Author Archives: Pierre St-Jacques

Dédommagement Phénix imposable : l’AFPC encourage ses membres à en appeler de cette décision

L’AFPC incite ses membres à exiger que le dédommagement général Phénix soit exonéré d’impôt en déposant un avis d’opposition auprès de l’Agence du revenu du Canada dès maintenant.

En faisant vous-même appel de la décision, vous forcerez l’ARC à déterminer si le dédommagement que vous déclarez peut être assujetti à l’impôt. Si l’ARC reçoit des dizaines de milliers d’avis d’opposition, elle sera probablement tentée de revoir le traitement fiscal qu’elle a réservé à l’ensemble des membres plutôt que d’avoir à se prononcer sur des milliers d’appels individuels. En 2020, l’AFPC a négocié, au nom de 165 000 membres, un dédommagement général de 2 500 $ pour le stress, l’exaspération et la souffrance causés par le système de pays Phénix.

Le Conseil du Trésor a retenu de l’impôt sur ce montant et nous soutenons que le dédommagement – à l’instar d’autres ententes de dédommagement – ne doit pas être imposable.

Malgré nos nombreuses sollicitations, le Conseil du Trésor et l’Agence du revenu du Canada refusent toujours de revoir le caractère imposable du dédommagement Phénix et il n’est plus possible de résoudre le problème de façon proactive.

C’est pourquoi nous enjoignons à nos membres d’en appeler individuellement de cette décision lorsqu’ils auront reçu leur avis de cotisation pour l’année 2021, c’est-à-dire environ deux à huit semaines après avoir produit leur déclaration de revenus.

Contestez le caractère imposable du dédommagement Phénix

Vous pouvez soumettre une contestation en remplissant le formulaire T400A. Vous devrez y indiquer vos coordonnées et des renseignements contenus dans votre avis de cotisation.

Une partie du formulaire vous demande de préciser les enjeux, les motifs et les faits pertinents. Vous pouvez y copier le texte suivant :

Une partie du revenu déclaré sur le T4 du contribuable pour 2021 représente des dommages-intérêts généraux versés en vertu d’une entente négociée par l’Alliance de la Fonction publique du Canada pour compenser le stress, l’exaspération et la souffrance causés par le système de paye Phénix et en reconnaissance du retard de la mise en œuvre des conventions collectives. Le paiement, versé à tous les membres de l’AFPC, ne dépendait pas d’un grief déposé par le contribuable ni d’une perte financière qu’il aurait subie, et n’y était lié d’aucune façon que ce soit. Il s’agissait plutôt d’une compensation pour le stress ressenti par tous ces fonctionnaires, quelle que soit leur situation personnelle, en raison des retards, de la confusion et du chaos général qui ont résulté de la mise en œuvre de Phénix. À ce titre, les dommages-intérêts pour préjudice moral n’auraient pas dû être assujettis à l’impôt. Le contribuable demande donc que sa déclaration de revenus de 2021 soit réévaluée afin de refléter la nature non imposable des dommages-intérêts généraux qu’il a reçus.

Nous savons que tout le monde n’est pas dans la même situation et l’AFPC ne fournira pas de conseils juridiques pour les avis d’opposition individuels. Si vous avez besoin d’aide pour produire votre déclaration de revenus, nous vous incitons à consulter un fiscaliste compétent.

Dédommagement Phénix pour les problèmes qui persistent

L’AFPC commencera bientôt à se battre pour que ses membres toujours aux prises avec des problèmes de paye obtiennent un dédommagement additionnel. Le dédommagement général négocié par l’AFPC visait la période allant de 2016 à 2019, mais les problèmes persistent.

En effet, de nombreux membres de l’AFPC ne sont toujours pas payés correctement et ils méritent un dédommagement de plus pour ce qu’ils continuent de subir. Nous nous assurerons aussi que le processus de réclamation que nous avons négocié pour les dépenses et les pertes importantes demeure en place tant et aussi longtemps que les fonctionnaires seront victimes du système de paye Phénix.

En ce sixième anniversaire du fiasco Phénix, venez découvrir tout ce que fait l’AFPC pour aider ses membres qui en ressentent toujours les effets dévastateurs.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’AFPC, solidaire du peuple ukrainien

PSAC logo SCFP

L’AFPC condamne l’attaque insensée lancée par la Russie et manifeste son entière solidarité à l’égard du peuple ukrainien.

