Author Archives: Pierre St-Jacques

Audits de vaccination contre la COVID-19 : FAQ

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

À l’automne 2021, les membres du personnel de l’ASFC ont été invités à remplir une attestation de vaccination, confirmant qu’ils avaient été vaccinés contre la COVID-19. L’obligation d’attester faisait partie de la Politique du Conseil du Trésor sur la vaccination contre la COVID-19 applicable à l’administration publique centrale, y compris à la Gendarmerie royale du Canada ; cette politique est entrée en vigueur le 6 octobre 2021.

La politique du Conseil du Trésor était très claire : bien que l’attestation soit suffisante pour démontrer la conformité au mandat de vaccination, elle pourrait faire l’objet d’une vérification subséquente. Autrement dit, les membres du personnel pouvaient être tenus, à un moment donné, de prouver qu’ils ont été vaccinés contre la COVID-19.

L’ASFC a récemment commencé son processus d’audit de la vaccination. Afin de répondre le plus efficacement possible aux nombreuses questions nos membres pourraient avoir, le SDI a préparé la foire aux questions (FAQ) suivante, qui regroupe de nombreuses questions à ce sujet.

Si cet audit avait été réalisé alors que les vaccinations étaient encore obligatoires, il aurait pu être considéré comme une mesure de santé et de sécurité. Nous sommes déçus que l’Agence ait choisi de remettre en question les attestations de son personnel à ce moment-ci, alors que cela ne peut se faire que dans une optique disciplinaire.

Nous invitons nos membres à consulter la foire aux questions ci-dessous et à contacter leurs représentantes syndicales et représentants syndicaux locaux pour toute question.


FAQ concernant les audits de vaccination

Le processus de vérification est entièrement aléatoire et est exigé par la politique de vaccination du Conseil du Trésor. La politique exige que tous les organismes gouvernementaux élaborent un processus de vérification des attestations. La plupart des organismes vérifient environ 5 % de toutes les attestations. À l’ASFC, cela signifie que 633 personnes seront visées à travers l’Agence.

Oui. La totalité des cadres (directeurs et plus hauts gestionnaires) ont déjà été interrogés et invités à présenter une preuve de vaccination. Les niveaux inférieurs de l’équipe de direction font partie de l’audit aléatoire de 5 %.

Non. L’audit vise uniquement les fonctionnaires qui ont attesté de leur statut vaccinal avant le 20 juin 2022.

Vous serez informé par votre responsable local si votre nom a été sélectionné au hasard pour un audit.

Si vous êtes sélectionné pour un audit, vous devrez présenter une preuve de vaccination. Cela signifie le code QR ou le certificat qui vous a été remis lorsque vous avez été vacciné. Si vous n’en avez plus de preuve, vous pouvez accéder à cette information en ligne dans la plupart des provinces et des territoires en utilisant votre numéro de carte santé.

Dans la plupart des cas, le fait de se conformer à l’audit n’entraînera aucune dépense. Vous ne devriez pas avoir besoin de consulter un professionnel de la santé, et vous devriez pouvoir accéder à vos dossiers et imprimer une copie de votre code QR en ligne. Si, toutefois, vous devez engager des dépenses supplémentaires, veillez à conserver un reçu et à soumettre une demande de remboursement. Soyez prêt à démontrer pourquoi vous n’aviez pas accès à ces informations sans engager ces frais.

L’employeur vous donnera deux semaines pour fournir la preuve de vaccination requise. Si vous avez besoin de plus de temps, parlez-en à votre responsable et expliquez-lui votre situation. Veillez à conserver une trace écrite de toute prolongation qui pourrait vous être accordée.

À moins que vous ne puissiez démontrer qu’il vous est impossible de fournir la preuve que l’employeur demande, un refus peut être considéré comme un aveu que vous n’êtes pas vacciné. Si vous avez attesté que vous êtes vacciné, mais que vous n’avez pas reçu les vaccins requis ou que vous ne pouvez pas prouver que vous vous êtes conformé au mandat de vaccination, la conséquence attendue est une mesure disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement.

