Author Archives: Pierre St-Jacques

Négos du groupe TC : la frustration monte

Le Conseil du Trésor a de nouveau ignoré les revendications de l’AFPC lors des pourparlers avec l’équipe de négociation des Services techniques du 22 au 24 mars.

Les tactiques dilatoires du Conseil du Trésor sont un manque de respect envers les fonctionnaires. Voilà plusieurs mois que l’employeur se présente à la table les mains vides et esquive les revendications de l’AFPC, un comportement à la fois inacceptable et insultant envers les membres du groupe TC qui continuent de braver la crise sanitaire pour servir la population canadienne.

Pour comble d’insulte, les miettes que propose le Conseil du Trésor ne sont rien d’autre que des concessions déguisées sous des modalités de travail flexibles. Ses propositions permettraient en fait aux gestionnaires de modifier les horaires ou d’exiger que le personnel de jour travaille par quarts avec peu de préavis. En somme, il propose d’accorder aux gestionnaires une plus grande latitude pour l’établissement des horaires, et ce, au détriment des travailleuses et travailleurs.

L’AFPC s’attend à ce que le Conseil du Trésor dépose son offre salariale à la table des enjeux communs du 29 au 31 mars.

Au moment de négocier les enjeux communs en novembre, nous avons demandé des augmentations de 4,5 % par année pour tous les membres relevant du Conseil du Trésor.

Consultez les revendications salariales de l’AFPC

L’équipe de négociation propose également plusieurs avancées importantes pour les membres, dont des protections pour les horaires de travail, des améliorations au chapitre des heures supplémentaires et l’examen de la structure des groupes professionnels afin de corriger les défaillances de longue date du système de classification.

L’équipe du groupe TC continuera de revendiquer des salaires équitables, un meilleur système de classification et des conditions de travail raisonnables pour tous les membres du groupe.

Exprimez concrètement votre soutien et passez à l’action!

Votre appui est essentiel au succès des pourparlers. Les négociations ont atteint un point crucial. Il est donc plus important que jamais de s’impliquer et d’exercer des pressions sur le gouvernement pour qu’il se présente à la table prêt à négocier des salaires et des conditions de travail équitables.

Participez à la table ronde sur les salaires équitables le 12 avril en compagnie de notre superbe sélection de panélistes.

Inscrivez-vous dès maintenant à la journée d’action du 14 avril. Ce qui se passera ce jour-là : des membres d’un bout à l’autre du pays inonderont les boîtes vocales des députés et des ministres pour inciter l’employeur à se retrousser les manches à la table de négociation.

Manifestez votre soutien en affichant nos fonds d’écran et en discutant des négociations avec vos collègues à l’aide de notre trousse d’information.

Et pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Négos du groupe PA : le gouvernement freine les pourparlers

Le Conseil du Trésor a continué de ralentir les négociations avec le groupe PA (Services des programmes et de l’administration) lors des rencontres du 22 au 24 mars.

L’équipe des PA avait déposé un cahier de revendications simplifié en février afin d’accélérer le processus, mais le Conseil du Trésor n’a pas voulu s’avancer.

L’AFPC s’attend à ce que le Conseil du Trésor présente son offre salariale à la table des enjeux communs du 29 au 31 mars.

À la table des enjeux communs en novembre, l’AFPC avait demandé des augmentations de 4,5 % par année pour tous ses membres qui relèvent du Conseil du Trésor. En février, l’équipe des PA a également revendiqué des rajustements et des indemnités pour certaines classifications du groupe.

Enjeux communs

L’équipe des enjeux communs a elle aussi rencontré les représentants du Conseil du Trésor en février pour discuter des questions qui touchent l’ensemble des unités de négociation, notamment la conciliation travail-vie personnelle, les salaires et les nouveaux protocoles d’entente. Pour plus de détails, consultez la mise à jour sur les enjeux communs.

Pour vous impliquer et ne rien manquer…

Participez à la table ronde sur les salaires équitables le 12 avril en compagnie de notre superbe sélection de panélistes.

Inscrivez-vous dès maintenant à la journée d’action du 14 avril. Ce qui se passera ce jour-là : des membres d’un bout à l’autre du pays inonderont les boîtes vocales des députés et des ministres pour inciter l’employeur à se retrousser les manches à la table de négociation.

Servez-vous de notre trousse pour demeurer au courant des enjeux importants et vous mobiliser tout au long des négociations.

