Author Archives: Pierre St-Jacques

Groupe SV : l’employeur ne démord pas de son offre

Après une semaine de médiation, le Conseil du Trésor n’a fait aucun effort pour trouver un terrain d’entente durant les négos pour les plus de 10 000 membres du groupe SV : il refuse de changer sa position sur les enjeux clés, en particulier sur les salaires équitables et les ajustements au marché.

La nouvelle offre salariale, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans. Le Conseil du Trésor n’a pas démordu de son offre durant la médiation qui a eu lieu du 11 au 14 octobre.

L’équipe du groupe SV a proposé que la question soit soumise à un arbitrage exécutoire dans l’éventualité où les parties ne parviendraient pas à s’entendre sur les ajustements du marché. L’employeur a rejeté cette proposition.

Notre équipe l’a dit clairement : combler l’écart entre les salaires des SV et ceux des personnes occupant des postes semblables en dehors de la fonction publique est la priorité de cette ronde. À moins que le gouvernement ne revienne à la table avec un nouveau mandat, nous continuerons de faire pression pour que cette question soit soumise à l’arbitrage exécutoire. Sinon, nous n’aurons d’autre choix que de régler le différend sur les lignes de piquetage.

Le gouvernement bloque la reprise des négos

Le Conseil du Trésor semble résolu à retarder les négociations et à tenir à l’écart nos principales revendications, faisant ainsi perdre du terrain à nos membres, qui sont sans contrat depuis juin 2021. En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres du secteur public fédéral afin de serrer la vis à l’employeur pour qu’il négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications aux audiences de la commission de l’intérêt public, dont les dates seront fixées cet automne par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. Si les audiences de la CIP ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier leurs moyens de pression pour obtenir un contrat juste et équitable. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Restez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer de l’évolution des négociations, vérifiez que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

ArriveCAN : Les agents frontaliers n’ont jamais été consultés, dit le président national du SDI au comité des opérations gouvernementales

Photo du drapeau du SDI

Le jeudi 20 octobre 2022, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes dans le cadre de l’étude du Comité sur l’application ArriveCAN.

S’adressant au Comité, le Président national du SDI a critiqué l’Agence, soulignant le manque total de consultation avec les agents de première ligne — tant dans le contexte d’ArriveCAN qu’en général. « Ce qui est peut-être le plus vexant au sujet d’ArriveCAN, c’est la façon dont l’application a été élaborée sans aucune consultation significative avec les agents de première ligne, et sans que l’on recherche un quelconque apport de leur part. Cela n’a pas été le cas lorsque l’idée a été proposée pour la première fois, ni lorsque l’application a été développée initialement, et certainement pas à aucun moment au cours de l’une des plus de 70 mises à jour que l’application a dû subir », a déclaré le président national au Comité, expliquant qu’il était « absurde » de développer une application conçue pour la première ligne sans impliquer ceux et celles qui servent à la frontière. Si cela avait été le cas, les agents auraient été en mesure de signaler les problèmes potentiels — ArriveCAN en ayant vu plus d’un — avant qu’ils ne surviennent.

« Comme poser du papier peint avant de couler les fondations »

Le président national du SDI a également souligné que la décision de financer le développement d’ArriveCAN aux dépens de questions plus urgentes, telles que la grave crise de dotation en personnel, était hautement problématique, la comparant à « poser du papier peint avant de couler la fondation » et soulignant qu’ « en choisissant d’investir des dizaines de millions de dollars dans ArriveCAN alors que ses services frontaliers manquent de personnel et sont surchargés de travail, le gouvernement fédéral joue tout simplement avec la capacité du Canada à maintenir une frontière sûre et qui fonctionne correctement. »

ArriveCAN n’est pas le seul problème

ArriveCAN n’est certainement pas unique à l’ASFC. Ce n’est qu’un exemple d’une longue série de solutions technologiques mal adaptées pour le long terme qui, en fin de compte, ne parviennent pas à améliorer la sécurité et l’efficacité frontalières de façon réelle : les kiosques d’inspection primaire, les portes électroniques, les déclarations à distance, etc. Ce que celles-ci ont également en commun, c’est qu’elles sont toujours élaborées sans la participation du personnel de première ligne qui travaille à la frontière.

« Ce que le gouvernement et l’ASFC peuvent apprendre de l’expérience d’ArriveCAN est que, s’ils veulent gérer efficacement et correctement notre frontière, tout en s’assurant de la solidité des projets conçus à cette fin, ils doivent compter sur l’expertise des agents frontaliers de première ligne et la solliciter de manière significative », a conclu Mark Weber. « Nos membres sont fiers du travail qu’ils accomplissent, ils sont fiers de servir les Canadiennes et les Canadiens, et je sais qu’ils sauteraient sur l’occasion d’aider à améliorer nos processus frontaliers. »

Un enregistrement de la réunion du Comité peut être visionné ici.

