Author Archives: Pierre St-Jacques

La santé mentale, ça compte : lancement du programme Avant le stress opérationnel pour le personnel de l’ASFC

photo de trois personnes avec les mots "la santé mentale, ça compte"

Comme par le passé, les appels soutenus en faveur de meilleures ressources en santé mentale continuent de résonner, soulignant la nécessité toujours bien actuelle d’assurer l’accessibilité à des services adéquatement financés pour garantir le bien-être de toutes et tous — y compris en milieu de travail. En effet, des études ont montré sans équivoque que les Canadiennes et les Canadiens souhaitent voir une augmentation du financement en santé mentale, les problèmes découlant d’environnements de travail stressants et toxiques ne demeurant que trop présents.

Le programme Avant le stress opérationnel

Les agentes et agents de première ligne et les travailleuses et travailleurs de la sécurité publique, y compris le personnel de l’ASFC, sont souvent confrontés à des problèmes de santé mentale propres à leur profession. En tant que syndicat, nous avons fait pression sur l’Agence pour qu’elle fasse davantage pour soutenir son personnel et pour trouver des solutions aux enjeux qui contribuent — ou causent carrément — des problèmes de santé mentale durables.

Dans un développement positif récent, le SDI et la Division des programmes de mieux-être de l’ASFC ont travaillé ensemble pour donner à nos membres l’accès à une initiative audacieuse en santé mentale développée spécifiquement pour le personnel de la sécurité publique — le programme Avant le stress opérationnel (ASO) de Wayfound (lien en anglais). Selon la description du programme :

[ASO] combine de façon originale des procédures d’apprentissage théoriques et expérientielles pour atténuer les effets du stress opérationnel. Alors que nous nous efforçons de continuer à comprendre l’impact du stress opérationnel, nos expériences nous montrent que nous pouvons fournir des outils pour atténuer de manière proactive l’impact du travail des employés de la sécurité publique afin qu’ils puissent accomplir leur travail sans avoir à subir de conséquences tragiques. S’il est entendu que les employés de la sécurité publique seront inévitablement exposés au stress opérationnel, cela ne signifie pas qu’ils doivent être condamnés à voir leur vie ruinée par les effets psychologiques de leur travail.

Grâce à Wayfound et avec l’aide de l’ICRTSP, 8 000 places gratuites ont été mises à la disposition des travailleuses et travailleurs de l’ASFC afin qu’ils puissent bénéficier du programme ASO.

Cliquez ici pour en savoir davantage concernant l’inscription au programme. Veuillez noter que ce programme autodirigé est entièrement confidentiel et est géré par une tierce partie indépendante. L’ASFC et le syndicat ne peuvent accéder aux informations que vous choisissez de partager dans le cadre du programme ASO. Nous encourageons tous nos membres à participer et à communiquer avec leur gestionnaire local pour compléter ce programme à partir de leur lieu de travail.

Vous n’êtes pas seul

Lorsque vous faites face à une situation difficile au travail ou à la maison, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul. Les gens autour de vous peuvent être une source de soutien et votre syndicat est là pour vous aider à trouver les ressources dont vous avez besoin. En tant qu’employés de l’ASFC, vous avez toujours accès aux services confidentiels offerts par SynerVie, que ce soit pour obtenir de l’aide ou des conseils (pour en savoir plus sur SynerVie et d’autres ressources, consultez notre page sur la santé mentale). L’AFPC a également publié une liste de ressources pour vous aider si vous vous sentez dépassé, souffrez de stress ou faites face à des problèmes de santé mentale.

Tout comme le bien-être physique, la santé mentale est importante, et ce peu importe le contexte.

Changements aux cotisations syndicales par défaut le 1er mars : document explicatif

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À compter du 1er mars 2023, les cotisations par défaut de l’AFPC passent de 20 $ par paye à 35 $ pour le personnel à temps plein, et de 20 $ à 12,50 $ pour le personnel à temps partiel.

Ce changement ne touche que les nouveaux membres embauchés depuis cette date qui relèvent du Conseil du Trésor (groupes EB, PA, SV, TC, FB) ou des agences comme l’ARC, Parcs Canada et l’ACIA.

Il ne s’applique pas aux membres des sections locales à charte directe (SLCD) ni aux membres ayant déjà payé leurs cotisations avant le 1er mars 2023.

Comprendre la cotisation par défaut

Comme les cotisations mensuelles peuvent varier considérablement d’un membre à l’autre, l’AFPC a demandé aux conseillères et conseillers en rémunération de prélever dès le départ la cotisation par défaut selon le statut d’emploi (temps plein ou temps partiel), en attendant que l’AFPC détermine le montant exact.

Pour ce faire, l’AFPC doit recevoir de l’employeur les renseignements pertinents sur votre emploi. Le montant est calculé en fonction du premier échelon salarial de votre classification et des divers taux de cotisation fixés par votre section locale, votre Élément et l’AFPC. Si l’employeur ne fournit pas tous les renseignements nécessaires (p. ex., s’il oublie de préciser votre classification), l’AFPC ne peut pas procéder au calcul. Vous continuez donc à payer le montant par défaut jusqu’à ce que l’employeur nous fournisse l’information manquante.

