Author Archives: Pierre St-Jacques

Négos du groupe FB : Mona Fortier a en main notre demande de retraite anticipée après 25 ans

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À la reprise des pourparlers, du 15 au 17 novembre, l’équipe de négociation du groupe FB a continué à négocier les améliorations qui importent le plus à nos membres.

Elle a insisté sur l’importance de la réforme de la retraite pour les membres FB de partout au pays. Il y a plus d’une décennie que l’AFPC-SDI prend tous les moyens possibles pour faire valoir cette priorité.

Lorsque nous avons présenté notre revendication, l’employeur a répondu qu’il ne trouvait pas approprié de se prononcer sur la question à cette étape, puisque le dossier était passé par les comités et qu’il appartenait maintenant à la présidente du Conseil du Trésor de trancher.

L’AFPC revendique, pour les membres du groupe FB, une option de retraite anticipée équitable (après 25 ans de service) qui soit comparable à celle dont jouissent d’autres fonctionnaires de la sécurité publique. Le gouvernement fédéral se penche enfin sur le dossier.

Vous pouvez contribuer à ces efforts en pressant la ministre Fortier de faire ce qui s’impose. Écrivez à votre députée ou député et à la Ministre pour leur rappeler que les membres du groupe FB méritent un régime de retraite équitable.

Autres grands enjeux

Entretemps, l’équipe a aussi discuté de la protection des travailleuses et travailleurs contre le harcèlement de la direction et l’abus de pouvoir à l’ASFC, et de nouvelles mesures pour éviter la reprise aléatoire des outils et la suspension sans solde pendant les enquêtes.

Nous avons été clairs : le télétravail doit avoir sa place dans la convention collective pour que celle-ci reflète la réalité de milliers de membres. Il est particulièrement important pour nos membres d’avoir un recours négocié quand la direction leur refuse le télétravail sans faire preuve de transparence, de cohérence et d’équité.

Nous avons aussi réclamé de nouveaux droits d’ancienneté qui seraient conformes aux protections standard offertes à la majorité du personnel des forces de l’ordre. D’autres discussions ont porté sur le temps mobilisé, notamment quand le personnel de la Division des opérations de l’exécution ne peut rentrer à la maison après un déploiement outre-mer ou quand des membres doivent rester sur le lieu de travail.

L’employeur, en revanche, a déposé une proposition qui affecterait grandement la sécurité d’emploi des membres en lui permettant d’annuler des offres d’emploi raisonnables en cas de situation excédentaire. L’équipe s’oppose à cette proposition inacceptable et continuera de réclamer une meilleure protection.

Prochaines étapes

L’équipe retournera à la table en décembre. Pour en savoir plus au sujet des revendications contractuelles, cliquez ici :

Pour ne rien manquer de la négociation, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Conférence nationale des femmes 2023 : inscrivez-vous !

La Conférence nationale des femmes de l’AFPC aura lieu en personne du 31 mars au 2 avril à Ottawa, sous le thème « Force, pouvoir et compassion : à nous de jouer! »

Vous êtes une membre en règle de l’AFPC? Pensez à vous inscrire à la conférence! En tant que déléguée, vous participerez à des ateliers et des séances plénières, débattrez de résolutions, et élirez deux femmes qui vous représenteront au congrès national de l’AFPC en 2024.

Consultez le site de l’AFPC pour vous inscrire.

Journée du souvenir trans : une invitation à mieux soutenir les personnes trans

Chaque année, le 20 novembre est l’occasion d’honorer la mémoire des personnes transgenres ayant perdu la vie dans des actes de violence dirigés contre elles et de faire connaître les problèmes persistants auxquels font face les personnes trans et de genre non conforme.

Gwendolyn Ann Smith, militante pour les droits trans, a créé cette journée en l’honneur de Rita Hester, une femme noire trans qui a été assassinée à Boston, en 1998. Un meurtre toujours non résolu. Encore aujourd’hui, de trop nombreuses personnes trans sont victimes de violence et subissent le même sort.