Changements à l’équipe de négociation du groupe FB

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Depuis sa formation plus tôt cette année, notre équipe de négociation FB a connu quelques changements dans sa composition. L’équipe de négociation actuelle est donc composée des membres suivants :

Brea Baresinkoff, Michael William Fraser, Marjorie Gavel, Sophie Martin, Jacqueline Monk, Lisa Morgan, Keith Palmer, Shane Paul, Stewart Saunderson et Jordan Smith.

Morgan Gay et Darren Pacione restent respectivement en tant que négociateur et agent de recherche.

Bienvenue aux nouveaux membres et merci à toute l’équipe pour le travail que vous accomplissez au nom des membres du groupe FB.

Groupe TC : aucun progrès sur les principales revendications malgré la médiation

Après une semaine de médiation, le gouvernement fédéral s’obstine à offrir l’équivalent d’une baisse de salaire pour près de 11 000 fonctionnaires du groupe TC aux prises avec une inflation record et une éventuelle récession.

La nouvelle offre, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans, et le Conseil du Trésor n’en a pas démordu durant la séance de médiation qui a eu lieu du 17 au 21 octobre.

Les négociateurs du groupe TC ont clairement fait savoir que cette offre est inacceptable et qu’ils veulent une entente juste et équitable.

Le gouvernement exige des concessions et ne propose rien pour régler les questions importantes aux yeux des membres du groupe TC, notamment les nombreuses indemnités qui garantiraient une rémunération équitable à nos membres.

En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres de la fonction publique fédérale. L’objectif : serrer la vis pour que l’employeur négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications lors des audiences des commissions de l’intérêt public établies par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. Les audiences se tiendront du 28 novembre au 1er décembre pour les enjeux communs et le 9 décembre pour le groupe TC.

Si ces audiences ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier les moyens de pression pour obtenir gain de cause. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts :

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le télétravail à l’ASFC : Réponse au modèle de travail hybride de l’Agence

Photo du drapeau du SDI

Chères et chers membres,

Au cours des dernières semaines, la mise en œuvre du nouveau modèle de travail hybride par l’ASFC a une fois de plus démontré l’incapacité de l’Agence à évaluer correctement les besoins de son personnel — et à le consulter — avant d’appliquer des changements de politique radicaux. Alors que la nuance et la flexibilité auraient dû relever du bon sens, la préférence de l’Agence pour une approche simpliste et inadaptée suscite de vives inquiétudes, et nous n’avons pas ménagé nos efforts pour rappeler l’employeur à l’ordre.

Ce que beaucoup d’entre vous nous ont rapporté est troublant. On vous a demandé de retourner au bureau avec très peu de préavis et sans aucune explication claire ou cohérente sur la raison pour laquelle il était nécessaire de le faire. Le manque incontestable d’intérêt de la part de l’Agence à poursuivre un processus de consultation qui aurait tenu compte à la fois des exigences de service de l’ASFC et des besoins de ses employés — ou même à émettre des directives complètes aux gestionnaires — avant de mettre en œuvre cette politique est encore plus flagrant.

Dans l’état actuel des choses, il est évident que le modèle de travail hybride de l’Agence est appliqué sans aucun sens, certains lieux de travail allant jusqu’à justifier la présence obligatoire en personne par le besoin de « socialiser autour du refroidisseur d’eau ».

En fin de compte, la triste mais non surprenante réalité est que tout cela va à l’encontre des directives du Secrétariat du Conseil du Trésor sur le télétravail et un effectif hybride, et que tout cela aurait pu être évité si l’Agence n’avait pas choisi, une fois de plus, de se soustraire à sa responsabilité de consulter à la fois le syndicat et le personnel.

Cette situation a fait l’objet d’une grande partie des discussions au cours de la récente réunion du Bureau national de direction du SDI, et nous travaillons à ce que vos préoccupations soient prises en compte par différents moyens, y compris la possibilité de déposer des griefs si cela s’avère nécessaire. L’AFPC s’est également engagée à faire un suivi sur cette question auprès du Conseil du Trésor, et le télétravail demeure une priorité majeure à la table de négociation. Notre objectif est clair : l’Agence doit non seulement expliquer clairement pourquoi, comment et quand un employé doit se présenter au travail avant de mettre en œuvre tout type de régime de travail hybride, mais elle doit aussi être véritablement à l’écoute des besoins et des préoccupations de son effectif.

Il peut s’agir d’un processus complexe, mais c’est la seule façon de garantir que son personnel soit traité de manière juste et équitable. Beaucoup d’entre vous ont travaillé à distance tout au long de la pandémie de la COVID-19, s’en acquittant admirablement et continuant à servir le public canadien dans le respect des normes les plus strictes sans aucune interruption de service, faisant du télétravail une réussite. Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est incroyablement fier du travail que vous accomplissez, et nous sommes là pour veiller à ce que vous soyez traités d’une manière digne de votre dévouement à vos fonctions. N’hésitez pas à vous adresser à la présidente ou au président de votre succursale si vous avez besoin d’aide ou de conseils à ce sujet — nous sommes là pour vous aider.

Plus d’informations suivront selon l’évolution de la situation.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration