Author Archives: Pierre St-Jacques

L’AFPC dépose une plainte concernant le modèle de travail hybride défaillant

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Le modèle de travail hybride universel du gouvernement fédéral bafoue le droit de négociation collective des fonctionnaires et impose une formule unique boiteuse à une fonction publique diversifiée et en constante évolution.

L’AFPC a déposer une plainte contre le Conseil du Trésor et les agences pour nonrespect du gel des conditions de travail. En effet, ce dernier a modifié unilatéralement les conditions de travail de nos membres pendant qu’on négocie au nom de 165 000 fonctionnaires. Il faut rappeler qu’il est illégal de modifier les conditions de travail pendant que celles-ci font l’objet de négociations.

Dans les semaines à venir, on aidera nos membres à préparer des griefs individuels à déposer contre le gouvernement lorsque la politique entrera en vigueur, le 16 janvier.

Vous pouvez passer à l’action aujourd’hui en envoyant un message clair aux personnes qui prennent les décisions : notre convention collective doit définir des dispositions équitables concernant le télétravail et prévoir des salaires qui suivent l’inflation. On n’acceptera rien de moins.

Signez maintenant!

Plus de 80 % des membres de l’AFPC sondés s’opposent au modèle de travail hybride du fédéral et sont prêts à faire pression, et même à faire la grève, pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, obtenir des salaires équitables et une protection contre le harcèlement et la discrimination en milieu de travail, et lutter pour d’autres priorités.

Prochaine étape pour obtenir un bon contrat de travail : le vote de grève

Le gouvernement actuel ne fait preuve d’aucun respect à la table de négo, et la politique insensée de travail hybride du Conseil du Trésor ne fait que retourner le fer dans la plaie. Il est maintenant évident que la seule façon d’obtenir de réels gains à la table est de tenir des votes pour décrocher le mandat de grève. On vous communiquera les prochaines étapes au début de l’année, car nous continuerons à intensifier la pression sur le gouvernement.

Prenez le temps de répondre à notre court sondage pour appuyer l’intensification des efforts de mobilisation dans tout le pays. N’oubliez pas de mettre à jour vos coordonnées pour recevoir, par courriel ou texto, les plus récentes nouvelles sur les négociations.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Négos du groupe FB: le télétravail et les primes de poste en tête des préoccupations

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Comme il semble que le Conseil du Trésor compte modifier unilatéralement les ententes de télétravail, l’équipe de négociation du groupe FB a profité des séances du 13 au 15 décembre pour rappeler à l’employeur que tant que les négociations sont en cours, il est illégal de modifier les conditions de travail sans l’aval du syndicat.

Au sortir des séances, le gouvernement fédéral a annoncé que tous les fonctionnaires de l’administration centrale devraient retourner au bureau deux ou trois jours par semaine d’ici le 31 mars. Pour l’instant, la règle ne s’applique pas au personnel de diverses agences, dont l’ASFC, mais nous comptons tout de même insister sur l’importance d’inscrire le télétravail dans les conventions collectives pour éviter que les demandes soient refusées indûment. Nous avons aussi expliqué à l’employeur que cette décision n’est qu’un énième exemple du mépris du Conseil du Trésor et de l’ASFC envers celles et ceux qui travaillent au service de la population.

Nous avons également remis de l’avant nos revendications visant à ce que les nouvelles technologies (notamment, les bornes d’inspection primaires, les portes électroniques et ArriveCAN) ne supplantent pas des agentes et agents formés et ne compromettent pas la sécurité publique. Nous sommes en faveur des changements technologiques lorsqu’ils facilitent notre travail, mais c’est rarement le cas. D’ailleurs, l’AFPC a déposé une plainte à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral à ce sujet.

Enfin, nous avons rappelé l’impératif de bonifier les primes de poste, surtout compte tenu des gains réalisés par l’AFPC dans d’autres unités fédérales, et discuté de nos propositions visant à simplifier le processus de règlement des griefs.

