Author Archives: Pierre St-Jacques

Lutte contre le racisme : le ministre Blair appuie l’initiative conjointe du SDI et de l’ASFC

Photo du drapeau du SDI

Déclaration conjointe contre le racisme : Ensemble, nous pouvons faire mieux

Nous — le ministre de la Sécurité publique, le président et le premier vice‑président de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), et le président national du Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI) — sommes unis pour réitérer notre engagement à éliminer le racisme systémique.

Nous reconnaissons que tous les lieux de travail doivent être respectueux, exempts de harcèlement et de discrimination. Les événements de 2020 ont renforcé notre engagement et intensifié notre attention sur la réalité du racisme systémique. Nous devons faire davantage pour aborder et éliminer le racisme sur le lieu de travail et dans l’effectif de l’ASFC.

Reconnaître le problème n’est que la première étape. Nous nous concentrons à présent sur la collaboration en vue d’apporter des changements positifs et durables.

Aujourd’hui, nous unissons nos efforts pour agir. La haute direction de l’ASFC a récemment créé un groupe de travail sur la lutte contre le racisme à l’échelle de l’Agence. Le groupe de travail élabore une stratégie de lutte contre le racisme qui s’appuie sur une approche globale de l’Agence pour s’attaquer au racisme systémique au sein de l’ASFC par l’écoute, l’apprentissage et l’action.

En outre, une initiative proposée par le SDI progresse. Au printemps dernier, le ministre de la Sécurité publique, le président de l’ASFC, et le SDI ont convenu qu’une formation de lutte contre le racisme devrait être élaborée pour tous les employés de l’ASFC. L’exécutif national du SDI a désigné un groupe de membres dévoués qui travailleront avec l’équipe des RH de l’ASFC et le groupe de travail de lutte contre le racisme pour concevoir cette formation, ainsi qu’une formation à la désescalade pour les agents de première ligne. Ces efforts visent à favoriser une interaction positive et respectueuse entre les employés de l’ASFC et avec la clientèle diversifiée qu’ils servent dans les installations et les points d’entrée de tout le pays.

Le Canada a une longue histoire de colonialisme qui continue à avoir un impact important sur la communauté noire, les personnes autochtones et les autres communautés racialisées. Mais aujourd’hui, nous faisons un pas en avant ensemble pour démontrer notre engagement en faveur d’un véritable changement.

Les employés de l’ASFC montent la garde à la plus longue frontière terrestre du monde. Nos efforts pour éliminer les obstacles systémiques profiteront aux employés de l’Agence et permettront de mieux soutenir le public et les voyageurs que nous servons chaque jour.

Nous vous encourageons tous à vous familiariser avec les initiatives et les ressources qui seront introduites dans les mois à venir, et à vous joindre à nous pour être solidaires de tous les peuples, en particulier de ceux qui ont été victimes de racisme et de discrimination.

Bill Blair
Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

John Ossowski
Président, ASFC

Paul Mackinnon
Premier vice-président, ASFC

Jean-Pierre Fortin
Président national, SDI


Le SDI tient également à remercier les membres des groupes de travail du syndicat sur l’anti-racisme et sur la formation à la désescalade pour leur travail et leurs efforts soutenus.

Groupe de travail du SDI sur l’anti-racisme

Coprésidents du groupe de travail : Joey Dunphy et Murray Star

Membres:

  • Jenny Mathelier
  • Neha Sarao
  • Lisa Morgan
  • Tacia Kilty
  • Sukhpreet Singh Heir

Groupe de travail du SDI sur la formation à la désescalade

Président du groupe de travail : Rick Savage

Membres:

  • Ben Hurdle
  • Paul Finn
  • Rildo Gutierrez
  • Mike Fraser

Mois du patrimoine asiatique : front commun pour combattre la haine envers la communauté asiatique

Bannière 'non au racisme contre les asiatiques'

Le Mois du patrimoine asiatique est habituellement une occasion de reconnaître les réalisations des personnes d’origine asiatique et de leur incroyable apport à la société canadienne. Même si elles forment la plus importante communauté racialisée au pays, on entend très peu parler de leur contribution et de leurs défis dans les médias, à l’école et au sein de nos grandes institutions.

Les actes de violence perpétrés à répétition contre ces citoyens d’un bout à l’autre de la planète depuis le début de la pandémie – des attaques bien souvent attisées par des préjugés négatifs de longue date – viennent malheureusement assombrir les célébrations de cette année.