Si vous pensez que l’employeur est de mauvaise foi ou que vous avez fait l’objet de harcèlement ou de discrimination, vous devez d’abord vous conformer et déposer un grief ensuite. Fournissez la preuve de votre statut vaccinal, puis adressez-vous à une représentante syndicale ou à un représentant syndical qui vous aidera dans la procédure de grief. Le processus de vérification lui-même ne peut toutefois pas faire l’objet d’un grief individuel.

Plan d’action de lutte contre le racisme : consultation des membres

Photo du drapeau du SDI

Chères et chers membres,

Vous avez peut-être reçu un courriel d’Environics Research (publicaffairs@environics.ca) vous invitant à participer au processus de consultation des membres commandé par l’Alliance de la Fonction publique du Canada dans le cadre de son Plan d’action de lutte contre le racisme.

En tant qu’organisation syndicale, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est déterminé à s’attaquer aux problèmes découlant du racisme et de la discrimination systémiques qui touchent les membres noirs, autochtones, asiatiques et racialisés. Les droits de la personne sont les droits des travailleuses et des travailleurs, et les principes d’inclusion, de diversité et d’équité font partie intégrante de notre mission primordiale qui consiste à faire avancer ces droits. Le plan d’action de l’AFPC de lutte contre le racisme vise à renforcer notre capacité à faire respecter ces principes à tous les paliers en examinant la façon dont nous servons et représentons les membres de tous les milieux. Le processus de consultation en cours joue un rôle clé en fournissant au syndicat l’apport nécessaire des membres pour y parvenir.

Le processus de consultation consiste en un court sondage de deux minutes. Les membres qui y participent peuvent aussi être invités à se joindre à un groupe de discussion subséquent pour partager leurs expériences plus en détail. Cette initiative de l’AFPC appuie le travail effectué par notre propre Comité des droits de la personne du SDI pour lutter contre le racisme et la discrimination – tant dans notre milieu de travail qu’au sein de notre propre syndicat – et nous vous encourageons fortement à y participer.

Aucune initiative n’est trop minime dans la lutte continue contre le racisme et la discrimination. Nous vous remercions à l’avance de prendre le temps de partager vos expériences et de nous aider à construire un mouvement syndical fort et inclusif.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI

Murray Star
Président, Comité permanent des droits de la personne du SDI

Groupe SV : l’employeur ne démord pas de son offre

Après une semaine de médiation, le Conseil du Trésor n’a fait aucun effort pour trouver un terrain d’entente durant les négos pour les plus de 10 000 membres du groupe SV : il refuse de changer sa position sur les enjeux clés, en particulier sur les salaires équitables et les ajustements au marché.

La nouvelle offre salariale, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans. Le Conseil du Trésor n’a pas démordu de son offre durant la médiation qui a eu lieu du 11 au 14 octobre.

L’équipe du groupe SV a proposé que la question soit soumise à un arbitrage exécutoire dans l’éventualité où les parties ne parviendraient pas à s’entendre sur les ajustements du marché. L’employeur a rejeté cette proposition.

Notre équipe l’a dit clairement : combler l’écart entre les salaires des SV et ceux des personnes occupant des postes semblables en dehors de la fonction publique est la priorité de cette ronde. À moins que le gouvernement ne revienne à la table avec un nouveau mandat, nous continuerons de faire pression pour que cette question soit soumise à l’arbitrage exécutoire. Sinon, nous n’aurons d’autre choix que de régler le différend sur les lignes de piquetage.

