Author Archives: Pierre St-Jacques

Réponse au Montreal Gazette

Photo du drapeau du SDI

La version originale du texte suivant, en anglais, a été envoyée par le président national du SDI à la rédaction du Montreal Gazette en réponse à l’article « Confusion swirls around ArriveCAN app and its use at the Canadian-U.S. border », publié le 7 décembre 2021.


Dans un article qui laisse perplexe, le Montreal Gazette rapportait récemment que le gouvernement fédéral avait répondu « à l’excès de zèle des agents frontaliers » qui avaient « ordonné à des voyageurs canadiens entièrement vaccinés de passer 14 jours en quarantaine pour avoir omis de remplir correctement l’application ArriveCAN » [traduction libre].

Les agentes et agents frontaliers, qui doivent exercer leurs fonctions conformément aux directives appropriées, ne rédigent pas de politiques de sécurité ou de santé publique, n’émettent pas de décrets d’urgence, et ne conçoivent certainement pas d’applications destinées aux voyageurs.

Cela ne veut pas dire que le processus d’entrée au Canada, rendu plus complexe par les nouvelles politiques émises en réponse à la pandémie qui est en constante évolution, ne sera pas une source de confusion pour certains voyageurs. Mais ce serait faire preuve d’une grave erreur et ainsi manquer la cible que de blâmer les agents frontaliers pour une situation sur laquelle ils n’ont en fin de compte aucun contrôle.

En effet, les agents n’ont aucune marge de manœuvre ni aucun pouvoir discrétionnaire lorsqu’il s’agit d’appliquer des décrets, et le décret émis avant le 7 décembre se résumait essentiellement à ceci : les voyageurs devaient remplir l’application ArriveCAN avant d’entrer au Canada par un point d’entrée frontalier terrestre, sous peine d’être mis en quarantaine pendant 14 jours.

Cette mesure n’est pas due à un quelconque « excès de zèle » de la part des agents. Il s’agit d’un ordre émis par le gouvernement canadien, qui doit être appliqué à tous les voyageurs, quel que soit leur statut vaccinal. De plus, bien que cela puisse conduire à des situations frustrantes, la formulation de l’ordre ne laissaient aucune marge de manœuvre aux agents pour accommoder les voyageurs. Cette situation est bien sûr aggravée par le manque chronique de personnel qui touche les services frontaliers en général, ce qui signifie que les postes frontaliers ne sont pas aussi efficaces qu’ils pourraient l’être.

Bref, au moment de la rédaction de la présente, suite aux directives mises à jour plus tôt cette semaine, la situation demeure la suivante pour les voyageurs entrant au Canada :

  • Les voyageurs doivent toujours remplir l’application ArriveCAN avant leur arrivée. Cette démarche est toujours obligatoire.
  • Comme c’était le cas auparavant, les voyageurs qui ne remplissent pas l’application ArriveCAN à l’avance peuvent retourner aux États-Unis pour le faire, puis entrer de nouveau au Canada.
  • Si les conditions le permettent, les voyageurs peuvent maintenant remplir l’application ArriveCAN une fois à un poste frontalier terrestre, bien que cela ne soit pas toujours faisable sur le plan opérationnel.
  • Les voyageurs qui se rendent au-delà du point d’entrée sans avoir rempli l’application ArriveCAN devront toujours être mis en quarantaine.

Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes : des gestes concrets pour un monde sans violence fondée sur le genre

Rose

Le 6 décembre 1989, quatorze jeunes femmes ont été tuées à Polytechnique Montréal. Leur seul crime : être des femmes.

Depuis, notre lutte contre la violence fondée sur le genre a progressé. Pourtant, près de 40 % des travailleuses canadiennes sont toujours victimes de violence chez elles, une violence qui les suit au travail et met leur emploi et leurs collègues en péril. Les plus exposées au harcèlement et à la violence, les plus susceptibles d’être en manque de services et de soutien sont les femmes jeunes, racisées, immigrantes, lesbiennes et bisexuelles, les femmes ayant un handicap et les personnes trans et non binaires. Les femmes autochtones, pour leur part, attendent toujours que le gouvernement fédéral réponde aux appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

L’isolement et les confinements répétés pendant la pandémie n’ont rien fait pour arranger les choses, bien au contraire.