L’horrible tuerie de masse à Atlanta en mars dernier est le plus récent d’une série d’incidents racistes qui se multiplient au Canada et aux États-Unis.

Au Canada, on assiste en effet à une flambée de haine à l’endroit des personnes d’origine asiatique, dont bon nombre hésitent maintenant à aller faire l’épicerie ou à se promener dans un parc par crainte d’être agressées. Un rapport (en anglais) publié récemment par le Chinese Canadian National Council fait état de 1 150 attaques entre le 10 mars et le 31 décembre 2020. Les agresseurs s’en sont même pris à des enfants et des personnes âgées.

À Vancouver, les crimes haineux contre la communauté asiatique ont augmenté de plus de 700 % en 2020Ottawa et Montréal ne sont pas loin derrière, affichant des augmentations de 600 % et 400 % respectivement. Les femmes asiatiques, hypersexualisées et marginalisées, continuent à plier sous le fardeau du racisme et de la misogynie, les rendant d’autant plus vulnérables à la violence.

Cette montée du racisme anti-asiatique au Canada a incité des personnalités influentes de la communauté à presser le gouvernement fédéral d’agir rapidement. L’AFPC appuie leurs revendications exhortant le gouvernement fédéral à :

  • renforcer sa stratégie de lutte contre le racisme pour y inclure les incidents de racisme anti-asiatique;
  • augmenter le financement accordé au Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme afin qu’il devienne une entité permanente et indépendante, et qu’il s’attarde au racisme anti-asiatique;
  • renforcer son engagement à recueillir des données intersectionnelles sur la race et à porter attention aux sous-groupes de la communauté asiatique;
  • éliminer les obstacles qui empêchent les personnes d’origine asiatique de décrocher un emploi ou une promotion dans la fonction publique fédérale, en facilitant notamment la reconnaissance des titres et diplômes étrangers.

Nous avons tous un rôle à jouer pour contrer les différentes formes de racisme au Canada, y compris le racisme anti-asiatique. Nous nous devons d’agir chaque fois que nous sommes témoins de racisme au travail, au sein du syndicat, dans la communauté et à la maison. Si vous avez besoin d’aide pour mener cette lutte au travail, parlez-en à votre conseillère ou conseiller syndical.

Célébrons la contribution de la communauté asiatique!

Les personnes d’origine asiatique jouent un rôle clé pour éradiquer le racisme dont elles sont la cible en répertoriant et en documentant les incidents de cette nature, et en offrant du soutien à ceux et celles qui en sont victimes.

Vous voulez faire votre part dans le démantèlement du racisme systémique? Renseignez-vous sur les défis que doivent relever les personnes d’origine asiatique en participant à notre webinaire et en lisant les histoires que nous publierons au long du mois de mai.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Dédommagement Phénix : jugé imposable puisque le Conseil du Trésor refuse de collaborer

Panneau de l'ARC

Après avoir attendu des mois que le Conseil du Trésor fournisse un exposé conjoint pour corriger l’interprétation de l’entente sur le dédommagement Phénix, l’Agence du revenu du Canada n’a eu d’autre choix que de maintenir sa décision voulant que le montant accordé soit imposable.

Dans sa lettre du 27 avril, l’Agence du revenu expliquait :

Comme nous en avons discuté le 3 février 2021, nous étions prêts à revoir notre position à la condition que l’employeur et l’AFPC nous fournissent un exposé conjoint des faits. Puisque nous n’avons rien reçu, nous n’avons pu tenir compte des affirmations formulées dans votre exposé provisoire. [notre traduction] 

Nous avons maintes fois invité le Conseil du Trésor à rectifier la situation. Nous avons même plaidé directement auprès de son président, le ministre Duclos, mais ils ont refusé de collaborer.

« C’est clair qu’ils sont toujours fâchés qu’on les ait forcés à nous offrir un meilleur dédommagement pour nos membres », déclare Chris Aylward, président de l’AFPC.

« Ils sont frustrés d’avoir eu à bonifier le montant accordé aux autres syndicats en raison de la clause de parité qu’ils avaient négociée. Maintenant, ils s’en prennent aux membres de l’AFPC en essayant de saboter nos efforts pour convaincre l’Agence du revenu que le dédommagement ne devrait pas être imposable. »

Dites au ministre Duclos d’arrêter d’empêcher l’Agence du revenu de revoir sa décision !