Pour bien calculer vos cotisations syndicales, il faut également déterminer à quel Élément et à quelle section locale vous appartenez, un processus qui prend en moyenne jusqu’à 3 mois.

Voici comment ça fonctionne. Lorsqu’un membre de l’AFPC arrive à la fonction publique fédérale, l’employeur commence à prélever immédiatement la cotisation syndicale minimale, qu’on appelle cotisation par défaut. Il transmet ensuite les renseignements sur le membre à l’AFPC, qui fait le calcul nécessaire pour pouvoir informer l’employeur du montant exact à prélever. La raison pour laquelle l’employeur applique le montant par défaut, c’est pour réduire la somme que pourrait devoir le membre au syndicat une fois le taux réel calculé et appliqué.

Pour en savoir plus sur les cotisations syndicales, consultez notre foire aux questions.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Luttons ensemble : Votes de grève pour 120 000 membres de l’AFPC

Depuis le début de la pandémie, les membres de l’AFPC, dont vous, ont été là pour la population lorsque ça comptait le plus. Que vous travailliez de la maison ou sur place, vous n’avez pas chômé.

Malheureusement, au lieu de vous témoigner sa reconnaissance en vous offrant le contrat de travail que vous méritez, le Conseil du Trésor vous a carrément manqué de respect en refusant d’aborder vos plus grandes préoccupations à table de négociation.

C’est pourquoi l’AFPC n’a d’autre choix que de tenir des votes de grève pour les 120 000 fonctionnaires fédéraux des groupes PA (Services des programmes et de l’administration), SV (Services d’exploitation), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie). Les votes se tiendront du 22 février au 19 avril.

Inscrivez-vous pour voter!

Nous devons garder le cap sur les salaires afin que vous ne soyez plus à la merci de l’inflation qui continue d’augmenter. Nous devons protéger les bons emplois au gouvernement, notamment en revendiquant la fin de la sous-traitance des services publics. Nous voulons des solutions aux problèmes de harcèlement, de discrimination et de racisme systémique pour que tout le monde puisse se sentir en sécurité au travail. Nous allons continuer à nous battre pour inclure le droit au télétravail et à la déconnexion dans nos conventions collectives afin de favoriser la conciliation travail-vie personnelle.

De bons emplois. Des mesures de protection contre la discrimination. Des milieux de travail sécuritaires. La possibilité de concilier travail et vie personnelle. Est-ce trop demander, selon vous? Bien sûr que non.

Alors pourquoi le Conseil du Trésor s’acharne-t-il à vouloir vous arracher d’importantes concessions qui empièteraient sur vos droits, compromettraient votre sécurité d’emploi et limiteraient vos congés? Et c’est sans parler de l’offre salariale ridicule qu’il vous a faite. Une augmentation de 2,06 % par année sur quatre ans? C’est l’équivalent d’une importante perte de salaire pour plus de 120 000 membres de l’AFPC qui se démènent au travail depuis le début de la pandémie!

Et votre employeur a enfoncé le clou encore plus loin en vous imposant, à vous qui n’avez jamais manqué de servir efficacement la population un plan de travail hybride défaillant quelques jours seulement avant les Fêtes. C’est à la table de négociation que doit se régler cette question.

Vous méritez qu’on vous traite avec dignité et respect. Les tactiques dilatoires du Conseil du Trésor et les concessions qu’il insiste à vous arracher sont inacceptables et lourdes de conséquences pour vous et vos familles. C’est pourquoi l’AFPC a besoin de votre aide.

Inscrivez-vous pour voter!

La grève, c’est toujours le dernier recours. D’ailleurs, un mandat de grève ne se traduit pas nécessairement par un débrayage, mais c’est ce qui nous donne le poids nécessaire pour négocier la meilleure entente possible. Si nous devons exercer des moyens de pression sur l’employeur pour décrocher le contrat de travail que vous méritez, alors c’est exactement ce que nous ferons.

Ensemble, nous sommes assez nombreux pour réaliser de véritables gains. C’est l’occasion de faire une réelle différence dans vos milieux de travail. Voilà pourquoi nous vous encourageons fortement à voter en faveur de la grève. Nous organisons des assemblées d’information en personne et en ligne pour vous donner le plus d’occasions possible de voter.

Vous recevrez vos identifiants pour le vote par courriel à votre adresse personnelle ou par la poste. Vous aurez besoin de ces identifiants pour vous inscrire à l’une des assemblées d’information à laquelle vous devez d’abord assister pour pouvoir voter. Ces assemblées se dérouleront en ligne afin que les membres de toutes les régions puissent y participer. Vous pouvez donc vous inscrire à la séance de votre choix. Si vous n’avez pas encore obtenu vos identifiants par la poste ou par courriel, veuillez communiquer avec nous afin que nous puissions mettre vos coordonnées à jour dans notre système.

Merci de votre soutien.

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national de l’AFPC

Cet article provient du site de l’AFPC.

