’obtenir une meilleure convention collective.
  • Quand on est divisés, on montre à l’employeur qu’on n’est pas prêts à se battre pour obtenir des salaires décents et de meilleures conditions de travail.

Certains ministères et gestionnaires encouragent déjà nos membres à ne pas débrayer si une grève était déclenchée. Cette tactique antisyndicale vise à saper nos efforts pour obtenir une entente juste, avec des salaires qui tiennent compte du coût de la vie et non l’équivalent d’une baisse de salaire.

Tout membre qui travaille pendant une grève, même en télétravail, trahit la totalité de son unité de négociation. Franchir une ligne de piquetage, concrètement ou virtuellement, affaiblit notre position de négociation, contribue à prolonger la grève et favorise la conclusion d’une entente nettement insatisfaisante. Sans compter que les relations entre les collègues qui ont persévéré et fait des sacrifices et ceux qui se sont rangés derrière l’employeur pourraient en souffrir longtemps.

De plus, les membres qui choisissent de ne pas respecter la ligne de piquetage en continuant de travailler pour l’employeur pendant la grève pourraient se voir imposer des amendes et retirer leur adhésion au syndicat.

Si votre gestionnaire vous incite à franchir le piquet de grève, informez-en immédiatement votre délégué syndical, la direction de votre section locale ou le bureau de l’AFPC de votre région.

L’AFPC, en tant que syndicat, protège les droits de ses membres et veille à ce que vos revendications soient entendues et satisfaites. N’oubliez pas : c’est la solidarité des membres qui fait la force du syndicat! C’est en restant solidaires qu’on pourra remporter une victoire historique pour tous les membres de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Mise à jour : griefs portant sur le refus d’une exemption religieuse ou médicale de la politique de vaccination contre la COVID-19

Photo du drapeau du SDI

Presque tous les griefs découlant du refus de l’employeur d’accorder une exemption religieuse ou médicale à la politique de vaccination contre la COVID-19 du gouvernement fédéral pour les fonctionnaires ont maintenant franchi le dernier palier de la procédure de règlement des griefs. Nombre d’entre eux étaient accompagnés d’un second grief contestant la période de congé sans solde suivant le refus de se faire vacciner. Ces griefs ont également été présentés au dernier niveau.

Le mois dernier, le SDI a commencé à recevoir les réponses de l’employeur au dernier palier, qui continuent à rejeter ces griefs. Au fur et à mesure que les réponses nous arrivent, les dossiers sont envoyés à l’AFPC pour être renvoyés à l’arbitrage. L’AFPC a accepté de fournir une représentation et les griefs seront maintenant envoyés à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

Si vous avez déposé un grief relatif aux mesures d’adaptation pour contester le fait que l’employeur ne vous a pas accordé d’exemption pour raisons médicales ou religieuses, vous devriez recevoir une réponse au dernier palier dans les semaines à venir. Soyez assuré que si votre grief continue d’être rejeté, nous le transmettrons à l’AFPC.

Négos du groupe FB : personnel étudiant et horaires de travail à l’ordre du jour

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L’affectation de tâches professionnelles au personnel étudiant est l’une des questions cruciales que notre équipe a soulevées lors de la dernière séance de négo avec le Conseil du Trésor et l’ASFC, qui a eu lieu du 21 au 23 mars. L’AFPC-SDI était particulièrement préoccupée par les propos tenus en comité parlementaire par la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman : « J’ajouterais que nos étudiants en services frontaliers deviennent, en bonne partie, notre main-d’œuvre permanente. »

L’ASFC demande aux étudiants de remplir les fonctions d’agents chevronnés, alors qu’ils n’ont qu’une formation de base et que certains ne sont payés que 16 $ l’heure. Nous n’avons rien contre le personnel étudiant, mais notre position est claire : il ne devrait pas accomplir les tâches de professionnels compétents et dûment formés ni effectuer le travail de nos membres sans l’aval du syndicat. Nous avons présenté des revendications en ce sens. L’ASFC devrait se concentrer sur le recrutement et le maintien en poste du personnel au lieu d’embaucher de la main-d’œuvre bon marché et mal formée pour faire notre travail.

Notre équipe de négo a aussi discuté de la décision unilatérale de l’ASFC de révoquer les ententes de travail à temps partiel de nos membres en Colombie-Britannique, du travail lors des jours fériés, et du remboursement par l’employeur des droits professionnels (p. ex., cotisations au barreau, inscription à l’Ordre des CPA) et des différents frais (p. ex., frais de tir) qui sont liés au travail.

En ce qui concerne le télétravail, l’employeur maintient qu’il n’a pas sa place dans notre convention collective. On lui a répété que le personnel doit avoir des recours lorsque la direction de l’ASFC rejette une demande de télétravail sans motif raisonnable. L’employeur a aussi proposé de réduire l’indemnité de rappel, ce que nous avons rejeté d’emblée.

Ces questions ne sont pas réglées, mais nous continuerons à lutter pour faire accepter nos revendications.

À venir

La prochaine séance de négo doit avoir lieu en avril. Cependant, nous l’annulerons si nos camarades de l’AFPC relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada débrayent. Nous avons prévenu l’employeur qu’il n’est pas question de négocier pendant que d’autres membres de l’AFPC sont en grève. Ce qui fait du tort à un membre fait du tort à tous.

Entretemps, nous vous invitons à consulter nos revendications et l’offre patronale pour mieux comprendre notre lutte :

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou le bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Conférences nationales Équité de l’AFPC 2023 : inscrivez-vous!

Image abstraite annonçant les conférences d'équité de l'AFPC

Inscrivez-vous aux Conférences nationales Équité de l’AFPC 2023.

Pendant les conférences, vous aurez l’occasion de poursuivre le travail en vue de renforcer l’équité et les droits de la personne pour nos membres partout au pays, et d’améliorer les conditions de travail pour que tout le monde puisse prospérer. Nous organisons quatre conférences Équité :

  • La Conférence des membres racialisés
  • La Conférence Accès
  • La Conférence Fierté
  • La Conférence des peuples autochtones

Inscrivez-vous!

Les personnes déléguées peuvent participer à des ateliers, aux débats sur les résolutions et aux élections pour les groupes auxquels elles ont déclaré appartenir.

La date limite pour déposer votre candidature en tant que personne déléguée ou observatrice est le vendredi 14 avril, à 17 h (HE). Nous communiquerons par courriel avec les personnes choisies, au plus tard à la fin de juin. Les personnes déléguées sont choisies par leur région et leur Élément, mais la priorité est accordée à ceux et celles qui militent activement pour les droits de la personne.

Des questions au sujet de l’inscription ou de la participation aux conférences? Appelez-nous au 613-560-5457 ou faites-nous parvenir un courriel, conferences@psac-afpc.com

Lettre D’invitation Conférences Nationales Équité AFPC 2023

Demande de Résolutions – Conférences Nationales Équité AFPC_2023

Formulaire de mise en candidature

Cet article provient du site de l’AFPC.