Author Archives: Pierre St-Jacques

Journée internationale des femmes 2023

Image stylisée représentant des femmes avec les mot "journée internationale des femmes"

En cette Journée internationale des femmes, le Comité national des femmes du SDI tient à souligner le travail continu de toutes les militantes et de tous les membres de notre syndicat qui s’identifient comme des femmes et sans qui plusieurs de nos victoires et de nos réalisations n’auraient jamais vu le jour. Véritable force de mobilisation face à l’adversité, les femmes de tous horizons sont constamment à l’avant-garde du mouvement syndical pour défendre nos droits et lutter pour une plus grande égalité.

Aujourd’hui même, en Colombie-Britannique, les militantes sont une fois de plus à la pointe du combat contre les tentatives d’abus patronales, en se mobilisant contre la décision arbitraire de l’ASFC d’annuler des accords de travail de longue date sans regard pour les travailleuses et travailleurs ayant des obligations familiales.

Au nom de l’ensemble du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, à toutes les femmes qui se battent pour faire tomber les barrières et construire un monde plus juste et plus équitable, nous exprimons notre solidarité la plus sincère.

– Le Comité national des femmes du SDI

Modèle de travail hybride du Conseil du Trésor : dépôt de griefs individuels

Photo du drapeau du SDI

Au début de l’année, l’AFPC a déposé des griefs de principe visant le Conseil du Trésor et les agences gouvernementales (y compris l’ASFC) contestant davantage la décision de l’employeur d’imposer son modèle de travail hybride mal pensé aux travailleuses et aux travailleurs de la fonction publique fédérale en plein milieu des négociations collectives.

En même temps, l’AFPC a également encouragé les membres qui ont subi les effets négatifs de la politique de l’employeur à déposer des griefs individuels, surtout dans des circonstances non couvertes par le grief de principe. Les paragraphes suivants visent à fournir des conseils supplémentaires aux membres qui souhaitent déposer un grief individuel et à clarifier les cas où cela peut ne pas être nécessaire.

Refus de demandes d’accommodement

Les membres qui ont été affectés négativement par le plan de travail hybride de l’employeur en ce qui concerne un motif de protection des droits de la personne — comme la situation familiale (y compris les responsabilités liées aux soins des enfants ou des aînés) ou un handicap médical — devraient demander un accommodement en vertu de la politique de l’employeur sur l’obligation d’accommodement. Les membres qui se voient refuser une telle demande seraient alors en mesure de déposer un grief en vertu de l’article 19 de la convention collective et devraient consulter leur représentante ou représentant local du SDI. Comme pour tout autre grief relatif à l’obligation d’accommodement, la documentation et les preuves appropriées seront requises dans le cadre du processus.

Fausse présentation des faits

Les membres à qui la gestion a expressément dit ou donné l’assurance que leur régime de télétravail serait permanent, et qui se voient maintenant ordonnés de se présenter au bureau, devraient envisager de déposer un grief pour fausse présentation des faits.

Voici un exemple de formulation de grief à envisager : l’employeur a promis que mon poste serait exercé exclusivement et en permanence par télétravail. Je me suis fié à cette promesse à mon détriment. Je dénonce le fait que l’employeur m’ordonne maintenant d’être présent sur un lieu de travail physique, en violation de la promesse qui m’a été faite concernant mes conditions de travail.

La formulation des griefs doit être adaptée à des situations spécifiques, et les membres devraient d’abord parler avec leur représentante ou représentant local du SDI.

Mauvaise application de la politique

Dans les situations où l’employeur ordonne au personnel de se présenter au bureau, mais le fait sans justification appropriée ou d’une manière qui contrevient à la directive du Conseil du Trésor, les membres peuvent être en mesure de déposer un grief. Les situations à envisager sont les suivantes :

  • Absence d’exigences opérationnelles justifiant la nécessité d’une présence en personne.
  • Justification insuffisante pour demander à une ou un fonctionnaire de se présenter à un lieu de travail précis.
  • Désigner de façon singulière une ou un fonctionnaire qui devra se présenter au bureau toutes les semaines.

