Author Archives: Pierre St-Jacques

Groupe TC : aucun progrès sur les principales revendications malgré la médiation

Après une semaine de médiation, le gouvernement fédéral s’obstine à offrir l’équivalent d’une baisse de salaire pour près de 11 000 fonctionnaires du groupe TC aux prises avec une inflation record et une éventuelle récession.

La nouvelle offre, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans, et le Conseil du Trésor n’en a pas démordu durant la séance de médiation qui a eu lieu du 17 au 21 octobre.

Les négociateurs du groupe TC ont clairement fait savoir que cette offre est inacceptable et qu’ils veulent une entente juste et équitable.

Le gouvernement exige des concessions et ne propose rien pour régler les questions importantes aux yeux des membres du groupe TC, notamment les nombreuses indemnités qui garantiraient une rémunération équitable à nos membres.

En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres de la fonction publique fédérale. L’objectif : serrer la vis pour que l’employeur négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications lors des audiences des commissions de l’intérêt public établies par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. Les audiences se tiendront du 28 novembre au 1er décembre pour les enjeux communs et le 9 décembre pour le groupe TC.

Si ces audiences ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier les moyens de pression pour obtenir gain de cause. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts :

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le télétravail à l’ASFC : Réponse au modèle de travail hybride de l’Agence

Photo du drapeau du SDI

Chères et chers membres,

Au cours des dernières semaines, la mise en œuvre du nouveau modèle de travail hybride par l’ASFC a une fois de plus démontré l’incapacité de l’Agence à évaluer correctement les besoins de son personnel — et à le consulter — avant d’appliquer des changements de politique radicaux. Alors que la nuance et la flexibilité auraient dû relever du bon sens, la préférence de l’Agence pour une approche simpliste et inadaptée suscite de vives inquiétudes, et nous n’avons pas ménagé nos efforts pour rappeler l’employeur à l’ordre.

Ce que beaucoup d’entre vous nous ont rapporté est troublant. On vous a demandé de retourner au bureau avec très peu de préavis et sans aucune explication claire ou cohérente sur la raison pour laquelle il était nécessaire de le faire. Le manque incontestable d’intérêt de la part de l’Agence à poursuivre un processus de consultation qui aurait tenu compte à la fois des exigences de service de l’ASFC et des besoins de ses employés — ou même à émettre des directives complètes aux gestionnaires — avant de mettre en œuvre cette politique est encore plus flagrant.

Dans l’état actuel des choses, il est évident que le modèle de travail hybride de l’Agence est appliqué sans aucun sens, certains lieux de travail allant jusqu’à justifier la présence obligatoire en personne par le besoin de « socialiser autour du refroidisseur d’eau ».

En fin de compte, la triste mais non surprenante réalité est que tout cela va à l’encontre des directives du Secrétariat du Conseil du Trésor sur le télétravail et un effectif hybride, et que tout cela aurait pu être évité si l’Agence n’avait pas choisi, une fois de plus, de se soustraire à sa responsabilité de consulter à la fois le syndicat et le personnel.

Cette situation a fait l’objet d’une grande partie des discussions au cours de la récente réunion du Bureau national de direction du SDI, et nous travaillons à ce que vos préoccupations soient prises en compte par différents moyens, y compris la possibilité de déposer des griefs si cela s’avère nécessaire. L’AFPC s’est également engagée à faire un suivi sur cette question auprès du Conseil du Trésor, et le télétravail demeure une priorité majeure à la table de négociation. Notre objectif est clair : l’Agence doit non seulement expliquer clairement pourquoi, comment et quand un employé doit se présenter au travail avant de mettre en œuvre tout type de régime de travail hybride, mais elle doit aussi être véritablement à l’écoute des besoins et des préoccupations de son effectif.

Il peut s’agir d’un processus complexe, mais c’est la seule façon de garantir que son personnel soit traité de manière juste et équitable. Beaucoup d’entre vous ont travaillé à distance tout au long de la pandémie de la COVID-19, s’en acquittant admirablement et continuant à servir le public canadien dans le respect des normes les plus strictes sans aucune interruption de service, faisant du télétravail une réussite. Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est incroyablement fier du travail que vous accomplissez, et nous sommes là pour veiller à ce que vous soyez traités d’une manière digne de votre dévouement à vos fonctions. N’hésitez pas à vous adresser à la présidente ou au président de votre succursale si vous avez besoin d’aide ou de conseils à ce sujet — nous sommes là pour vous aider.