Enfin, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres pour ne rien manquer des négociations de votre prochain contrat de travail.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le congé 699 : une victoire pour l’AFPC

Les fonctionnaires fédéraux les plus touchés par la pandémie remportent une grande victoire : un conseil d’arbitrage a conclu que le Conseil du Trésor ne pouvait pas les obliger à épuiser leurs autres congés avant d’utiliser le congé 699 pour toute absence au travail liée à la COVID-19.

Cette décision signifie que les membres de l’AFPC ayant déposé des griefs individuels concernant le congé 699 — pour avoir été forcés d’utiliser d’autres congés, comme leurs congés de maladie, annuels ou pour obligations familiales — peuvent maintenant demander la remise des journées dans leur banque.

La main de fer du Conseil du Trésor pendant la pandémie

Selon la disposition relative au congé 699, il s’agit d’un « autre congé payé » que les membres peuvent demander auprès de leur gestionnaire lorsqu’ils sont dans l’incapacité de travailler pour des raisons indépendantes de leur volonté. C’est une catégorie distincte des congés de maladie et des vacances.

Les membres de l’AFPC comptaient sur le congé 699 pour composer avec les changements radicaux qu’avait apportés la pandémie dans leur vie professionnelle. Les parents n’avaient souvent d’autres choix que de demander un congé 699 lorsque les écoles et les garderies étaient fermées ou que l’enseignement se faisait à distance, mais le gouvernement en a fortement restreint l’utilisation.

Ces restrictions ont touché de manière disproportionnée les groupes marginalisés les plus durement frappés par la pandémie, comme les femmes, les travailleuses et travailleurs noirs, autochtones et racialisés, les personnes ayant un handicap, occupant un poste à haut risque ou ayant des obligations familiales.

L’AFPC a déposé plusieurs griefs de principe contre le Conseil du Trésor, l’ACIA et d’autres organismes qui ont restreint l’utilisation du congé 699. Deux de ces griefs ont ensuite été portés devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

La Commission a conclu que la directive relative au congé 699 contrevenait à la convention collective de l’AFPC en exigeant que les employés épuisent d’autres congés pour avoir droit au congé 699. La Commission a jugé qu’elle imposait un fardeau injuste aux membres et enfreignait leur convention collective.

Quant à la question du congé parental, la Commission a conclu que le refus du congé 699 aux parents ayant « choisi » de ne pas envoyer leurs enfants à l’école ou à la garderie n’est ni discriminatoire ni une violation de la convention collective. La Commission a également statué que, malgré le droit des parents de choisir de garder leurs enfants à la maison, il s’agissait d’un choix et non d’un droit protégé par les lois sur les droits de la personne. L’AFPC étudie cet aspect de la décision pour dégager des motifs potentiels d’examen judiciaire, étant donné que les parents avaient très peu d’options pour la garde d’enfants pendant la pandémie. Elle examine aussi la jurisprudence en matière de droits de la personne sur la question du genre et du statut familial.

Demandes du congé 699

Si vous ne pouvez pas travailler à cause de la COVID-19, continuez à demander un congé 699. Si votre demande est refusée ou que vous devez obligatoirement prendre un autre type de congé, communiquez immédiatement avec le bureau régional de l’AFPC ou avec l’agente ou l’agent des relations de travail de votre Élément. Nous vous aiderons à déterminer si un grief individuel ou collectif devrait être déposé, notamment pour toute discrimination fondée sur le genre, le statut familial ou un handicap.

Obtenez les dernières nouvelles sur le congé 699 et d’autres enjeux importants en mettant vos coordonnées à jour et en vous inscrivant à notre liste de diffusion.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Vaccination obligatoire au fédéral : l’AFPC dépose des griefs de principe

PSAC logo SCFP

L’AFPC demeure convaincue que la vaccination est une mesure de santé publique essentielle à la protection de nos milieux de travail et de vie. Cela dit, elle croit que l’assouplissement progressif des mesures sanitaires partout au pays doit donner lieu à un examen attentif de la politique de vaccination du gouvernement fédéral et de son application.

La pandémie a évolué, comme l’état des connaissances, et nous croyons que le congé non payé pour le personnel qui n’est pas vacciné est devenu une mesure administrative sévère, voire disciplinaire, qui n’a pas lieu d’être.

L’AFPC a déposé des griefs de principe au nom de tous ses membres de la fonction publique fédérale qui ont été placés en congé non payé à cause de leur statut vaccinal, qu’ils travaillent pour le Conseil du Trésor, l’Agence du revenu du Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments ou Parcs Canada.