Le Congrès du travail du Canada (CTC) a mené une enquête nationale sur le harcèlement et la violence dans les milieux de travail canadiens. Les conclusions révèlent que les personnes trans, non binaires et de la diversité de genre sont plus souvent victimes de harcèlement et de violence au travail que leurs collègues. Par exemple, 73 % des répondantes et répondants issus de la diversité de genre ont vécu de la violence et du harcèlement sexuel, comparativement à 46 % des femmes et à 38 % des hommes.

Nous pouvons toutes et tous mieux soutenir nos proches et nos collègues trans en contribuant à rendre nos communautés et nos milieux de travail plus sûrs et plus inclusifs. Parce que les personnes trans méritent d’être traitées avec respect et bienveillance, comme tout autre être humain.

Renseignez-vous et passez à l’action

L’une des façons de rendre hommage aux personnes bispirituelles, trans et non binaires est d’utiliser un langage inclusif. Ainsi, cette année, l’AFPC a conçu le Guide sur le langage inclusif pour aider les membres, le personnel et les personnes élues à une charge de direction à s’exprimer et à s’adresser à autrui d’une manière qui respecte la grande diversité d’identités de genre à l’AFPC.

Pour s’assurer que les personnes trans ont le soutien nécessaire dans leurs milieux de travail, leurs syndicats et leurs communautés, le CTC a créé le guide Travailleuses et travailleurs en transition, destiné aux représentantes et représentants syndicaux et aux membres qui souhaitent contribuer à améliorer les droits des personnes trans.

Nous vous invitons à participer à une vigile virtuelle ou à trouver une activité organisée dans votre communauté à l’occasion de la Journée du souvenir trans.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Audits de vaccination contre la COVID-19 : FAQ

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

À l’automne 2021, les membres du personnel de l’ASFC ont été invités à remplir une attestation de vaccination, confirmant qu’ils avaient été vaccinés contre la COVID-19. L’obligation d’attester faisait partie de la Politique du Conseil du Trésor sur la vaccination contre la COVID-19 applicable à l’administration publique centrale, y compris à la Gendarmerie royale du Canada ; cette politique est entrée en vigueur le 6 octobre 2021.

La politique du Conseil du Trésor était très claire : bien que l’attestation soit suffisante pour démontrer la conformité au mandat de vaccination, elle pourrait faire l’objet d’une vérification subséquente. Autrement dit, les membres du personnel pouvaient être tenus, à un moment donné, de prouver qu’ils ont été vaccinés contre la COVID-19.

L’ASFC a récemment commencé son processus d’audit de la vaccination. Afin de répondre le plus efficacement possible aux nombreuses questions nos membres pourraient avoir, le SDI a préparé la foire aux questions (FAQ) suivante, qui regroupe de nombreuses questions à ce sujet.

Si cet audit avait été réalisé alors que les vaccinations étaient encore obligatoires, il aurait pu être considéré comme une mesure de santé et de sécurité. Nous sommes déçus que l’Agence ait choisi de remettre en question les attestations de son personnel à ce moment-ci, alors que cela ne peut se faire que dans une optique disciplinaire.

Nous invitons nos membres à consulter la foire aux questions ci-dessous et à contacter leurs représentantes syndicales et représentants syndicaux locaux pour toute question.


FAQ concernant les audits de vaccination

Le processus de vérification est entièrement aléatoire et est exigé par la politique de vaccination du Conseil du Trésor. La politique exige que tous les organismes gouvernementaux élaborent un processus de vérification des attestations. La plupart des organismes vérifient environ 5 % de toutes les attestations. À l’ASFC, cela signifie que 633 personnes seront visées à travers l’Agence.

Oui. La totalité des cadres (directeurs et plus hauts gestionnaires) ont déjà été interrogés et invités à présenter une preuve de vaccination. Les niveaux inférieurs de l’équipe de direction font partie de l’audit aléatoire de 5 %.

Non. L’audit vise uniquement les fonctionnaires qui ont attesté de leur statut vaccinal avant le 20 juin 2022.

