Author Archives: Pierre St-Jacques

Travail hybride : un plan défaillant que le gouvernement fédéral doit abandonner

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Après une semaine à affirmer le contraire, le Conseil du Trésor vient tout juste d’annoncer qu’il imposera un modèle de travail hybride assez restrictif à toute l’administration publique centrale.

En vertu de ce modèle, tous les fonctionnaires devront se présenter au travail en personne 2 ou 3 fois par semaine, ou de 40 à 60 % de leurs heures normales de travail, peu importe les nécessités du service.

La politique sera mise en œuvre graduellement du 16 janvier au 31 mars. Les agences et autres employeurs ont été fortement encouragés à emboîter le pas. Malheureusement, cette décision va à l’encontre des intérêts de la fonction publique et de la direction qu’avait prise le gouvernement par rapport au télétravail.

À la veille des Fêtes, il est inacceptable que les travailleuses et travailleurs doivent trouver en catastrophe des solutions aux casse-tête engendrés par le retour soudain au bureau : services de garde, transport, déménagement potentiel, etc. Le gouvernement doit faire marche arrière. Nous examinons toutes nos options pour veiller à ce que nos membres puissent continuer de travailler à distance.

Les fonctionnaires ont prouvé qu’ils n’ont pas besoin d’être au bureau pour bien servir la population.

Le télétravail, ça se négocie à la table de négo

Le télétravail est une des principales revendications des 165 000 fonctionnaires fédéraux membres de l’AFPC qui sont actuellement en pourparlers. Modifier unilatéralement les modalités d’emploi de nos membres pendant les négociations est une violation flagrante du droit à la négociation collective.

De plus, le manque de clarté entourant cette politique soulève bon nombre de questions, et l’AFPC doute que le gouvernement sera apte à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de tous les fonctionnaires qui retourneront au bureau l’an prochain.

Les membres qui sont revenus sur place nous ont dit qu’ils se sont retrouvés dans des bureaux sans plan de travail ni chaise, ou qu’ils passaient leurs journées entières en vidéoconférence dans un édifice vide.

Nous continuerons à tenir nos membres au courant de la situation pendant que nous luttons pour protéger leurs droits.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Ça prend plus d’agents : l’AFPC et le SDI lancent une campagne nationale

On compte sur nos agentes et agents des services frontaliers pour nous garder en sécurité, mais le manque chronique de personnel et les systèmes inefficaces les empêchent de bien faire leur travail. Comme le gouvernement refuse d’embaucher plus de gens, la file d’attente risque d’être particulièrement longue aux douanes des aéroports et des frontières terrestres durant le temps des Fêtes.

« Il faudrait des milliers d’agentes et agents des services frontaliers supplémentaires pour que tout fonctionne bien aux frontières », explique Mark Weber, président du SDI. « Les bureaux de l’ASFC partout au pays manquent de personnel et sont surchargés. »

Cette semaine, l’Alliance de la Fonction publique du Canada et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (son Élément) lanceront une campagne nationale pour informer les gens de la raison de ces retards et pour encourager les décideurs (députés et hauts fonctionnaires de l’Agence des services frontaliers du Canada) à régler le problème en embauchant davantage d’agentes et agents des services frontaliers.

« Le gouvernement libéral a promis de protéger nos services publics et les travailleuses et travailleurs qui les fournissent », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Il est temps qu’il mette en œuvre les changements promis pour résoudre le problème. »

Passez à l’action dès maintenant — Dites au gouvernement fédéral que ça prend plus d’agents frontaliers !

Cet article provient du site de l’AFPC.

La violence fondée sur le genre : un grave problème qui perdure

Le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous honorons la mémoire des 14 femmes tuées à l’École Polytechnique de Montréal. Bien que cette tragédie se soit produite il y a 33 ans, il existe toujours un manque criant de protection pour les femmes : au Canada, une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours, et le taux d’homicides chez les femmes autochtones est presque sept fois plus élevé que chez les autres femmes.

Le milieu de travail ne fait pas exception pour ce qui est de la violence fondée sur le genre. Selon une récente enquête nationale menée par le Congrès du travail du Canada (CTC), la moitié des Canadiennes ont été victimes de harcèlement sexuel au travail, et près d’un tiers d’entre elles ont déclaré y avoir subi des attouchements sexuels non consentis (un type d’agression sexuelle). Près de 90 % des femmes au Canada ont recours à des stratégies afin d’éviter les avances sexuelles non désirées au travail, notamment en s’éloignant de certaines personnes et en modifiant leur façon de s’habiller.

Les femmes, les personnes bispirituelles, trans, non binaires et de genre non conforme sont plus susceptibles d’occuper des emplois nécessitant un contact avec le public et sont souvent aux prises avec la violence exercée par des tiers. Les membres de l’AFPC n’échappent pas à cette triste réalité. Emploi et Développement social Canada compte le plus grand nombre de femmes employées dans la fonction publique fédérale, où la gestion et la prestation des programmes et des services sociaux les mettent souvent en contact avec le public. C’est pourquoi l’AFPC est fière de se joindre à ses alliés du monde syndical partout au pays et d’adhérer à l’appel du Congrès du travail du Canada de mettre fin à la violence fondée sur le genre au travail.

Face à l’escalade de la violence fondée sur le genre, les syndicats s’unissent pour prévenir et combattre toute forme de violence et de harcèlement au travail. Et nous attendons des employeurs qu’ils fassent de même.

Congé payé pour cause de violence familiale

Grâce aux syndicats, des fonctionnaires fédéraux de plusieurs provinces et territoires ont maintenant droit à un congé payé pour cause de violence familiale — c’est le cas dans nos propres conventions collectives. L’heure est venue d’en faire davantage pour les personnes qui travaillent dans des secteurs vulnérables, dont les soins de santé, l’éducation, l’hôtellerie et l’industrie des services. L’AFPC continue à se battre afin que tous les travailleurs et travailleuses aient droit à 10 jours de congé payé pour cause de violence familiale et puissent compter sur le soutien de leur employeur lorsqu’ils tentent de fuir cette violence.

Renseignez-vous et passez à l’action

In memoriam

Geneviève Bergeron
Hélène Colgan
Nathalie Croteau
Barbara Daigneault
Anne-Marie Edward
Maud Haviernick
Barbara Klucznik Widajewicz
Maryse Laganière>
Maryse Leclair
Anne-Marie Lemay
Sonia Pelletier
Michèle Richard
Annie St-Arneault
Annie Turcotte


La version originale de cet article provient du site de l’AFPC.

Conférence nationale des jeunes travailleuses et travailleurs de l’AFPC 2023 : inscrivez-vous!

La conférence nationale des jeunes travailleuses et travailleurs  de l’AFPC aura lieu en personne du 21 au 23 avril à Montréal et aura pour thème « Jeunes travailleuses et travailleurs : une force syndicale émergente ».

Vous êtes une ou un jeune membre en règle de l’AFPC (âgé de 35 ans et moins)? Soumettez votre nom pour participer à la conférence à titre de personne déléguée! Vous participerez à des ateliers et à des séances plénières, débattrez de résolutions et élirez deux jeunes et une personne suppléante qui vous représenteront au congrès national triennal de l’AFPC en 2024.

Consultez le site de l’AFPC pour vous inscrire.