Congé payé pour cause de violence familiale

Grâce aux syndicats, des fonctionnaires fédéraux de plusieurs provinces et territoires ont maintenant droit à un congé payé pour cause de violence familiale. L’heure est venue d’en faire davantage pour les personnes qui travaillent dans des secteurs vulnérables, dont les soins de santé, l’éducation, l’hôtellerie et l’industrie des services. L’AFPC continue à se battre afin que tous les travailleurs et travailleuses aient droit à 10 jours de congé payé pour cause de violence familiale et puissent compter sur le soutien de leur employeur lorsqu’ils tentent de fuir cette violence.

Violence, inconduite et harcèlement sexuels en milieu de travail fédéral

Les milieux de travail ne sont pas étrangers à la violence fondée sur le genre. L’AFPC appuie activement le recours collectif et l’examen externe indépendant ayant pour objet l’inconduite et le harcèlement sexuels (dont la violence sexuelle) dans les Forces armées canadiennes. Plus de 18 000 personnes ont déjà présenté une demande d’indemnisation en vertu du recours collectif. Dans certaines circonstances, d’autres membres, anciens et actuels, des Forces armées et du ministère de la Défense nationale qui ont été victimes d’agression, de discrimination ou de harcèlement de nature sexuelle peuvent présenter leur demande jusqu’au 24 janvier 2022.

Il est temps d’agir pour mettre un point final à la violence fondée sur le genre. Faisons-le en l’honneur des 14 victimes de la tuerie de l’école Polytechnique et pour les milliers d’autres femmes, filles, personnes LGBTQ2+ et personnes de genres divers qui méritent d’être en sécurité et que justice soit faite.

À vous de jouer

  • Si vous ou l’une de vos connaissances êtes victime d’abus, consultez hébergement femmes pour trouver les coordonnées (ligne d’urgence 24 sur 24) d’un refuge n’importe où au Canada, y compris ceux qui accueillent toutes les orientations sexuelles et identités de genre.
  • Participez à un webinaire qui porte sur la Convention no 190 de l’Organisation internationale du travail, la première en son genre à reconnaître le droit de tous et toutes à des milieux de travail sans violence ni harcèlement. Le webinaire abordera aussi la question du point de vue canadien.
  • Exigez du gouvernement fédéral qu’il lance un plan d’action national sur la violence faite aux femmes.
  • Joignez-vous au mouvement pour 10 jours de congé payé pour cause de violence familiale.
  • Appuyez la campagne de l’Association des femmes autochtones du Canada pour la mise en œuvre des appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • Lisez notre fiche d’information sur la COVID-19 et la violence conjugale pour en savoir davantage.

In memoriam

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Barbara Klucznik Widajewicz

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

Cet article provient du site de l’AFPC.

En reconnaissance de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le drapeau du Canada qui flotte au bureau national du SDI à Ottawa sera en berne du lever au coucher du soleil, le 6 décembre.

Signature de la convention collective FB : un message du président national du SDI

Photo du drapeau du SDI

Aujourd’hui, en ce 1er décembre, l’employeur et le syndicat ont officiellement signé la nouvelle convention collective du groupe FB.

L’entrée en vigueur des nouvelles modalités de la convention collective marque la fin d’une ronde de négociations historique pour notre syndicat et nos membres. En plus de représenter des années de travail acharné de la part de notre équipe de négociation, il s’agit là du résultat direct de l’intense mobilisation qui a eu lieu au cours de l’été, culminant avec notre grève du zèle le 6 août dernier.

Bien que ce soit certainement une victoire pour notre syndicat, il s’agit encore plus d’un témoignage de ce que ce que nos membres peuvent accomplir en étant résolument solidaires. Je n’ai aucun doute que l’efficacité de notre campagne de grève du zèle demeurera non seulement un modèle de mobilisation syndicale, mais servira également d’avertissement à l’employeur pour les prochaines rondes de négociations.

Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont participé aux activités de mobilisation ayant donné lieu au 6 août. Rien de tout cela n’aurait pu se produire sans vous, nos membres.

Je tiens également à remercier Morgan Gay, notre négociateur national, et Darren Pacione, l’agent de recherche pour le groupe FB, ainsi que toute l’équipe de négociation du groupe FB et les équipes de communication et de mobilisation de l’AFPC et du SDI, pour leur travail acharné au cours de cette ronde.

Nous tournons maintenant notre attention vers le processus de négociation en cours pour les groupes PA, SV, EB et TC. J’invite tous les membres du groupe FB à demeurer au fait des dernières nouvelles concernant ces groupes et à trouver des moyens de manifester leur soutien à nos consœurs et confrères du SDI dans ces unités de négociation.