À l’instar d’autres syndicats canadiens, l’AFPC continue à presser le gouvernement d’accueillir les personnes qui ont dû fuir l’Ukraine et de bonifier l’aide humanitaire à celles encore au pays ou déplacées par la guerre. Il est impératif que le gouvernement aide les réfugiés à atteindre le sol canadien rapidement et en toute sécurité.

L’AFPC encourage ses membres à venir en aide aux victimes en faisant un don en ligne au Fonds de secours : Crise humanitaire en Ukraine de la Croix-Rouge canadienne.

L’AFPC est également solidaire des Russes qui manifestent ouvertement leur opposition à la guerre. Le gouvernement canadien et la communauté internationale doivent tout faire pour désamorcer la crise et trouver une solution pacifique.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Voir également la déclaration du SDI partagée le 25 février dernier.

Groupe FB : l’AFPC signifie un avis de négocier et se prépare à la conférence sur la négociation

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L’AFPC a fait le premier pas en vue de la prochaine ronde de négociations pour plus de 8 500 membres du groupe FB de l’AFPC-SDI en signifiant un avis de négociation au Conseil du Trésor.

En réponse à sa demande de revendications, le syndicat a reçu plus de 1 000 propositions de la part de membres de l’AFPC-SDI qui travaillent pour l’Agence des services frontaliers. Le mois prochain, des membres de toutes les succursales du Syndicat des Douanes et de l’Immigration se réuniront en personne dans le cadre de notre Conférence nationale sur la négociation à Ottawa, du 31 mars au 2 avril, pour élire une équipe de négo et pour discuter des priorités pour la prochaine ronde. Les dates initiales de négociation seront établies peu après.

La mobilisation sans précédent des membres du groupe FB durant la dernière ronde de négociations a été déterminante dans l’obtention de gains importants : une meilleure protection contre les mesures disciplinaires excessives, la simplification du processus de règlement des griefs et diverses améliorations qui concordent avec ce que fournissent d’autres organismes canadiens d’application de la loi. L’AFPC-SDI poursuivra ses efforts en vue de bonifier ces gains.

Tout au long de la pandémie, les membres de l’AFPC-SDI à l’ASFC se sont surpassés afin de servir la population canadienne et de protéger nos frontières. Le temps est venu pour l’employeur de reconnaître leur dévouement en améliorant les conditions de travail et la sécurité au sein de l’ASFC.

Restons en contact!

Pour ne rien manquer des négociations de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.

Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale du SDI ou le bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Protestations continues contre le mandat bilatéral de vaccination : lettre au président de l’ACC

Photo du drapeau du SDI

Le président national du SDI, Mark Weber, a envoyé la lettre suivante à Stephen Laskowski, président de l’Alliance canadienne du camionnage, le 3 février 2022.


Monsieur le président,

C’est avec un grand intérêt que j’ai lu les récentes déclarations de l’Alliance canadienne du camionnage en réponse aux manifestations en cours contre la vaccination obligatoire des camionneurs et autres travailleurs essentiels qui traversent la frontière canado-américaine.

Le 6 août dernier, lorsque les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration ont entrepris leur grève du zèle dans le cadre des négociations contractuelles, la grande majorité des camionneurs ont fait preuve de patience et de considération envers les agents frontaliers, ce qui témoigne du professionnalisme de vos membres. Au cours des dernières semaines, les réactions de nos membres de première ligne ont également été sans équivoque : depuis la mise en oeuvre de la politique de vaccination obligatoire pour les voyages transfrontaliers à la fin janvier 2022, les interactions entre les agents frontaliers et les camionneurs entrant au Canada ont continué d’être positives.

Comme l’ACC l’a noté dans ses communications, la plupart des camionneurs sont vaccinés et se conforment aux règlements relatifs à la COVID-19. Étant donné que le personnel de l’ASFC et les camionneurs interagissent quotidiennement à travers le Canada, je reconnais que nos effectifs respectifs collaborent pour assurer la santé et la sécurité de tous ceux et celles qui participent au maintien du mouvement des marchandises commerciales qui entrent au pays.