À titre de réparation, nous avons demandé qu’une compensation soit versée aux membres qui continueront à être placés en congé non payé à cause de la politique du gouvernement.

Le dépôt des griefs de l’AFPC coïncide avec l’examen de la politique de vaccination que doit mener le gouvernement six mois après sa mise en œuvre.

Tout au long de la pandémie, nous avons soutenu nos membres dont les droits ont été brimés à cause de leur statut vaccinal.

L’AFPC poursuit sa collaboration avec le gouvernement pour que le mandat vaccinal fédéral reflète les directives de santé publique les plus à jour, tout en protégeant la santé, la sécurité et les droits de ses membres.

Les griefs de principe pour les fonctionnaires en télétravail toujours actifs

En décembre dernier, l’AFPC a déposé un grief de principe pour les membres du Conseil du Trésor en télétravail, puis un second pour ceux de l’ARC il y a quelques semaines. Même si le plus récent grief inclut tous les travailleurs et travailleuses, qu’ils soient ou non en télétravail, la représentation de ces deux premiers griefs se poursuit.

Au moment de les déposer, nous avons soutenu que le gouvernement fédéral abusait de son pouvoir en plaçant les télétravailleurs qui ne sont pas vaccinés en congé non payé, alors qu’il était peu probable qu’ils retournent un jour à leur lieu de travail désigné et qu’ils ne représentaient aucun réel danger pour la santé et la sécurité professionnelles.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Journée internationale des femmes 2022

Image stylisée représentant des femmes avec les mot "journée internationale des femmes"

La place d’une femme est dans son syndicat

Le 8 mars est la Journée internationale des femmes (lien en anglais), consacrée à la célébration des réalisations historiques, culturelles et politiques des femmes.

En ce jour, le Comité national des femmes du SDI aimerait rendre hommage à toutes les membres du SDI qui s’identifient comme des femmes et qui ont contribué aux réalisations du syndicat depuis sa création — des membres comme les membres à vie du SDI Sue Neumann, Sheila Dunnachie et Diane Lacombe. Luttant contre les préjugés de genre dans un milieu de travail et un syndicat à prédominance masculine, ces femmes ont ouvert la voie montrant que les femmes avaient leur place dans notre syndicat. En tant que nouvelles militantes, le fait de voir des femmes à des postes de direction au SDI a été déterminant pour nous inciter à nous impliquer davantage dans notre syndicat.

Brisons les préjugés en milieu de travail

Nous aimerions également faire connaître le thème de la Journée internationale des femmes de cette année (en anglais), #BrisonsLesPréjugés.

Des études ont démontré que les femmes doivent composer avec un plus grand nombre de microagressions au travail que les hommes, et la situation est encore pire pour les femmes de couleur, les femmes autochtones, les femmes handicapées et les femmes qui s’identifient comme 2SLGBTQIA+. Les femmes voient leurs compétences remises en question, leurs interventions interrompues ou ignorées, et leur jugement contesté plus souvent que les hommes. Les femmes reçoivent également plus de commentaires négatifs sur la façon dont elles se présentent ou agissent, se faisant qualifier d’obstineuses ou d’arrogantes. Les femmes intersectionnelles sont également confrontées à tout un défi : celui d’être la seule femme présente à une réunion, où elle se voit confrontée avec l’obligation de parler pour toutes les personnes avec lesquelles elle partage une identité.

Aujourd’hui, notre comité demande à nos confrères, nos consœurs et nos amis et amies d’examiner de près nos préjugés envers les femmes dans le but de commencer à les affronter. Nos préjugés se manifestent dans les qualificatifs souvent utilisés pour décrire les femmes au travail. Essayez de remplacer ces qualificatifs par d’autres plus positifs.

Exemples :

  • compétente, connaissante c. obstineuse, arrogante
  • passionnée c. émotive
  • ‘leader’ c. autoritaire
  • persévérante c. insistante
  • motivée c. ambitieuse
  • attentive aux détails c. pointilleuse, exigeante

Lorsque nous utilisons des qualificatifs négatifs pour décrire les femmes, cela a pour effet de dénigrer leurs talents et leurs contributions. Les hommes comme les femmes utilisent un tel langage. Confronter nos préjugés ensemble peut nous aider à construire un espace plus positif pour les femmes au sein du syndicat, où leurs contributions sont appréciées pour leur contenu. De cette façon, nous pouvons nous assurer que les femmes ont vraiment leur place dans leur syndicat.

En toute solidarité,

Le Comité national des femmes du SDI