Les griefs de cette catégorie sont très variés et nécessitent une explication détaillée de l’erreur commise par l’employeur. Exemples de libellés de griefs à envisager : on ne m’a pas expliqué pourquoi je devais être présent deux jours par semaine ou je suis le seul membre de mon équipe à devoir être présent chaque semaine, mais cela devra être étayé par des faits précis.

En fin de compte, ces griefs doivent porter sur la manière dont la politique a été mise en œuvre (et les impacts négatifs qui en résultent) plutôt que sur le modèle de travail hybride lui-même, et les membres devraient consulter leurs représentantes ou représentants syndicaux locaux du SDI.

Quand ne pas déposer un grief

En dehors des circonstances énumérées ci-dessus — refus de demandes d’accommodement, fausse présentation des faits et mauvaise application de la politique — les griefs individuels seront très probablement redondants et il n’est recommandé de déposer de tels griefs. Le grief de principe déposé par l’AFPC au nom de ses membres (ainsi que la plainte antérieure concernant le gel des conditions de travail) couvre déjà la politique elle-même, la décision d’ordonner aux fonctionnaires de se présenter au travail en personne et la mise en œuvre de la politique pendant la négociation.

Il est évident que l’approche mal conçue et uniformisée privilégiée par le Conseil du Trésor, ainsi que le manque général de considération pour la conciliation travail-vie personnelle que l’ASFC a tendance à démontrer, se sont avérés très frustrants pour nos membres. C’est pourquoi le SDI et l’AFPC font également pression pour obtenir de meilleures protections et un meilleur libellé sur le télétravail dans le cadre des négociations en cours.

Comme toujours, nous vous tiendrons au courant de tout mouvement dans ce dossier. Les membres qui ont des questions peuvent s’adresser à leur représentante ou représentant local du SDI ou à la présidente ou au président de leur succursale.

Les membres du SDI rencontrent le Grand Chef du Conseil des Mohawks d’Akwesasne

Photo du drapeau du SDI

Le 21 février 2023, des membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration ont eu l’occasion de rencontrer Abram Benedict, Grand Chef du Conseil des Mohawks d’Akwesasne, dans le cadre d’une conversation continue entre les personnes dirigeantes de la communauté d’Akwesasne et notre syndicat. Cette rencontre avait pour but de mieux comprendre et d’aborder les préoccupations de longue date entre les résidents d’Akwesasne et les agents frontaliers du point d’entrée de Cornwall.

Parmi les autres membres du syndicat, Murray Star, représentant national en matière des droits de la personne du SDI, Todd Matejka, président de la succursale de l’Est de l’Ontario du SDI, ainsi que John Bay, délégué syndical en chef de l’Est de l’Ontario du SDI, étaient présents à la réunion. Cette deuxième rencontre entre les représentants du SDI et les dirigeants mohawks au cours des derniers mois faisait suite à une visite à Akwesasne du président national du SDI, Mark Weber, à la fin de décembre 2022, au cours de laquelle les représentants du SDI ont rencontré le Conseil des Mohawks d’Akwesasne et le Conseil des chefs héréditaires de la nation mohawk.

Les personnes dirigeantes du SDI espèrent que ce récent forum de discussion entre les membres du syndicat et le Grand Chef Benedict ouvrira la voie à une collaboration continue pour résoudre les tensions bien ancrées, et rendre le transit par le point d’entrée de Cornwall moins fastidieux pour les résidents de Kawehno:ke (île de Cornwall), et plus sécuritaire pour tous.

Le passage de l’île à la partie continentale ne devrait pas être source de souci pour les personnes résidant à Kawehno:ke. Malheureusement, ce n’est pas le cas actuellement, en grande partie à cause de la mauvaise conception du point d’entrée de Cornwall et de ses environs, du manque chronique de personnel au point d’entrée, et de l’inaction générale de l’ASFC face aux préoccupations des résidents et des membres du SDI.