Vous serez informé par votre responsable local si votre nom a été sélectionné au hasard pour un audit.

Si vous êtes sélectionné pour un audit, vous devrez présenter une preuve de vaccination. Cela signifie le code QR ou le certificat qui vous a été remis lorsque vous avez été vacciné. Si vous n’en avez plus de preuve, vous pouvez accéder à cette information en ligne dans la plupart des provinces et des territoires en utilisant votre numéro de carte santé.

Dans la plupart des cas, le fait de se conformer à l’audit n’entraînera aucune dépense. Vous ne devriez pas avoir besoin de consulter un professionnel de la santé, et vous devriez pouvoir accéder à vos dossiers et imprimer une copie de votre code QR en ligne. Si, toutefois, vous devez engager des dépenses supplémentaires, veillez à conserver un reçu et à soumettre une demande de remboursement. Soyez prêt à démontrer pourquoi vous n’aviez pas accès à ces informations sans engager ces frais.

L’employeur vous donnera deux semaines pour fournir la preuve de vaccination requise. Si vous avez besoin de plus de temps, parlez-en à votre responsable et expliquez-lui votre situation. Veillez à conserver une trace écrite de toute prolongation qui pourrait vous être accordée.

À moins que vous ne puissiez démontrer qu’il vous est impossible de fournir la preuve que l’employeur demande, un refus peut être considéré comme un aveu que vous n’êtes pas vacciné. Si vous avez attesté que vous êtes vacciné, mais que vous n’avez pas reçu les vaccins requis ou que vous ne pouvez pas prouver que vous vous êtes conformé au mandat de vaccination, la conséquence attendue est une mesure disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement.

Si vous pensez que l’employeur est de mauvaise foi ou que vous avez fait l’objet de harcèlement ou de discrimination, vous devez d’abord vous conformer et déposer un grief ensuite. Fournissez la preuve de votre statut vaccinal, puis adressez-vous à une représentante syndicale ou à un représentant syndical qui vous aidera dans la procédure de grief. Le processus de vérification lui-même ne peut toutefois pas faire l’objet d’un grief individuel.

Plan d’action de lutte contre le racisme : consultation des membres

Photo du drapeau du SDI

Chères et chers membres,

Vous avez peut-être reçu un courriel d’Environics Research (publicaffairs@environics.ca) vous invitant à participer au processus de consultation des membres commandé par l’Alliance de la Fonction publique du Canada dans le cadre de son Plan d’action de lutte contre le racisme.

En tant qu’organisation syndicale, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est déterminé à s’attaquer aux problèmes découlant du racisme et de la discrimination systémiques qui touchent les membres noirs, autochtones, asiatiques et racialisés. Les droits de la personne sont les droits des travailleuses et des travailleurs, et les principes d’inclusion, de diversité et d’équité font partie intégrante de notre mission primordiale qui consiste à faire avancer ces droits. Le plan d’action de l’AFPC de lutte contre le racisme vise à renforcer notre capacité à faire respecter ces principes à tous les paliers en examinant la façon dont nous servons et représentons les membres de tous les milieux. Le processus de consultation en cours joue un rôle clé en fournissant au syndicat l’apport nécessaire des membres pour y parvenir.

Le processus de consultation consiste en un court sondage de deux minutes. Les membres qui y participent peuvent aussi être invités à se joindre à un groupe de discussion subséquent pour partager leurs expériences plus en détail. Cette initiative de l’AFPC appuie le travail effectué par notre propre Comité des droits de la personne du SDI pour lutter contre le racisme et la discrimination – tant dans notre milieu de travail qu’au sein de notre propre syndicat – et nous vous encourageons fortement à y participer.

Aucune initiative n’est trop minime dans la lutte continue contre le racisme et la discrimination. Nous vous remercions à l’avance de prendre le temps de partager vos expériences et de nous aider à construire un mouvement syndical fort et inclusif.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI

Murray Star
Président, Comité permanent des droits de la personne du SDI