Author Archives: Pierre St-Jacques

Ouragan Fiona : le SDI fera un don de 10 000 $ à la Croix-Rouge canadienne

Photo du drapeau du SDI

Le 24 septembre 2022, à la lumière des graves répercussions de l’ouragan Fiona sur les communautés de la région de l’Atlantique et du golfe du Saint-Laurent, le Bureau national de direction du SDI a voté en faveur d’un don de 10 000 $ à la Croix-Rouge canadienne. Les membres du Bureau national de direction espèrent que cette contribution viendra aider celles et ceux qui font face à des difficultés et à des défis suite à l’ouragan.

Déclaration concernant l’ouragan Fiona dans la région de l’Atlantique et au Québec

Photo du drapeau du SDI

Réunis à Ottawa cette semaine, les membres du Bureau national de direction du Syndicat des Douanes et de l’Immigration ont exprimé leur solidarité avec leurs collègues du SDI et avec les centaines de milliers de personnes qui sont présentement privées d’électricité ou autrement touchées par l’ouragan Fiona.

Cette tempête brutale, la plus dévastatrice des dernières années pour plusieurs communautés, a forcé de nombreux résidents à quitter leur maison pour chercher refuge ailleurs, laissant la région de l’Atlantique et certains endroits au Québec durement secoués par un nombre de lignes électriques abattues, de routes emportées, d’inondations et de bâtiments endommagés.

Aux personnes touchées, sachez que vous êtes dans nos pensées. Nous souhaitons également exprimer notre gratitude et notre soutien aux intervenantes et intervenants de première ligne et aux services d’urgence qui sont actuellement à pied d’œuvre dans les régions touchées. À défaut de pouvoir vous appuyer en personne, nous sommes néanmoins de tout cœur avec vous.

Groupe TC : du nouveau sur les taux de rémunération des EG obtenus à l’arbitrage

En janvier dernier, l’AFPC a obtenu l’augmentation des taux des membres du Soutien technologique et scientifique (EG) du groupe des Services techniques (TC), assurant la parité avec leurs homologues de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Depuis, le Conseil du Trésor refuse de verser les sommes dues avant que l’AFPC et le gouvernement renouvellent la convention collective.

À notre avis, cette position contrevient manifestement à la décision arbitrale et nous sommes retournés voir l’arbitre pour forcer le Conseil du Trésor à s’exécuter sans plus tarder. Il y a longtemps que le gouvernement aurait dû combler cet écart; il ne peut pas refuser de verser les sommes qu’il doit aux travailleuses et travailleurs.

Malheureusement, l’arbitre s’est rangé aux arguments de l’employeur, ce qui veut dire que nos membres EG devront attendre la fin des négociations actuelles avec le Conseil du Trésor pour recevoir les sommes qui leur reviennent. Cela dit, le nouvel échelon de 1,5 % que nous avons gagné en juin dernier sera pleinement rétroactif.

Cette décision arbitrale ne change en rien ce que l’AFPC cherche à obtenir à la table de négociation.

Les négociations ont atteint un point mort lorsque le Conseil du Trésor s’est entêté à nous offrir des augmentations lamentables, malgré l’envolée du coût de la vie au Canada. Une première séance de médiation pour la table des enjeux communs a eu lieu du 12 au 14 septembre et la seconde se tiendra du 20 au 23. Les dates de médiation du groupe TC seront fixées sous peu.

Consultez notre trousse de négociation pour vous renseigner sur les négos en cours, les enjeux les plus importants et la façon de vous impliquer.

N’oubliez pas de mettre à jour vos coordonnées afin de ne rien manquer des négos du groupe TC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Fête du Travail 2022 : ne faites pas que dire merci à votre syndicat, engagez vous!

Le mouvement syndical canadien se bat depuis longtemps pour obtenir des salaires décents, de meilleures conditions de travail et une meilleure protection d’emploi pour les travailleuses et les travailleurs.

Et les gains remportés au fil des ans sont considérables.

La semaine de travail de cinq jours et les journées de travail de huit heures? C’est aux milliers de syndicalistes, de travailleurs et de travailleuses descendus dans les rues au printemps 1872 que nous les devons.