Merci, et en toute solidarité,

Mark Weber
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Groupe FB : entente signée, entrée en vigueur du nouveau contrat de travail

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Les membres de l’AFPC-SDI qui travaillent aux Services frontaliers (FB) ont maintenant accès aux modalités de leur nouvelle convention collective, signée plus tôt aujourd’hui. Parmi les gains réalisés, mentionnons de meilleures protections contre les mesures disciplinaires excessives, la bonification de différents congés, l’indemnité de repas pour le personnel en uniforme et plus encore.

La nouvelle entente s’échelonne sur quatre ans – de 2018 à 2022 – et prévoit des augmentations salariales totalisant plus de 8 %. L’Agence des services frontaliers du Canada dispose maintenant de 180 jours à compter d’aujourd’hui pour mettre en œuvre les nouveaux taux de rémunération, verser le salaire rétroactif pour la période qui s’est écoulée depuis l’expiration de l’entente précédente, et remettre 500 $ à tous les membres FB en compensation pour le long délai de mise en œuvre.

La nouvelle convention collective sera disponible au cours des prochaines semaines. Entre-temps, consultez la trousse de ratification pour connaître tous les détails et voir la grille salariale révisée.

Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale du SDI ou le bureau régional de l’AFPC.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Groupes PA, EB, SV, et enjeux communs : mise à jour sur les négos

Image conversation PSAC AFPC

Groupe PA : le Conseil du Trésor demande des concessions sur le télétravail à la table de négociation

Le Conseil du Trésor a commencé du mauvais pied la présente ronde de négociation avec les Services des programmes et de l’administration (PA), en proposant des concessions qui pénaliseraient les personnes qui souhaitent travailler à distance.

En effet, l’employeur cherche à réduire l’indemnité de repas des fonctionnaires en télétravail qui font trois heures supplémentaires ou plus, juste avant ou juste après les heures de travail normales. Il cherche aussi à restreindre la portée des dispositions visant ceux et celles qui sont rappelés au travail après avoir terminé leur journée.

« Le télétravail est au cœur des préoccupations de nos membres, qui souhaitent voir plus de souplesse de la part de leur employeur après la pandémie », explique Marianne Hladun, vice-présidence exécutive régionale de la région des Prairies. « C’est tellement frustrant de voir que le Conseil du Trésor semble déterminé à forcer nos membres à “payer” pour avoir l’occasion de travailler à distance. »

D’après le sondage sur les revendications contractuelles mené auprès des membres, trois personnes sur quatre sont en télétravail depuis le début de la pandémie. De plus, plus de 80 % des personnes ont répondu qu’il serait probable ou très probable qu’elles veuillent continuer de travailler à distance.

La revendication de l’AFPC sur le travail à distance — présentée à la table des Enjeux communs — a pour but d’officialiser la procédure décrite dans la Directive sur le télétravail du Conseil du Trésor en y ajoutant une clause sur le matériel et les fournitures, et une autre pour s’assurer que les demandes de télétravail ne sont pas refusées sans motif valable.

D’autres concessions pour les travailleurs de postes

Durant les pourparlers, le Conseil du Trésor a aussi proposé de supprimer le libellé qui empêche la transformation des postes des employés du groupe des Services d’information (IS) en travail par postes.

Au cours des prochaines semaines, l’équipe de négociation des PA communiquera avec les IS afin d’obtenir leur avis sur la proposition de l’employeur, notamment au sujet de son incidence sur la conciliation travail-vie.

L’employeur a aussi présenté une nouvelle proposition demandant une plus grande flexibilité des dispositions sur les heures de travail, qu’il présente comme une bonne chose pour les employés. L’AFPC voit plutôt dans cette proposition l’occasion d’imposer des horaires potentiellement déraisonnables et exigeants.

Faites-nous part de votre frustration.

Nous avons besoin de votre appui pour envoyer un message clair au Conseil du Trésor avant que l’équipe de négociation des PA retourne à la table, les 11, 12 et 13 janvier prochains.

Rappelez au gouvernement que les membres du groupe PA, qui ont fidèlement été au service de la population canadienne tout au long de la pandémie, tout en essayant de maintenir un bon équilibre travail-vie personnelle, méritent de pouvoir continuer de travailler à distance sans être pénalisés.

  • Appuyez votre équipe de négociation en posant un geste concret : installez le fond d’écran des PA pour qu’on puisse le voir durant vos réunions.
  • Discutez avec vos superviseurs de l’importance d’avoir des modalités de travail flexibles qui vous conviennent ainsi qu’à votre famille, et faites-leur part des concessions proposées par le Conseil du Trésor.
  • Prenez le temps de discuter avec vos collègues des concessions proposées et des répercussions qu’elles pourraient avoir au sein de votre équipe.
  • Servez-vous du Cadre pour les médias sociaux lorsque vous discutez négos en ligne.