Grève au gouvernement fédéral : plus de 120 000 membres de l’AFPC se prononceront bientôt

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) tiendra des votes de grève dans tout le pays au nom de plus de 120 000 fonctionnaires fédéraux. Ces votes surviennent après l’échec des négociations sur la question des salaires et d’autres points importants pour les membres. Les votes se dérouleront du 22 février au 19 avril et visent les groupes PA (Services des programmes et de l’administration), SV (Services d’exploitation), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie).

« Tout le monde mérite un salaire équitable et un milieu de travail sécuritaire. Ensemble, on prend position pour protéger les intérêts des travailleuses et des travailleurs », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le coût de la vie augmente, mais les salaires stagnent. Nos membres sont laissés pour compte. On ne peut pas attendre. Et vous non plus. »

L’AFPC a déclaré l’impasse en mai 2022 après plus d’un an de négociations stériles. C’est l’employeur qui a donné le coup de grâce en offrant des augmentations salariales annuelles de 2,06 %, une offre ridicule qui ne tient aucunement compte de la crise inflationniste qui sévit depuis deux ans. S’en est suivi d’une tentative de médiation en septembre et d’audiences devant des commissions de l’intérêt public (CIP) en décembre, mais, encore là, le gouvernement s’est montré intraitable.

La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral doit publier cet hiver les rapports des CIP. Ceux-ci comprennent des recommandations non contraignantes pour aider les parties à parvenir à une entente. Une fois les rapports déposés, l’AFPC sera en position de grève légale si les membres votent en ce sens.

« Bon an, mal an, les fonctionnaires fédéraux étaient là, fidèles au poste, pour offrir des services essentiels à la population. C’est au tour du gouvernement d’être là pour eux. Mais quand il se traîne les pieds comme il le fait présentement, tout le monde en souffre », déplore Chris Aylward.

Par ailleurs, l’AFPC et le Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI) ont annoncé récemment la tenue de votes de grève pour plus de 35 000 fonctionnaires de l’Agence du Revenu du Canada. Dans l’ensemble, ce sont plus de 165 000 fonctionnaires qui sont touchés par l’impasse des négociations avec le gouvernement fédéral. La grève qui se prépare vise à les protéger contre l’inflation et contre le harcèlement, le racisme et la discrimination au travail, à mettre fin à la sous-traitance des emplois de la fonction publique et à leur offrir une meilleure conciliation travail-vie personnelle.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est le plus important syndicat canadien de fonctionnaires fédéraux. Elle représente près de 230 000 travailleuses et travailleurs partout au pays, dont plus de 120 000 fonctionnaires relevant du Conseil du Trésor. Ses membres sont le moteur des services publics, protégeant nos frontières, veillant à la salubrité des aliments que nous consommons, fournissant des services sociaux essentiels et veillant à la sécurité et à la pérennité de nos vastes terres et océans.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe TC : le rapport de la CIP peu utile

La commission de l’intérêt public (CIP) a publié son rapport à l’issue des audiences qui ont eu lieu le 9 décembre pour le groupe TC. Malheureusement, le rapport offre peu de pistes utiles pour dénouer l’impasse et recommande plutôt aux deux parties de reprendre les négociations.

Lire le rapport de la CIP

Le gouvernement fédéral reste toutefois bien campé sur ses positions et s’entête à offrir l’équivalent d’une baisse de salaire pour ces 11 000 fonctionnaires aux prises avec une inflation record et la menace d’une récession.

En cas d’impasse à la table de négociation, rappelons que la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public pour aider les parties à conclure une entente. Or, la CIP n’a fait que ralentir les négociations puisque l’employeur n’a pas bougé d’un iota.

Le constat est le même aux autres tables du Conseil du Trésor : peu de progrès depuis le début des pourparlers en juin 2021.

Malgré ce que le Conseil du Trésor a récemment laissé entendre, il n’y a aucune confirmation que les pourparlers reprendront bientôt. Il n’y a pas de doute : la meilleure façon d’obtenir un bon contrat de travail, c’est en négociant à la table. Mais comme le gouvernement refuse toujours de bouger, on n’aura pas d’autre choix que de se doter d’un solide mandat de grève pour décrocher une entente équitable. On ne peut pas attendre.

Inscrivez-vous aux assemblées d’information
À la fin du mois, vous aurez l’occasion de rencontrer des agents de recherche, des négociateurs et des membres de votre équipe de négo qui feront le point sur la situation. Ce sera le moment de leur poser vos questions, de leur parler de vos préoccupations et de vous renseigner sur les moyens de pression prévus d’un bout à l’autre du pays pour obtenir un bon contrat de travail.

Inscrivez-vous à l’une des séances virtuelles :

Nous comptons sur votre soutien pour négocier votre prochain contrat de travail et obtenir des salaires équitables, une meilleure conciliation travail-famille, des emplois stables et des milieux inclusifs. Pour vous impliquer et ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour, téléchargez notre trousse sur les négos et suivez le cours de préparation à la grève.

Cet article provient du site de l’AFPC.