Author Archives: Pierre St-Jacques

Aperçu du congrès 2022 de l’AFPC

Le congrès national triennal de l’AFPC 2022 se déroulera en mode virtuel les 26 et 27 mai et du 30 mai au 3 juin.

Le congrès national de l’AFPC est bien différent des autres activités de notre syndicat. Tous les trois ans, plus de 500 membres provenant des quatre coins du Canada se rassemblent pour discuter et déterminer l’orientation de notre syndicat.

Toutefois, la pandémie nous a obligés à nous adapter et à apporter quelques changements.

Le congrès 2021 ayant été reporté en raison de la pandémie, les décisions prises au présent congrès détermineront la voie à suivre pendant les deux prochaines années, cycle plus court que les trois ans habituels, mais d’une importance cruciale.

Cette année, le congrès se déroulera en mode virtuel pour assurer la santé et la sécurité des membres et du personnel ainsi que celles de leurs communautés et de leurs familles.

Malgré ces changements, l’objet du congrès demeure inchangé.

Aperçu du congrès 2022

  • Débat des résolutions portant sur nos initiatives, nos campagnes et les changements dans notre structure et nos règles.
  • Examen de notre situation financière et approbation du budget des deux prochaines années.
  • Élection de la présidence nationale, de la vice-présidence exécutive nationale et de la vice-présidence exécutive nationale suppléante pour un mandat de deux ans.
  • Rétrospective de nos victoires et de nos réalisations des quatre dernières années.
  • Allocution de Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.

Pour les dernières nouvelles du congrès :

Cet article provient du site de l’AFPC.

Temps d’attente aux aéroports : l’ASFC et le ministre Mendicino doivent assurer un nombre adéquat d’agents aux douanes

Avion vu d'en haut

OTTAWA, le 18 mai 2022 — Alors que les voyageurs qui arrivent aux aéroports internationaux du pays continuent de rencontrer d’importants temps d’attente, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) demande au ministre de la Sécurité publique et à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) d’augmenter le nombre d’agents des services frontaliers affectés à la section voyageurs dans les aéroports canadiens afin d’alléger la pression sur le personnel des aéroports et sur les voyageurs.

« Il est absolument irresponsable de la part du gouvernement fédéral de tolérer la situation actuelle », a déclaré Mark Weber, président national du SDI. « Ces retards sont une source de frustration pour tout le monde et contribuent à l’encombrement considérable d’aéroports déjà très occupés. Le ministre Mendicino et l’ASFC doivent augmenter le nombre d’agents frontaliers en poste et revoir l’infrastructure en place afin d’accélérer le traitement des voyageurs. »

Cette situation était prévisible : au cours de la dernière décennie, le nombre d’agents affectés au traitement des voyageurs a grandement chuté. À l’heure actuelle, rien qu’à l’aéroport international Pearson de Toronto, le SDI estime que moins de 300 agents sont actifs dans la section voyageurs, soit près de la moitié du nombre nécessaire pour traiter les voyageurs en temps opportun, et bien moins que le nombre d’agents présents il n’y a que six ans. La situation n’est pas unique à Toronto : Vancouver et Montréal font face à des problèmes similaires au niveau du personnel.

« La réalité est qu’il est fort probable que même avec l’éventuelle levée des mesures de santé publique actuelles, d’importants délais persisteront, non seulement en raison du manque criant d’agents à presque tous les niveaux à la frontière, mais aussi en raison d’une dépendance excessive à l’égard de technologies inefficaces », a expliqué Mark Weber, ajoutant que le syndicat estime qu’un agent peut traiter un voyageur deux fois plus vite que les bornes d’inspection primaire automatisées.

En période d’affluence, ces bornes monopolisent également un espace qui pourrait autrement être occupé par les voyageurs qui attendent de passer aux douanes, entraînant ainsi un débordement de voyageurs en dehors de la zone des douanes. De plus, beaucoup ont remarqué que l’application ArriveCan rend le processus plus complexe pour les voyageurs, ce qui ajoute aux temps d’attente déjà importants. Bien que ces deux technologies aient leur rôle à jouer, elles ne peuvent remplacer l’expertise d’un agent qualifié, et viennent compromettre à bien des égards la sécurité du pays.

En bout de ligne, il ne faut pas être surpris par les temps d’attente importants à l’arrivée des voyageurs quand peu d’agents sont assignés à l’inspection primaire et que plusieurs guichets sont vides. Avec les voyages qui reprennent en force, la situation risque d’empirer, et la solution principale est d’assurer qu’un nombre adéquat de personnel frontalier soit assigné à l’inspection des voyageurs.

Négos avec le Conseil du Trésor : l’AFPC déclare l’impasse devant une offre salariale insultante

Après près d’une année de pourparlers avec le Conseil du Trésor, nous avons pris la décision difficile de déclarer l’impasse pour plus de 120 000 membres des groupes PASVTC et EB.

Cette semaine, nous avons déposé une demande de conciliation à la commission des relations de travail et nous prévoyons intensifier nos moyens de pression d’un bout à l’autre du pays cet été afin de parvenir rapidement à une entente juste et équitable.

Chaque ronde de négociations est importante, mais celle-ci est particulièrement cruciale. Pourquoi? Parce qu’au cours des deux dernières années, la pandémie a chamboulé notre mode de vie et notre façon de travailler, et les nouvelles conventions collectives doivent le refléter. C’est sans parler du coût de la vie, qui augmente à une vitesse fulgurante.

Ce que nous voulons : améliorer les conditions de travail de nos membres afin que personne ne soit laissé de côté. Nous avons besoin de plus de flexibilité en ce qui concerne le télétravail afin de mieux concilier le travail et la vie personnelle. Au sortir de la pandémie, nous voulons des milieux de travail plus inclusifs, des emplois stables et des salaires qui tiennent compte du taux d’inflation.