Nous déposerons nos revendications salariales dans une séance ultérieure, quand nous aurons reçu les données de l’employeur sur la paie.

Prochaines étapes

Les pourparlers reprendront en janvier. Pour en savoir plus au sujet des revendications contractuelles :

Pour ne rien manquer de la négociation, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Travail hybride : un plan défaillant que le gouvernement fédéral doit abandonner

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Après une semaine à affirmer le contraire, le Conseil du Trésor vient tout juste d’annoncer qu’il imposera un modèle de travail hybride assez restrictif à toute l’administration publique centrale.

En vertu de ce modèle, tous les fonctionnaires devront se présenter au travail en personne 2 ou 3 fois par semaine, ou de 40 à 60 % de leurs heures normales de travail, peu importe les nécessités du service.

La politique sera mise en œuvre graduellement du 16 janvier au 31 mars. Les agences et autres employeurs ont été fortement encouragés à emboîter le pas. Malheureusement, cette décision va à l’encontre des intérêts de la fonction publique et de la direction qu’avait prise le gouvernement par rapport au télétravail.

À la veille des Fêtes, il est inacceptable que les travailleuses et travailleurs doivent trouver en catastrophe des solutions aux casse-tête engendrés par le retour soudain au bureau : services de garde, transport, déménagement potentiel, etc. Le gouvernement doit faire marche arrière. Nous examinons toutes nos options pour veiller à ce que nos membres puissent continuer de travailler à distance.

Les fonctionnaires ont prouvé qu’ils n’ont pas besoin d’être au bureau pour bien servir la population.

Le télétravail, ça se négocie à la table de négo

Le télétravail est une des principales revendications des 165 000 fonctionnaires fédéraux membres de l’AFPC qui sont actuellement en pourparlers. Modifier unilatéralement les modalités d’emploi de nos membres pendant les négociations est une violation flagrante du droit à la négociation collective.

De plus, le manque de clarté entourant cette politique soulève bon nombre de questions, et l’AFPC doute que le gouvernement sera apte à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de tous les fonctionnaires qui retourneront au bureau l’an prochain.

Les membres qui sont revenus sur place nous ont dit qu’ils se sont retrouvés dans des bureaux sans plan de travail ni chaise, ou qu’ils passaient leurs journées entières en vidéoconférence dans un édifice vide.

Nous continuerons à tenir nos membres au courant de la situation pendant que nous luttons pour protéger leurs droits.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Ça prend plus d’agents : l’AFPC et le SDI lancent une campagne nationale

On compte sur nos agentes et agents des services frontaliers pour nous garder en sécurité, mais le manque chronique de personnel et les systèmes inefficaces les empêchent de bien faire leur travail. Comme le gouvernement refuse d’embaucher plus de gens, la file d’attente risque d’être particulièrement longue aux douanes des aéroports et des frontières terrestres durant le temps des Fêtes.

« Il faudrait des milliers d’agentes et agents des services frontaliers supplémentaires pour que tout fonctionne bien aux frontières », explique Mark Weber, président du SDI. « Les bureaux de l’ASFC partout au pays manquent de personnel et sont surchargés. »

Cette semaine, l’Alliance de la Fonction publique du Canada et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (son Élément) lanceront une campagne nationale pour informer les gens de la raison de ces retards et pour encourager les décideurs (députés et hauts fonctionnaires de l’Agence des services frontaliers du Canada) à régler le problème en embauchant davantage d’agentes et agents des services frontaliers.

« Le gouvernement libéral a promis de protéger nos services publics et les travailleuses et travailleurs qui les fournissent », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Il est temps qu’il mette en œuvre les changements promis pour résoudre le problème. »

Passez à l’action dès maintenant — Dites au gouvernement fédéral que ça prend plus d’agents frontaliers !

Cet article provient du site de l’AFPC.