Plus d’informations suivront selon l’évolution de la situation.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Négos avec le CT : échéancier fixé pour les audiences des CIP

La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a choisi les dates d’audience des commissions de l’intérêt public des groupes EB, PA, SV et TC :

  • EB : 21 novembre, 12 et 13 décembre
  • PA : du 28 novembre au 1er décembre
  • SV : du 28 au 30 novembre
  • TC : 9 décembre

Prochaines étapes

Tout au long des audiences, l’AFPC continuera de se battre pour une solide entente qui prévoit des salaires équitables, une meilleure conciliation travail-vie personnelle et des milieux de travail inclusifs.

Après les audiences, chaque CIP publiera un rapport qui présentera des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre à la table.

Entretemps, nous intensifions nos moyens de pression en offrant un cours de préparation à la grève aux plus de 165 000 fonctionnaires fédéraux dont les négos avec le gouvernement sont dans l’impasse.

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C’est par l’action et la mobilisation que nous obtiendrons ce que nous voulons. Soyez informés, soyez prêts :

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Cet article provient du site de l’AFPC.

Un moment historique : le fédéral annonce une loi anti-briseurs de grève

Cette semaine, le gouvernement fédéral a amorcé un processus visant à bannir le recours aux travailleurs et travailleuses de remplacement, un moment historique pour les syndicats canadiens. L’AFPC se bat depuis longtemps pour protéger ses membres contre cette pratique.

Le fédéral compte mener des consultations en vue d’élaborer une loi interdisant le recours aux briseurs de grève (travailleurs de remplacement) dans les milieux de travail qui relèvent de sa compétence. Les consultations ouvertes se poursuivront jusqu’au 16 décembre et on prévoit qu’un projet de loi sera déposé d’ici le début de la nouvelle année.

L’AFPC compte participer à ces consultations pour consolider le droit à la négociation collective de ses membres. Elle veut s’assurer que la nouvelle loi :

  • ne permettra pas d’échappatoires. Lorsque des travailleurs syndiqués sont en grève ou en lock-out, aucune personne ne pourra prendre leur place, qu’elle soit nouvellement embauchée, temporaire, gestionnaire, membre d’une autre unité de négociation, étudiante ou employée ailleurs. Le travail arrêtera, point à la ligne;
  • imposera des amendes salées aux employeurs délinquants afin de les dissuader d’avoir recours aux briseurs de grève;
  • dictera des règles pour empêcher les employeurs qui anticipent une grève ou un lock-out de sous-traiter, transférer ou éliminer du travail après le début du processus de négociation;
  • prévoira des recours juridiques précis et expéditifs pour le dépôt de plaintes contre les employeurs qui enfreignent les règles.

Nous savons d’expérience que le meilleur moyen d’assurer la qualité des ententes et la stabilité des milieux de travail consiste à négocier collectivement, librement et équitablement sans que pèse sur nous la menace des briseurs de grève et des lois de retour au travail. Le recours aux briseurs de grève sème la discorde et exploite les travailleurs non syndiqués qui ont désespérément besoin d’un emploi.

Nous espérons que les consultations seront constructives et qu’elles mèneront à une loi robuste qui protégera les droits des travailleuses et travailleurs.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe PA : l’employeur ne démord pas de son offre salariale

Après une semaine de médiation, le gouvernement fédéral refuse de bonifier son offre salariale qui équivaudrait à une baisse de salaire pour près de 95 000 fonctionnaires du groupe PA aux prises avec une inflation record.

La nouvelle offre, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans. Le Conseil du Trésor n’a pas démordu de son offre durant la séance de médiation qui a eu lieu du 4 au 7 octobre.

Notre équipe a clairement fait savoir que ce n’était pas suffisant, et les membres de l’AFPC s’attendent à une entente juste et équitable qui protège leur pouvoir d’achat.

L’employeur demande toujours des concessions, mais ne propose rien pour régler les questions importantes aux yeux des membres du groupe PA, notamment les indemnités propres à leur groupe, l’amélioration des conditions de travail dans les centres d’appels, les rajustements salariaux ou la prime pour le personnel se servant des langues autochtones dans le cadre de ses fonctions.

Le Conseil du Trésor semble résolu à retarder les négociations et à tenir à l’écart nos principales revendications, faisant perdre du terrain à nos membres qui sont sans contrat depuis juin 2021. En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres du secteur public fédéral afin de serrer la vis à l’employeur pour qu’il négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications lors des audiences de la commission de l’intérêt public, dont les dates seront fixées cet automne par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. D’ici là, certains groupes seront en médiation au mois d’octobre :

  • SV : du 11 au 14
  • TC : du 18 au 21
  • EB : du 25 au 27.

Si les audiences de la CIP ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier leurs moyens de pression pour obtenir un contrat juste et équitable. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous! 

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.