Le gouvernement bloque la reprise des négos

Le Conseil du Trésor semble résolu à retarder les négociations et à tenir à l’écart nos principales revendications, faisant ainsi perdre du terrain à nos membres, qui sont sans contrat depuis juin 2021. En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres du secteur public fédéral afin de serrer la vis à l’employeur pour qu’il négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications aux audiences de la commission de l’intérêt public, dont les dates seront fixées cet automne par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. Si les audiences de la CIP ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier leurs moyens de pression pour obtenir un contrat juste et équitable. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Restez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer de l’évolution des négociations, vérifiez que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

ArriveCAN : Les agents frontaliers n’ont jamais été consultés, dit le président national du SDI au comité des opérations gouvernementales

Photo du drapeau du SDI

Le jeudi 20 octobre 2022, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes dans le cadre de l’étude du Comité sur l’application ArriveCAN.

S’adressant au Comité, le Président national du SDI a critiqué l’Agence, soulignant le manque total de consultation avec les agents de première ligne — tant dans le contexte d’ArriveCAN qu’en général. « Ce qui est peut-être le plus vexant au sujet d’ArriveCAN, c’est la façon dont l’application a été élaborée sans aucune consultation significative avec les agents de première ligne, et sans que l’on recherche un quelconque apport de leur part. Cela n’a pas été le cas lorsque l’idée a été proposée pour la première fois, ni lorsque l’application a été développée initialement, et certainement pas à aucun moment au cours de l’une des plus de 70 mises à jour que l’application a dû subir », a déclaré le président national au Comité, expliquant qu’il était « absurde » de développer une application conçue pour la première ligne sans impliquer ceux et celles qui servent à la frontière. Si cela avait été le cas, les agents auraient été en mesure de signaler les problèmes potentiels — ArriveCAN en ayant vu plus d’un — avant qu’ils ne surviennent.

« Comme poser du papier peint avant de couler les fondations »

Le président national du SDI a également souligné que la décision de financer le développement d’ArriveCAN aux dépens de questions plus urgentes, telles que la grave crise de dotation en personnel, était hautement problématique, la comparant à « poser du papier peint avant de couler la fondation » et soulignant qu’ « en choisissant d’investir des dizaines de millions de dollars dans ArriveCAN alors que ses services frontaliers manquent de personnel et sont surchargés de travail, le gouvernement fédéral joue tout simplement avec la capacité du Canada à maintenir une frontière sûre et qui fonctionne correctement. »

ArriveCAN n’est pas le seul problème

ArriveCAN n’est certainement pas unique à l’ASFC. Ce n’est qu’un exemple d’une longue série de solutions technologiques mal adaptées pour le long terme qui, en fin de compte, ne parviennent pas à améliorer la sécurité et l’efficacité frontalières de façon réelle : les kiosques d’inspection primaire, les portes électroniques, les déclarations à distance, etc. Ce que celles-ci ont également en commun, c’est qu’elles sont toujours élaborées sans la participation du personnel de première ligne qui travaille à la frontière.

« Ce que le gouvernement et l’ASFC peuvent apprendre de l’expérience d’ArriveCAN est que, s’ils veulent gérer efficacement et correctement notre frontière, tout en s’assurant de la solidité des projets conçus à cette fin, ils doivent compter sur l’expertise des agents frontaliers de première ligne et la solliciter de manière significative », a conclu Mark Weber. « Nos membres sont fiers du travail qu’ils accomplissent, ils sont fiers de servir les Canadiennes et les Canadiens, et je sais qu’ils sauteraient sur l’occasion d’aider à améliorer nos processus frontaliers. »

Un enregistrement de la réunion du Comité peut être visionné ici.

Changements à l’équipe de négociation du groupe FB

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Depuis sa formation plus tôt cette année, notre équipe de négociation FB a connu quelques changements dans sa composition. L’équipe de négociation actuelle est donc composée des membres suivants :

Brea Baresinkoff, Michael William Fraser, Marjorie Gavel, Sophie Martin, Jacqueline Monk, Lisa Morgan, Keith Palmer, Shane Paul, Stewart Saunderson et Jordan Smith.

Morgan Gay et Darren Pacione restent respectivement en tant que négociateur et agent de recherche.

Bienvenue aux nouveaux membres et merci à toute l’équipe pour le travail que vous accomplissez au nom des membres du groupe FB.