Author Archives: Pierre St-Jacques

L’AFPC souligne le premier Jour de l’émancipation au Canada

Illustration d'une colombe et de chaînes brisées pour le jour de l'émancipation

Pour la première fois cette année, le Canada tout entier soulignera la Journée de l’émancipation, le 1er août, et ce, grâce au vote unanime des parlementaires un peu plus tôt cette année.

Le Jour de l’émancipation nous donne l’occasion de commémorer l’abolition de l’esclavage dans presque tout l’Empire britannique, dont le Canada, en 1834. Il nous rappelle le traumatisme et les torts qui se sont perpétués de génération en génération, ainsi que la résilience des personnes noires et autochtones. Enfin, il souligne la nécessité de l’action, de la justice et de la réconciliation.

Au cours de la dernière année, nous avons été témoins des injustices qu’ont subies les personnes noires et autochtones partout sur la planète. Nous avons entendu leurs appels à l’action. Mais les changements ne s’opèrent pas du jour au lendemain, ni même en un an, et notre travail commence à peine.

Le Canada a un douloureux passé esclavagiste, et peu de gens le savent. Que le gouvernement fédéral reconnaisse officiellement le Jour de l’émancipation est une étape importante sur la voie de la réconciliation, car cela sensibilisera enfin la population au passé troublant et raciste du Canada.

L’esclavage s’est implanté progressivement au Canada à partir du XVIe siècle. Les Autochtones en ont été les premières victimes, représentant les deux tiers des esclaves au Canada avant 1750. Après 1760, les Noirs sont devenus le groupe prédominant parmi les esclaves en raison de la traite transatlantique.

Bien que les Noirs et les Autochtones aient vécu l’esclavage différemment, tous ont été déshumanisés, arrachés à leur foyer et à leur famille, victimes de la traite et achetés et vendus comme des marchandises. Les répercussions intergénérationnelles de l’esclavage se font sentir dans le racisme et les inégalités systémiques dont souffrent encore aujourd’hui les Noirs et les peuples autochtones.

Profitons du Jour de l’émancipation pour réfléchir à ces atrocités et façonner un avenir fondé sur l’inclusivité et le souci de l’autre.

Voici des gestes simples qui font une différence :

  • OBSERVER : Découvrez comment on souligne le Jour de l’émancipation dans votre région et votre province.
  • SE RENSEIGNER : Empruntez des livres à la bibliothèque publique sur l’histoire de l’esclavagisme au Canada.
  • AGIR : Devenez membre d’un comité des droits de la personne de l’AFPC près de chez vous.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Retour à la table de négo pour les employés de l’ASFC et le gouvernement

Photo de membres du SDI manifestant

Quelques heures à peine après l’annonce que les employés de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avaient voté massivement en faveur de la grève, le syndicat et l’employeur (l’Agence et le Secrétariat du Conseil du Trésor) ont convenu de reprendre les négociations le 29 juillet.

« Notre mandat de grève et la possibilité d’importantes perturbations à la frontière a clairement ébranlé le gouvernement », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « C’est l’esprit ouvert que nous retournons à la table, mais nous avons été très clairs avec l’employeur : s’il veut éviter la grève, il doit avoir un nouveau mandat. Il doit régler les sérieux problèmes que subissent nos membres au travail. »

Les négociations reprennent le lendemain de la publication du rapport de la Commission de l’intérêt public (CIP), lequel renferme une série de recommandations en vue d’un accord entre les deux parties, y compris de nombreuses améliorations des conditions de travail des employés de l’ASFC. Consultez la page suivante pour en savoir plus sur les recommandations de la CIP.

Avec la publication du rapport de la CIP, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI) peuvent légalement déclencher une grève le 6 août si une entente n’est pas conclue.

« Le retour à la table est un pas dans la bonne direction, mais nous sommes toujours aux prises avec des problèmes de harcèlement systémiques et l’employeur doit les régler », a déclaré Mark Weber, président national du SDI. « Au-delà des protections accrues contre une culture de travail toxique, nos membres méritent également la parité avec la communauté d’application de la loi en général. »

Les employés de l’ASFC sont sans contrat depuis plus de trois ans. Ils demandent de meilleures protections contre une culture de travail toxique à l’ASFC et une plus grande parité avec les autres organismes d’application de la loi au Canada. Devant le refus de l’Agence et du Conseil du Trésor d’aborder ces enjeux à la table de négo, le syndicat a déclaré l’impasse en décembre dernier, demandant la tenue d’une commission de l’intérêt public.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Négos FB : la CIP dévoile ses recommandations

Banner-FB-Bannière

La Commission de l’intérêt public a envoyé à l’AFPC-SDI ses recommandations non exécutoires pour conclure une entente avec l’employeur, le 28 juillet. Rappelons que la veille, nous avions annoncé le résultat du vote de grève des FB. Nous sommes désormais en position de grève légale à partir du vendredi 6 août.