Au-delà du contexte systémique élargi, l’ASFC doit faire le nécessaire pour régler ces problèmes spécifiques, rétablir la relation avec la collectivité d’Akwesasne et assurer un milieu de travail sûr et sain pour son personnel. Cela signifie une formation adéquate pour la direction tout comme pour les agentes et les agents, une consultation réfléchie avec les personnes dirigeantes d’Akwesasne et celles du SDI, et un examen attentif des besoins en matière d’équité. Bien que le SDI ne puisse pas effectuer le travail de l’employeur à sa place, nous pouvons commencer à jeter des ponts là où il ne le fait pas, et lui démontrer comment aborder cette situation complexe.

Le SDI remercie le Grand Chef Benedict et le Conseil des Mohawks d’Akwesasne, ainsi que les Chefs héréditaires, pour leur ouverture à établir un dialogue continu avec le syndicat, afin que nous puissions mieux comprendre les enjeux. Nous aimerions également reconnaître le travail de John Bay qui, en tant que délégué syndical en chef pour son milieu de travail et seul agent frontalier travaillant au point d’entrée de Cornwall qui soit aussi membre de la Nation mohawk d’Akwesasne, a contribué à jeter les bases de cette importante initiative.

Groupe FB : le syndicat veut parler d’armes à feu et de télétravail, l’employeur de concessions

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Nouvelle année, nouveau départ pour les négos entre le Conseil du Trésor/Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le groupe FB. Du 31 janvier au 2 février, les deux parties ont repris les pourparlers, suspendus depuis décembre. Au troisième et dernier jour de la séance, des membres de partout au pays se sont mobilisés pour donner un second souffle à leur équipe de négo (voir les photos ici).

Parmi les sujets abordés par l’équipe syndicale, il y avait celui des armes à feu. L’AFPC revendique le retour de la rémunération des heures d’exercice dans la salle de tir, ainsi qu’une rémunération pour le temps passé à mettre et à enlever l’équipement au début et à la fin de chaque quart de travail. Malheureusement, aucun progrès n’a été réalisé en ce sens, pas même après que des griefs ont été déposés.

Le syndicat en a aussi profité pour remettre sur le tapis le modèle de travail hybride boiteux imposé par le CT, pour lequel il a déposé une plainte pour non-respect du gel des conditions de travail, ainsi qu’un grief de principe au nom de tous les membres. Compte tenu des récents ratés du CT et de l’ASFC à cet égard, le syndicat a réitéré la nécessité de négocier les modalités de télétravail, afin qu’elles fassent partie de la convention collective et qu’on n’ait plus de mauvaises surprises.

Des concessions, des concessions, encore des concessions

Pendant ce temps-là, l’employeur continue de solliciter d’importantes concessions, dont l’ajout de nouvelles restrictions à l’article 41, qui porte sur le congé non payé pour s’occuper de la famille. L’AFPC estime que toute restriction à cet égard se traduira par un refus systématique des demandes de congé, « Non! » étant le mot d’ordre par défaut des cadres à l’ASFC. L’employeur tente également d’affaiblir le protocole d’entente sur l’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) ainsi que les droits concernant la durée du travail. Le syndicat a rejeté les propositions de l’employeur puisqu’il est hors de question qu’on négocie à la baisse.

Prochaines étapes

Des discussions sont en cours pour fixer les dates des prochaines séances de négociation. Entretemps, les membres sont invités à consulter le cahier de revendications :

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale du SDI ou avec votre bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le 2 février 2023 : un renouveau de solidarité

Photo du drapeau du SDI

Le 2 février, jour de la marmotte, était aussi jour de négociation pour l’équipe représentant le groupe FB, de retour à la table où l’employeur a continué d’afficher le même mépris que nous avons déjà vu, répétant un scénario que nous ne connaissons que trop bien.

Heureusement, les membres du SDI d’un bout à l’autre du pays étaient prêts à se mobiliser une fois de plus pour soutenir leur équipe de négociation, en déployant pancartes, matériel promo et autocollants, dans un élan de solidarité qui n’était pas sans rappeler le 6 août 2021. Lors de la dernière ronde de négociation, l’employeur a vu ce que nous pouvions faire en étant unis, et le message que nous avons envoyé le 2 février est clair : si l’employeur tient à répéter le passé, nous en sommes aussi capables. Mais nous n’allons pas attendre trois ans.

Voir la galerie ci-dessous pour les photos de la journée.