Author Archives: Pierre St-Jacques

Votes de grève du groupe FB et webinaires de préparation à la grève

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Les membres du groupe FB d’un bout à l’autre du pays seront invités à se prononcer au sujet de la grève à compter du 16 juin. Soutenez votre équipe de négociation lors de nos votes de grève a venir afin de vous assurer que nous puissions retourner à la table de négociation en position d’obtenir un contrat équitable.

Sélectionnez votre région pour plus de détails :

Veuillez noter que d’autres sessions peuvent être programmées après le 28. Veuillez vous inscrire en priorité à une session dans votre région. Après avoir assisté à l’une de ces séances, vous aurez accès à des informations sur la façon de voter. Il s’agira d’une présentation de 10 à 15 minutes par un membre de l’équipe de négociation, suivie d’une séance facultative de questions-réponses. Votre présence à l’une des présentations de 10-15 minutes doit être enregistrée, sinon votre vote ne sera pas comptabilisé.

Webinaires de préparation à la grève

Ces webinaires facultatifs ont été mis en place pour donner aux membres du FB une chance d’en savoir plus sur les grèves, la préparation des grèves, et de poser toutes les questions que vous pourriez avoir. D’autres peuvent être ajoutés au programme après.

Date Heure Langue
Mardi le 15 juin 19h à 20h30 HNE Anglais
Mercredi le 16 juin 12h à 13h30 HNE Français
Jeudi le 17 juin 12h à 13h30 HNE Anglais
Lundi le 21 juin 17h30 à 19h HNE Français

Vous pourrez obtenir des réponses à toutes vos questions sur le vote et les mesures de grève lors des assemblées d’information virtuelles qui auront lieu avant le scrutin. D’ici là, vous trouverez à la page suivante des réponses aux grandes questions que vous pourriez vous poser.

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Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Groupe FB : FAQ sur les votes de grève

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L’unité de négociation des Services frontaliers (FB) compte plus de 9 000 membres de l’AFPC-SDI qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Ce sont eux qui protègent nos frontières et qui s’occupent de la planification, de la livraison, de l’inspection et du contrôle de la marchandise et des personnes qui arrivent au pays.

Leur convention collective ayant expiré en juin 2018, les membres FB sont sans contrat de travail depuis trois ans déjà. L’équipe de négociation se bat pour obtenir notamment la parité avec les autres agents d’application de la loi du pays, de meilleures protections contre le harcèlement et la discrimination, ainsi qu’une politique de télétravail juste et équitable pour ceux et celles qui ne portent pas l’uniforme.

L’entêtement de l’ASFC à nous refuser ces demandes a mené l’équipe de négociation à déclarer l’impasse en décembre. Nous avons présenté notre point de vue à la commission de l’intérêt public et attendons maintenant ses recommandations. Entre-temps, nous allons tenir un vote de grève afin de donner à notre équipe de négociation le levier nécessaire pour pouvoir débrayer, au besoin.

Vous pourrez obtenir des réponses à toutes vos questions sur le vote et les mesures de grève lors des assemblées d’information virtuelles qui auront lieu avant le scrutin. D’ici là, vous trouverez à la page suivante des réponses aux grandes questions que vous pourriez vous poser.

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Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Un message de l’équipe de négo FB : votre vote nous aidera à obtenir un contrat de travail à notre mesure

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Nous sommes, comme vous, des membres du personnel de l’ASFC. Ensemble, nous cumulons plus de 100 ans de loyaux services au gouvernement fédéral. Nous aimons notre travail et nous nous soucions de nos collègues. D’ailleurs, c’est pour ces raisons que nous avons choisi de participer à la vie syndicale et que nous voulons vous parler aujourd’hui de la plus importante décision que notre groupe devra prendre en vue de cette ronde de négociations.

Depuis bientôt trois ans, nous tentons de négocier une nouvelle convention collective avec le Conseil du Trésor et l’ASFC. Ces négociations ont été pertubées au beau milieu du processus lorsque la pandémie de la COVID-19 a frappé, faisant des ravages partout dans le monde. Nous, les membres de l’AFPC-SDI à l’ASFC, travaillons au front tous les jours depuis le début, mettant ainsi en jeu notre santé pour assurer la sécurité de nos frontières et de nos concitoyens. Des agents de programme qui interprètent les décrets aux agents d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs qui effectuent les renvois, en passant par les agents qui inspectent l’EPI, nous avons tous joué un rôle crucial dans la protection des Canadiens et Canadiennes.

L’importance de notre travail est indéniable. Le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, l’a reconnu publiquement à plusieurs reprises durant la pandémie. L’ASFC a aussi souligné plus d’une fois tout le travail que nous avons dû abattre pour sécuriser nos frontières.

Dommage que ces éloges ne nous aient pas suivies à la table de négociation.

Lorsque nous demandons la parité avec nos homologues du pays, qu’il s’agisse des salaires, des pauses repas payées, du recours aux armes à feu ou à d’autres outils, l’employeur refuse. Lorsque nous soulignons le besoin urgent d’une réforme du régime de retraite de l’ASFC, l’employeur fait carrément la sourde oreille. Lorsqu’il s’agit d’appuyer nos membres civils qui ont servi fidèlement les Canadiens et Canadiennes à partir de chez eux durant la pandémie, l’employeur refuse toujours d’inclure des dispositions sur le télétravail à notre convention collective.

Comme si ce n’était pas suffisant, la menace de mesures disciplinaires musclées et d’abus de pouvoir qui plane sur nous crée un climat de travail toxique. Nous avons donc besoin de nouvelles dispositions en matière de discipline, de harcèlement et de dénonciation, mais l’employeur ne bouge pas.