Nous avions soigneusement rédigé l’entente pour qu’elle reflète l’ampleur du cauchemar vécu par nos membres. Le montant négocié visait en effet à les dédommager « du stress, de l’exaspération, de la douleur et de la souffrance » causés par le fiasco Phénix et la mise en œuvre tardive des conventions collectives. Ce genre de dédommagement n’est habituellement pas imposable, comme l’ont statué à maintes reprises les tribunaux. Il devrait donc être traité conformément à l’entente négociée.

Il est inacceptable que le Conseil du Trésor refuse de corroborer ces faits. Au contraire, il a plutôt avisé l’Agence du revenu que l’entente visait à régler un grief entre l’employeur et le syndicat, ce qui est peut-être vrai pour d’autres syndicats, mais pas en ce qui nous concerne.

Une chose est certaine, nous n’allons pas nous laisser faire.

Pendant que nous explorons les recours juridiques à notre disposition pour en appeler de la décision de l’Agence du revenu, prenez un moment pour communiquer votre indignation au ministre Duclos et au premier ministre Trudeau.

Nous voulons éviter de longues disputes complexes afin que nos membres puissent obtenir le dédommagement qui leur est dû. Nous pressons également le Conseil du Trésor d’activer au plus tôt le processus de réclamation pour tous les anciens membres et les retraités qui attendent toujours de recevoir leur part du dédommagement.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Pour en savoir plus sur le dédommagement Phénix, consultez notre FAQ.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Le 28 avril, Jour de deuil national

photo d'une chandelle avec les mots 'jour de deuil national'

Le 28 avril, nous nous joindrons encore une fois à plus de cent pays pour nous rappeler tous ceux et celles qui ont perdu la vie par suite de blessures et de maladies de nature professionnelle. Cette année, les travailleuses et travailleurs du monde entier ont dû composer avec des défis supplémentaires posés par la pandémie de la COVID-19, ajoutant au nombre de lieux de travail confrontés à des problèmes critiques de santé et de sécurité.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration attache une grande importance à la santé et à la sécurité de ses membres et nous continuerons de faire tout ce que nous pouvons pour les protéger.

Témoins des dangers auxquels sont confrontés tant de travailleuses et de travailleurs, observons tous un moment de silence à 11 h le Jour de deuil national.

Consultez la note de service du bureau national du SDI à propos du Jour de deuil national.

Le SDI exhorte le gouvernement fédéral à revoir les exceptions pour les voyages

Avion vu d'en haut

Avec la pandémie de la COVID-19 qui ne présente aucun signe d’essoufflement, le SDI exhorte le gouvernement fédéral à revoir les exceptions relatives aux voyages afin de mieux contrôler la propagation des variants du coronavirus, nouveaux et existants, et de protéger les Canadiennes et Canadiens partout où ils se trouvent.

Même si le gouvernement canadien a mis certaines mesures en place pour limiter les risques de transmission de COVID, celles-ci n’ont pas empêché la propagation de variants à travers le pays. Plusieurs provinces doivent quotidiennement composer avec de nouveaux défis relativement à la pandémie, et il faut faire davantage pour réduire les éclosions possibles et permettre à notre système de soins de santé surchargé de récupérer.

Les travailleurs de première ligne partout au pays, surtout dans le secteur de la santé, sont épuisés. Les gouvernements provinciaux mettent en place des mesures de plus en plus strictes. De nombreux travailleurs canadiens doivent composer avec une incertitude de plus en plus grande, et les communautés marginalisées sont disproportionnellement affectées.

Pourtant, les agents des services frontaliers partout au Canada continuent de composer avec des situations frustrantes, surtout avec le grand nombre de vols internationaux non essentiels qui arrivent tous les jours dans les principaux aéroports, ajoutant à la liste des vecteurs potentiels de transmission. La réalité est que, alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, tout vol non essentiel expose nos membres et le public canadien à un risque accru.

La pandémie actuelle est sans nul doute complexe à gérer pour tous les pays, tout spécialement pour un pays de la taille du Canada. Cependant, il s’agit là d’une raison de plus pour que le gouvernement fédéral agisse de manière décisive lorsqu’il le peut et réévalue ses politiques touchant les exceptions pour l’entrée au pays pendant la pandémie. Bien qu’il puisse y avoir des situations dans lesquelles l’entrée doit être accordée, le gouvernement doit soigneusement définir ces situations afin de gérer de manière plus efficace la crise actuelle — et de ne pas exposer inutilement le personnel des services frontaliers et les autres travailleurs de première ligne.