Bien que le droit de protester soit une force indéniable de notre démocratie, il est certainement malheureux de constater que certaines personnes ont choisi d’exprimer leur irritation à l’égard de la réglementation actuelle d’une manière qui jette une ombre sur le reste de la profession de camionneur. Je suis convaincu que les Canadiennes et les Canadiens de partout savent que ces actions ne sont pas représentatives de vos membres en général. Les actes d’intolérance ne peuvent être tolérés ou ignorés, et je suis heureux de voir l’ACC prendre une position ferme contre un tel comportement.

En terminant, je souhaite remercier vos membres d’avoir travaillé en première ligne tout au long de la pandémie, et vous offrir mon soutien total, à vous et à votre organisation, en ces temps difficiles. Conformément à ce que vous avez vous-même déclaré, ce n’est qu’en travaillant ensemble vers un objectif commun que nous pouvons espérer atténuer l’effet de la pandémie en cours. Dans cette perspective,

je vous adresse mes salutations,

Le président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration
Mark Weber

Téléchargez la version PDF de cette lettre.

Trafic d’armes à feu illégales : le président national du SDI souligne d’importantes lacunes et appelle à un recours accru aux agents frontaliers

CIU Flag / Drapeau du SDI

Le mardi 1er février 2022, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, témoignait devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes dans le cadre d’une étude portant sur le contrôle des armes à feu et le trafic illégal des armes, soulignant les préoccupations du syndicat quant à la capacité du Canada à freiner les activités de contrebande.

Les agents frontaliers doivent pouvoir opérer entre les points d’entrée

Dans son allocution d’ouverture, le président national Weber a attiré l’attention du Comité sur trois domaines d’importance particulière : la pénurie de personnel chronique et généralisée à l’ASFC, les lacunes opérationnelles importantes au niveau des modes d’opération routier, maritime et ferroviaire, et le besoin pressant de recourir davantage à l’expertise unique du personnel de l’ASFC, notamment entre les points d’entrée.

« Si le gouvernement du Canada entend sérieusement s’attaquer au problème de la contrebande d’armes à feu illégales à la frontière, le mandat des agents frontaliers doit être élargi afin d’aider à patrouiller entre les postes frontaliers » a déclaré M. Weber au Comité, critiquant l’incapacité actuelle des agents de l’ASFC à opérer en dehors des points d’entrée. « Il est bien connu que la frontière entre le Canada et nos voisins du Sud est la plus longue frontière non défendue au monde. Bien qu’il s’agisse d’un témoignage des bonnes relations entre nos deux pays, elle comporte aussi sa part de défis uniques en matière de sécurité. Pour atténuer ceux-ci, nous invitons le gouvernement du Canada à donner à ses agents de l’ASFC les moyens de contribuer davantage à freiner les activités de contrebande d’armes à feu au Canada par voie terrestre ou maritime, y compris entre les points d’entrée. »

Des infrastructures désuètes et insuffisantes

Au cours de la séance de trois heures, le président national du SDI a également relevé des problèmes touchant à la plupart des modes d’opération, y compris en ce qui concerne des infrastructures désuètes ou insuffisantes, et soulignant entre autres les opérations ferroviaires comme un exemple particulièrement flagrant : « La réalité est que nos capacités opérationnelles actuelles en mode ferroviaire sont pratiquement inexistantes : le Canada dispose de zéro capacité d’examen directement à la frontière, en raison notamment de problèmes géographiques, d’outils inadéquats et de décisions politiques visant à ne pas obliger les transporteurs ferroviaires à fournir les installations nécessaires. Autrement dit : il n’y a pratiquement aucune chance que soit un jour trouvée une arme illégale entrant au pays par voie ferroviaire. »

Le message du président national Weber a été clair : l’ASFC doit non seulement s’attaquer aux problèmes pressants concernant les effectifs qui aggravent d’importantes lacunes opérationnelles, mais elle doit aussi s’appuyer davantage sur l’expertise unique de ses agentes et agents lorsqu’il s’agit de prendre des décisions stratégiques. « Trop souvent, la direction adopte un plan d’action qui ne tient pas compte de la réalité sur le terrain ou qui l’ignore carrément. Nous pensons que cela pourrait être corrigé par une consultation significative et une participation effective de nos membres. »

Un enregistrement de la réunion du Comité peut être visionné ici.