Consultez le rapport complet

Le rapport renferme plusieurs recommandations importantes, notamment :

  • discuter sérieusement du droit à une pause-repas payée ouvrant droit à pension;
  • réclamer des séances d’entraînement au maniement des armes à feu rémunérées et une indemnité de conditionnement physique pour les agentes et agents;
  • recommander de nouvelles protections pour le personnel concernant les mesures disciplinaires;
  • encourager les parties à négocier des droits plus élargis liés à l’ancienneté en ce qui concerne l’établissement des horaires et le travail des étudiants à l’ASFC;
  • recommander des dispositions qui assurent que les agentes et agents ne travaillent pas seuls, que la procédure de règlement de griefs soit accélérée et que la prime de poste soit haussée.

En ce qui concerne la rémunération, le rapport constate que les ententes pour le groupe FB lors des trois dernières rondes de négociations ont dépassé la tendance au sein de l’administration publique centrale.

Il est important de noter que l’entente avec la GRC a été conclue après les audiences d’une commission de l’intérêt public en mai. Par conséquent, ce règlement n’a pas fait partie des délibérations de la CIP.

Deux autres questions sont absentes du rapport :  le télétravail pour les membres en civil et la retraite après 25 ans de service (qui ne relève pas de la compétence de la CIP). Néanmoins, notre équipe continuera de lutter pour ces améliorations.

Notre syndicat et l’employeur ont accepté de reprendre les négociations le jeudi 29 juillet. L’équipe des FB espère que le Conseil du Trésor et l’ASFC auront un nouveau mandat et que nous pourrons conclure une entente juste et équitable pour les membres de l’AFPC-SDI.

Pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres de l’AFPC.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Grève potentielle à l’Agence des services frontaliers du Canada

Plus de 8 500 travailleuses et travailleurs de l’Agence des services frontaliers du Canada pourraient déclencher la grève le 6 août prochain.

Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) sont sans contrat de travail depuis plus de trois ans. Ils réclament de meilleures protections contre le climat de travail toxique à l’Agence ainsi que la parité avec les autres organismes d’application de la loi au Canada. Devant le refus de l’Agence et du Conseil du Trésor d’aborder ces enjeux à la table de négo, le syndicat a déclaré l’impasse, et une commission de l’intérêt public a été convoquée.

« Les FB sont sur la ligne de front depuis le début de la pandémie; plusieurs ont même attrapé la COVID-19, affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. Ils ont protégé nos frontières, contrôlé les passagers et traité les arrivages de vaccins. C’est le temps que le gouvernement s’occupe d’eux comme ils se sont occupés de nous. »

Perturbations économiques en vue

Un conflit de travail à la veille de la réouverture des frontières pourrait perturber considérablement le mouvement des biens, des services et des personnes qui entrent au pays. L’économie canadienne s’en ressentirait aussi à cause, entre autres :

  • du ralentissement du trafic commercial à la frontière et aux points d’entrée;
  • des effets sur la livraison internationale du courrier et des colis par Postes Canada et d’autres sociétés de transport;
  • des effets sur la perception des taxes et des droits sur les biens qui entrent au pays.

« On est aux prises avec des problèmes de harcèlement systémiques à l’Agence. La grève, c’est notre dernier recours pour qu’on les règle, déclare Mark Weber, président national du SDI. La culture de travail toxique qui règne à l’Agence plombe le moral de nos membres et nuit à leur bien-être. »

Le gouvernement fédéral a montré, récemment, qu’il était prêt à négocier en concluant une entente de principe avec la GRC qui élimine les écarts salariaux et offre plus de soutien aux officiers et réservistes.

« On veut un contrat juste et équitable pour nos membres, un contrat qui tient compte de leurs préoccupations. On l’a dit plusieurs fois à l’employeur. Le moment est venu de reprendre les négos, s’il veut éviter la grève. »

Les membres de l’AFPC-SDI protègent nos frontières et s’occupent de la planification, de la livraison, de l’inspection et du contrôle de la marchandise et des personnes qui arrivent au pays. Ils travaillent dans les aéroports, les postes frontaliers terrestres ainsi qu’à des points d’entrée maritime et aux services postaux de l’ASFC.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

MIS À JOUR — Offre d’emploi : Agent(e) des relations de travail (Durée indéterminée)

Photo du drapeau du SDI

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est à la recherche d’un-e candidat-e pour combler un poste bilingue d’agent-e des relations de travail (niveau 11) qui possède une vaste expérience, à être doté à plein temps pour une période indéterminée.

Les candidatures seront reçues jusqu’à la fermeture des bureaux le 13 août 2021 (17h00, HAE). Consultez le document suivant (PDF) afin d’en savoir plus à propos du poste, des qualifications et des fonctions qui y sont associées, et du processus de soumission de candidatures.

Mis à jour le 2021-07-22.