Il veut plutôt nous imposer des concessions : avis de changement de quart de 48 heures au lieu de sept jours; changements majeurs dans l’établissement des horaires et à l’AHPV; modification du congé pour s’occuper de la famille qui en limiterait l’accès pour la plupart d’entre nous et qui serait accordé à la discrétion des gestionnaires.

L’employeur parle des deux côtés de la bouche : il veut que nous fassions passer notre travail avant notre famille, mais il nous traite comme de vulgaires pions. Nous ne pouvons pas accepter pareil traitement. L’heure est venue de mettre notre pied à terre.

Le mois dernier, nous avons présenté notre mémoire à la commission de l’intérêt public, qui fera part de ses recommandations sur les revendications en suspens.

➡️  Mémoire de l’AFPC présenté à la CIP

Entre-temps, nous en avons ras le bol du manque de respect de l’ASFC et du gouvernement, et nous devons leur montrer que nous sommes prêts à nous battre pour obtenir le contrat de travail que nous méritons.

C’est pourquoi nous avons décidé de vous demander de nous donner un mandat de grève. Le président national de l’AFPC et le Bureau national de direction du SDI nous appuient dans cette démarche.

Nous vous demandons de voter POUR la grève, ce qui enverra un message très clair à l’ASFC. Votre soutien donnera à votre équipe de négo le pouvoir de déclencher une grève en cas de besoin.

Au cours des prochaines semaines, nous vous transmettrons toute l’information nécessaire sur le processus, les mises à jour et la participation au vote. Mais avant, votre équipe voulait vous dire que le moment est venu pour nous tous de faire souffler un réel vent de changement à l’ASFC.

Nous vous tiendrons au courant des faits nouveaux. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à parler au président ou à la présidente de votre succursale ou avec les gens du bureau régional de l’AFPC.

Nous espérons que vous serez solidaires de votre équipe de négo et de tous vos collègues afin que nous en arrivions à une entente juste et équitable avec l’ASFC et le Conseil du Trésor. Ensemble, on va passer au travers!

En toute solidarité,

Jonathan Ross
Terre-Neuve-et-Labrador
Aéroport de St. John’s

Joey Dunphy
Nouveau-Brunswick
Point d’entrée, Edmundston

Claude Bouchard
Cantons-de-l’Est
Point d’entrée, Saint-Armand

 Ken Turner
Windsor – Pont Ambassador

Frances Baroutoglou
Toronto – Services postaux

Charles Khoury
Ottawa – Administration centrale

Mat Ashworth
Nord de l’Ontario
Point d’entrée, Rainy River

Michael Aessie
Manitoba
Bureau commercial

Leanne Hughes
Colombie-Britannique
Aéroport de Victoria

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Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

L’AFPC condamne l’attaque terroriste contre la famille musulmane de London

London vigil / Vigile à London

Salman Afzaal, sa mère, Madiha Salman, Yumna Salman et Fayez Salman auraient dû pouvoir marcher en toute sécurité dans leur quartier. Depuis le début de la pandémie, les promenades en famille sont l’une des rares activités à laquelle on peut se livrer en toute sécurité à l’extérieur de la maison.

Fayez, 9 ans, seul survivant de l’attaque terroriste survenue à London, en Ontario, ne devrait pas pleurer la perte de ses parents, de sa grand-mère et de sa sœur. Le meurtre horrible et choquant de cette famille est une perte incommensurable pour la communauté musulmane, celle de London et l’ensemble de la population canadienne. C’est aussi un rappel brutal qu’il y a encore tant à faire pour lutter contre l’islamophobie au Canada.

Les musulmans, et en particulier les femmes musulmanes, sont régulièrement victimes d’islamophobie. Depuis les attentats du 11 Septembre, certains politiciens, médias et groupes de droite les dépeignent comme des personnes violentes, des terroristes qui bafouent les valeurs « canadiennes ». Cette attitude a entraîné une recrudescence de l’islamophobie. Entre autres incidents islamophobes, citons les meurtres, le harcèlement en ligne, les menaces, la violence, le vandalisme et la discrimination en milieu de travail.

L’AFPC condamne l’islamophobie sous toutes ses formes et presse les gouvernements municipaux, provinciaux, territoriaux et fédéral d’agir immédiatement pour enrayer l’islamophobie systémique. L’AFPC appuie également la demande du Conseil national des musulmans canadiens visant la tenue d’un sommet national sur l’islamophobie.

La haine, la violence et l’islamophobie n’ont pas de place dans notre syndicat, nos milieux de travail et nos collectivités. Montrons notre solidarité envers les communautés musulmanes et engageons-nous à lutter contre l’islamophobie et le racisme. Lorsque nous en sommes témoins, dénonçons et agissons!

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Mise à jour sur la COVID-19 — Suivi à la question sur l’utilisation du congé 699

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

Le message suivant vient du Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Nous donnons suite à la question qui a été posée pendant notre appel de mise à jour sur la COVID-19 de mardi.  En ce qui a trait aux demandes des employés pour accompagner leur enfant, ou la personne avec laquelle l’employé est dans une relation de soins, pour obtenir le vaccin contre la COVID, nos directives aux ministères sont les suivantes:

  • L’employé devrait d’abord essayer de planifier le rendez-vous de vaccination en dehors des heures de travail ou de travailler des heures flexibles pour rattraper le temps pris.
  • L’employé peut planifier un congé familial pour amener un enfant ou la personne avec laquelle l’employé est dans une relation de soins au rendez-vous de vaccination.
  • Si cela n’est pas possible et que tous les congés familiaux ont été utilisés, l’employeur pourrait accorder un congé 699 pour une période de temps raisonnable pour se rendre au rendez-vous pour le vaccin puisque ceci est relié à COVID.