Si nous bénéficions aujourd’hui de congés parentaux, qui nous permettent de passer du temps avec notre famille dans les moments les plus importants, c’est parce que jamais les syndicats n’ont baissé les bras lorsqu’il était question du droit des femmes.

Aujourd’hui, nous avons le droit de refuser un travail dangereux. Nous avons notre mot à dire au sujet de la sécurité au travail. Tout ça, c’est grâce aux syndicats, qui ont été les précurseurs de la réforme en matière de santé et de sécurité au travail.

Établissement du salaire minimum. Rémunération des heures supplémentaires. Indemnité de congé annuel. Mesures de protection contre la discrimination et le harcèlement. Voilà comment le mouvement syndical canadien a contribué à faire de notre pays un endroit où il fait bon vivre et travailler.

De nouveaux défis à relever

Mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Tandis que de nouveaux défis font surface, d’autres perdurent, même après des décennies de lutte.

Lorsque la pandémie est venue chambouler notre quotidien, notre façon de travailler, nous nous sommes adaptés. Nous avons pris les mesures nécessaires pour pouvoir travailler en toute sécurité, au bureau comme à la maison.

En cette période où l’inflation atteint des sommets inégalés, où tout coûte plus cher et où les sociétés richissimes continuent de s’en mettre plein les poches et affichent des profits records, à la table de négociation, les syndicats ne ménagent aucun effort pour obtenir des salaires décents pour leurs membres.

Les syndicats s’efforcent d’éliminer les obstacles systémiques auxquels les personnes noires, autochtones, asiatiques et autres personnes racialisées se butent encore aujourd’hui, qu’il s’agisse de pratiques d’embauche discriminatoires ou de possibilités de perfectionnement professionnel limitées, sans oublier leur sous-représentation dans les rangs de la direction.

En ces temps difficiles, force est de constater que, plus que jamais, nous avons besoin de salaires équitables, de bonnes conditions de travail et de milieux de travail inclusifs, non seulement pour les personnes syndiquées, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs au pays.

Afin de réaliser de tels gains, nous devons nous mobiliser et travailler ensemble. L’union fait la force : l’AFPC compte plus de 230 000 membres, et des milliers d’autres y adhèrent chaque année. Ensemble, nous pouvons obtenir les changements que nous revendiquons dans nos lieux de travail.

Cette année, à l’occasion de la fête du Travail, ne faites pas que remercier votre syndicat : passez à l’action et engagez-vous!

Pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Phénix : l’AFPC conteste officiellement le recouvrement des trop-payés

L’AFPC a déposé des griefs de principe contre le Conseil du Trésor, Parcs Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour leur mauvaise gestion du recouvrement des montants versés en trop aux fonctionnaires en raison des ratés de Phénix.

On se souviendra qu’à l’automne 2021, le Centre des services de paye de la fonction publique a mis en place une procédure de recouvrement des trop-payés qui, selon le gouvernement, ont été versés à des milliers de fonctionnaires fédéraux en 2016. Ayant six ans pour commencer à récupérer ces sommes, le gouvernement s’est empressé de procéder au recouvrement, ce qui a entraîné d’importantes erreurs.

Nous reconnaissons que certains membres ont effectivement une dette. Dans bien des cas, toutefois, le calcul du trop-payé repose sur des données inexactes, désuètes et invérifiables. Bien des personnes ne savaient même pas qu’elles avaient été surpayées avant d’en être avisées, des années plus tard.

L’AFPC croit que la stratégie de recouvrement du gouvernement enfreint les conventions collectives en vigueur. Les griefs déposés demandent que l’employeur :

  • respecte les ententes collectives;
  • fournisse suffisamment d’information aux membres sur les sommes en jeu avant de procéder à leur recouvrement;
  • effectue le rapprochement du dossier de paye avant d’envoyer un avis de recouvrement;
  • rembourse tous les montants recouvrés indûment.

L’AFPC continuera d’aider les membres aux prises avec ce casse-tête. Si vous avez reçu un avis de recouvrement d’un trop-payé Phénix et ne savez pas quoi faire, consultez nos recommandations.

Si vous avez des questions ou avez besoin d’aide, communiquez avec notre équipe d’intervention Phénix en sélectionnant « Trop-payés Phénix » dans le menu déroulant « Sujet du message ».

Cet article provient du site de l’AFPC.