Malheureusement, le Conseil du Trésor n’a montré aucun respect pour nos membres à la table de négociation, faisant complètement fi des questions qui leur tiennent le plus à cœur. Il a notamment balayé du revers de la main l’idée d’offrir une formation sur la santé mentale, sur le racisme et sur la discrimination dans toute la fonction publique fédérale.

Ce qu’il souhaite : nous soutirer des concessions concernant les changements technologiques, les mesures disciplinaires, les congés et le réaménagement des effectifs – des changements qui auront une incidence néfaste sur les travailleuses et travailleurs.

Pour couronner le tout, il a offert des augmentations de salaire de 1,75 % par année en moyenne sur quatre ans (2021-2025) – une offre insultante qui ne tient aucunement compte du taux record d’inflation.

Si le gouvernement s’attend à ce que ceux et celles qui ont aidé les Canadiennes et Canadiens à traverser la pandémie fassent les frais de la reprise économique, il va frapper un mur.

Vous ne méritez rien de moins qu’un contrat de travail juste et équitable et nous comptons sur votre soutien au cours des prochains mois pour défendre vos intérêts.

La grève, c’est toujours le dernier recours, mais si c’est ce que ça prend pour décrocher le contrat de travail que vous méritez, alors c’est exactement ce qu’on fera. Le moment est venu de se préparer, de se mobiliser et d’être prêts à passer à l’action.

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national de l’AFPC

Cet article provient du site de l’AFPC.

Saison de la Fierté : l’AFPC ouvre le bal avec sa trousse sur le langage inclusif

Adopter un langage inclusif, c’est valoriser les gens et les accueillir au sein de notre syndicat, du mouvement syndical et de nos collectivités. C’est à la fois montrer que l’inclusion nous tient à cœur et favoriser l’équité entre tous les genres.

Le 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, nous lancerons fièrement la Trousse sur le langage inclusif de l’AFPC. La Journée, qui coïncide avec le début de la saison de la Fierté, est l’occasion de célébrer le militantisme et la résilience des communautés LGBTQ2.

Nous avons conçu la trousse pour aider les membres, la direction du syndicat et le personnel à être respectueux et fiers de nos identités de genre uniques et diversifiées.

Selon les résultats du Sondage de 2020 auprès des fonctionnaires fédéraux, 21 % des personnes de genre divers ont indiqué qu’elles étaient victimes de harcèlement au travail, comparativement à 10 % des hommes et 11 % des femmes. Les milieux de travail ne sont donc pas encore des endroits sûrs pour les personnes transgenres, bispirituelles et non binaires.

Tous les gens, peu importe leur identité de genre, devraient se sentir appuyés et en sécurité. La trousse propose des gestes simples, mais tangibles que nous pouvons poser pour être plus inclusifs, car respecter le choix des pronoms et l’identité de genre est l’affaire de tout le monde.

La trousse découle de la résolution GEN 100 sur les termes neutres, adoptée au congrès national triennal de 2018. La résolution demandait à l’AFPC « [d’utiliser] des termes plus intégrateurs » et de « [sensibiliser] les membres à l’importance du principe d’inclusion dans les salutations ».

Vous pouvez aussi télécharger et imprimer une fiche concise sur le langage inclusif, à afficher sur le babillard du syndicat au travail ou à distribuer lors d’activités. Cette fiche donne un aperçu du sujet aux lecteurs et lectrices et les incite à découvrir la trousse.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Journée de l’ourson témoin : appuyons les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations

Le 10 mai, nous célébrons la Journée de l’ourson témoin pour faire connaître le Principe de Jordan. Ce principe centré sur l’enfant, qui est aussi une règle de droit, a été nommé en mémoire de Jordan River Anderson. Il inscrit le droit des enfants des Premières Nations aux mêmes services sociaux, éducatifs et de santé que l’ensemble de la population canadienne.

Nous sommes heureux de constater que le budget fédéral 2022 comprend une section sur le Principe de Jordan et propose d’investir 4 milliards de dollars sur six ans afin que les enfants des Premières Nations continuent de recevoir l’aide dont ils ont besoin. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport au budget de l’an dernier, qui faisait à peine mention du Principe de Jordan et ne proposait que de vagues engagements à l’égard de ces enfants.

Malheureusement, il est aussi facile de faire des promesses que d’y manquer.

C’est pourquoi nous continuerons à suivre le dossier de près et nous attendons du gouvernement qu’il respecte ses engagements. La protection des peuples autochtones et la défense de leurs droits, c’est l’affaire de tout le monde, surtout lorsqu’il s’agit des enfants.

Comme l’ourson témoin, montrez votre soutien

L’AFPC est fière d’être l’un des premiers syndicats à marquer cette journée tous les ans. Elle invite ses membres à prendre part à des activités qui favorisent la réconciliation et l’équité.

Vous pouvez, entre autres, appuyer le travail de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada en écrivant à votre député pour lui demander d’appuyer le Plan de Spirit Bear, grâce auquel nous pourrions mettre fin aux injustices vécues par les enfants et les familles des Premières Nations qui vivent dans les réserves et les territoires.

Renseignez-vous sur le Principe de Jordan en visionnant le documentaire Jordan River Anderson, The Messenger, de la talentueuse cinéaste autochtone Alanis Obomsawin (en anglais seulement). Vous découvrirez comment la vie Jordan a inspiré la lutte pour le droit des enfants inuits et des Premières Nations aux services dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin.

Visitez le site Web de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada pour découvrir comment marquer la Journée de l’ourson témoin en informant, en sensibilisant et en agissant.

Cet article provient du site de l’AFPC.