Enjeux communs

L’équipe de négociation des enjeux communs de l’AFPC a également rencontré l’équipe du Conseil du Trésor pour discuter des principaux enjeux qui concernent l’ensemble des unités de négociation, soit les salaires, le télétravail, la lutte contre le racisme et le droit de déconnexion.

Pour tout savoir sur la négociation des enjeux communs.

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Groupe EB : l’équipe propose des améliorations pour le perfectionnement professionnel

Lors des pourparlers avec le Conseil du Trésor, du 8 au 10 novembre, l’équipe de négociation du groupe EB (Enseignement et bibliothéconomie) s’est attardée à la bonification des congés d’études et à l’amélioration des possibilités de perfectionnement professionnel.

L’équipe des enjeux communs de l’AFPC a également rencontré le Conseil du Trésor pour discuter des principaux dossiers qui concernent les membres de toutes les tables, notamment les salaires, le télétravail, la lutte contre le racisme et le droit à la déconnexion. Pour de plus amples renseignements, consultez le plus récent document sur les enjeux communs.

Perfectionnement professionnel 

La proposition de l’équipe EB comprenait plusieurs améliorations au chapitre du perfectionnement professionnel, dont les suivantes :

  • un congé d’études avec une indemnité équivalente à 100 % du salaire;
  • la possibilité de participer à des activités de perfectionnement professionnel;
  • des dispositions fermes sur l’approbation et le refus des demandes de perfectionnement professionnel afin d’éviter leur rejet sans motif valable et de garantir un accès équitable aux possibilités de perfectionnement professionnel à tous les membres;
  • une plus grande capacité de détermination de ses propres besoins en matière de perfectionnement professionnel.

Heures de travail 

D’après le Conseil du Trésor, sa proposition à ce sujet visait à améliorer les horaires flexibles. Mais, à première vue, la proposition soulève des inquiétudes puisqu’elle renforcerait la capacité de l’employeur à proposer des horaires de travail susceptibles de nuire aux membres du groupe EB : postes fractionnés, travail de fin de semaine et autres. Quoi qu’il en soit, l’équipe examinera attentivement les changements proposés et préparera une réponse pour le retour à la table des négociations, en janvier.

Autres améliorations 

Le Conseil du Trésor est resté silencieux sur la plupart des autres propositions présentées par l’équipe EB en raison de leurs répercussions sur le plan pécuniaire. L’équipe prévoit de présenter une proposition salariale propre au groupe EB en janvier et elle espère que l’employeur sera plus enclin à négocier sérieusement.

Montrez votre soutien 

Faites connaissance avec votre équipe de négo, découvrez pourquoi ses membres ont choisi de participer à cette ronde de négociations et montrez votre soutien avec nos images à slogan :

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Négo du groupe SV : on discute congés, temps de déplacement, santé et sécurité au travail

Pendant les négociations avec le Conseil du Trésor, du 26 au 28 octobre, l’équipe des Services de l’exploitation (SV) a réclamé plusieurs améliorations aux mesures de santé et de sécurité et aux conditions de travail des gardiens de phare et des équipages de navires.

L’équipe des enjeux communs de l’AFPC a également rencontré le Conseil du Trésor pour discuter des principaux dossiers qui concernent les membres de toutes les tables, notamment les salaires, le télétravail, la lutte contre le racisme et le droit à la déconnexion. Pour de plus amples renseignements, consultez le plus récent document sur les enjeux communs.

Nous avons proposé plusieurs améliorations pour le groupe SV, dont les suivantes :

Équipages de navires 

  • Remboursement des frais de stationnement déboursés par le personnel pendant l’exercice de ses fonctions en mer;
  • Prolongement du congé pour obligations familiales en veillant à ne pas déduire plus de huit heures des crédits de congé lorsqu’une personne doit s’absenter pendant tout son quart de travail;
  • Lorsqu’un changement d’équipage coïncide avec un jour férié payé, les équipages arrivants et partants sont payés à temps double pour toutes les heures travaillées;
  • Heure de départ : le cycle de travail prévu par le régime d’accumulation des jours de relâche sera d’une durée maximale de 28 jours.

Gardiens de phare 

  • Deux jours payés pour les déplacements aller-retour du phare;
  • Des échéanciers clairs indiquant le temps dont dispose l’employeur pour répondre aux demandes de congé.

Tous les membres 

  • Amélioration de la santé et de la sécurité des membres en leur donnant accès à l’immunisation et aux médicaments d’ordonnance contre les maladies auxquelles ils peuvent être exposés au travail, sans frais supplémentaires.

Télétravail 

Nous nous concentrons sur les enjeux les plus importants pour les membres du groupe SV, mais il est évident que l’employeur ne semble pas comprendre pleinement la nature du travail effectué par nos membres. À la table de négociation, le Conseil du Trésor réclame des concessions en échange de la possibilité de travailler à distance, même si cela est tout simplement impossible pour bon nombre de membres SV. Nous avons conseillé à l’employeur d’être prêt à aborder les enjeux propres au groupe SV à la prochaine séance.

L’équipe de négo sera de nouveau à la table du 18 au 20 janvier prochain.

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Restez à l’affût 

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Négociation des enjeux communs : il faut indexer les salaires sur l’inflation galopante

L’AFPC a déposé  une revendication salariale pour plus de 110 000 fonctionnaires fédéraux qui tient compte de la hausse spectaculaire des taux d’inflation partout au pays.

L’équipe de négo des enjeux communs a revendiqué une augmentation salariale de 4,5 % par année sur trois ans, soit la durée de la convention collective, lors des pourparlers avec le Conseil du Trésor au début novembre.

Les taux d’inflation sont à leur plus haut en plus de 18 ans, et nos membres méritent une augmentation salariale qui tient compte du coût croissant de la nourriture, du logement et des services de garde. Moins que ça équivaudrait à une baisse de salaire. D’octobre 2020 à octobre 2021, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,7 %, après avoir affiché une hausse de 4,4 % en septembre.

Nombre d’employeurs, conscients de la pénurie de main-d’œuvre, augmentent les salaires en conséquence afin de recruter et de garder du personnel qualifié. En tant que premier employeur au Canada, le Conseil du Trésor doit montrer l’exemple et offrir des salaires justes et équitables qui tiennent compte de l’augmentation du coût de la vie ce qui fixera la barre pour les autres employeurs du pays. Ce faisant, il aidera la population à  se remettre de la pandémie.

Les détails concernant les ajustements au marché, les allocations et les grilles restructurées propres à chaque groupe ne font pas partie de cette revendication, puisqu’ils seront présentés séparément aux autres tables de négociation.

L’employeur refuse d’aborder la question du télétravail

Le Conseil du Trésor a rejeté la revendication du syndicat visant à inclure des dispositions sur le télétravail dans les conventions collectives. Selon l’employeur, cela ne serait pas nécessaire et un libellé sur le droit à la déconnexion serait redondant.

Les membres ont pourtant été clairs : la conciliation travail-vie personnelle et la possibilité de travail à distance sont au cœur de leurs priorités. Ils devraient avoir leur mot à dire sur leur horaire et leur lieu de travail, et le meilleur moyen d’y parvenir, c’est de prévoir des dispositions à cet effet dans les conventions collectives. C’est pourquoi le syndicat ne cessera de presser le Conseil du Trésor jusqu’à ce qu’il accepte nos demandes.

Nouvelles revendications concernant la prime de bilinguisme, la formation sur la prévention de l’oppression et le congé parental

L’AFPC a proposé de nouvelles dispositions à ajouter aux articles Élimination de la discrimination et Harcèlement sexuel afin d’assurer le traitement équitable des plaintes. On propose notamment d’élargir la portée de la définition du harcèlement afin que les membres soient mieux protégés. On réclame également une formation obligatoire pour tous les membres du personnel sur la prévention contre l’oppression et la discrimination, le harcèlement, le harcèlement sexuel et la violence dans le lieu de travail.

Les nouvelles dispositions concernant la formation obligeront l’employeur à reconnaître la place du bilinguisme dans la fonction publique et à en faire la promotion, tandis que le nouveau libellé sur la prime de bilinguisme a pour but d’augmenter le montant actuel prévu dans la Directive sur la prime au bilinguisme du Conseil national mixte, qui est le même depuis des décennies.

L’AFPC propose également d’augmenter le supplément accordé aux membres en congé de maternité ou parental non payé, afin de permettre aux familles monoparentales ou à faible revenu de faire meilleur usage des prestations parentales prolongées.

Prochaines séances e négociation

Les pourparlers reprendront les 14 et 15 décembre prochains.

La négociation des enjeux communs vise les membres des unités de négociations suivantes : Services des programmes et de l’administration (PA)Services techniques (TC)Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).


Ce contenu a également été publié sur le site de l’AFPC : PA, EB, SVenjeux communs