Author Archives: Pierre St-Jacques

Personne se faisant vacciner Congé payé 698 pour les fonctionnaires qui se font vacciner

Bras avec aiguille recevant un vaccin

Alors que la campagne de vaccination contre la COVID-19 bat son plein, l’AFPC rappelle à tous les fonctionnaires fédéraux qu’ils peuvent demander un congé payé 698 pour se faire vacciner.

Le congé 698 donne droit à un congé payé (jusqu’à une demi-journée) pour un rendez-vous chez le médecin ou le dentiste. Il peut s’appliquer à un rendez-vous de vaccination et au temps requis pour s’y rendre.

Ce congé est prévu par une politique du Conseil du Trésor sur les rendez-vous médicaux ou dentaires. L’AFPC négocie actuellement avec l’employeur pour s’assurer que le personnel vacciné une première fois aura droit à un congé payé pour la deuxième dose, au besoin.

Ce congé étant offert uniquement aux fonctionnaires fédéraux, nous demandons aux gouvernements provinciaux et territoriaux de suivre l’exemple du Conseil du Trésor en s’abstenant de pénaliser ceux et celles qui se font vacciner contre la COVID‑19. Peu importe où elles travaillent, les personnes qui souhaitent se protéger et protéger leur communauté devraient toutes pouvoir se faire vacciner sans subir de perte de salaire.

Si vous avez des questions sur vos droits concernant le congé 698, communiquez avec votre délégué syndical, votre Élément ou votre bureau régional pour obtenir de l’aide.

Vous pouvez aussi consulter notre foire aux questions sur vos droits au travail : vaccination et dépistage de la COVID-19.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Mort de George Floyd : le verdict de culpabilité est un pas important vers la responsabilisation de la police

Tribunal

George Floyd comptait. Sa famille et ses amis le chérissaient. Sa vie était précieuse et elle avait un sens. George Floyd comptait. La vie des Noirs compte.

Hier, l’ancien policier de Minneapolis Derek Chauvin a été reconnu coupable du meurtre de George Floyd, perpétré alors qu’il était de service. Certains voient cette décision comme une importante victoire dans la longue lutte ardue contre la violence policière. Cependant, ce verdict ne ressuscitera pas George Floyd; il ne mettra pas fin à la souffrance de ses proches ni aux dangers inhérents aux interactions des personnes noires avec les forces de l’ordre.

Aux États-Unis, au moins deux fois plus de personnes noires que de personnes blanches perdent la vie aux mains de la police. Ce racisme meurtrier a continué à faire des siennes depuis la mort de George Floyd. La semaine dernière encore, des policiers ont tué Daunte Wright, un jeune homme noir qu’ils venaient d’appréhender. La justice n’a toujours pas été rendue pour Breonna Taylor, une Noire qui a été tuée l’année dernière lors d’une invasion policière. Les personnes noires sont continuellement hantées par l’oppression et la violence raciste.

La situation n’est pas plus rose au Canada. Le racisme est enraciné dans nos systèmes d’éducation et de santé, nos institutions politiques, nos milieux de travail, nos syndicats et nos services policiers. Selon une analyse de Radio-Canada examinant les contacts mortels avec la police au Canada entre 2000 et 2017, la race joue un rôle important dans le recours à la force mortelle. Bien que les Noirs forment seulement 8,3 % de la population torontoise, ils comptent pour presque 37 % des victimes. À Winnipeg, les Autochtones représentent près des deux tiers des victimes, alors qu’ils forment 10,6 % de la population. L’année dernière, Regis Korchinski-Paquet, une jeune Noire de Toronto, est morte après avoir interagi avec la police et l’enquête traîne en longueur. Les personnes noires, autochtones et racialisées tentent toujours de briser le joug de la violence policière et de la discrimination.

« Ce verdict de culpabilité ne démantèle pas un système ancré dans la suprématie blanche. Le racisme systémique qui a permis à un policier de tuer George Floyd doit être éradiqué », affirme Sharon DeSousa, vice-présidente exécutive nationale de l’AFPC.

Nous devons persévérer afin de bâtir des communautés, des institutions, des syndicats et des milieux de travail antiracistes. C’est grâce au militantisme inlassable des personnes noires que le monde a pris conscience de la mort de George Floyd et exigé que les choses changent. La décision du tribunal ne nous donne pas le droit de nous reposer sur nos lauriers. Au contraire, nous devons continuer ensemble à sensibiliser, à mobiliser et à revendiquer une société où la vie des Noirs compte.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

L’automatisation des frontières préoccupe l’AFPC-SDI

Poste frontalier

Hier, dans son budget, le gouvernement Trudeau a parlé de « moderniser les déplacements et les échanges aux frontières » et de « transformer l’expérience frontalière au moyen d’interactions sans contact et automatisées ». Cette annonce est problématique à plusieurs niveaux et l’AFPC-SDI n’a pas tardé à réagir.

Depuis des années, l’AFPC-SDI dénonce les enjeux de sécurité potentiels liés aux processus frontaliers axés sur la technologie plutôt que sur les travailleurs et les agents. Les discussions sur la poursuite de l’automatisation soulèvent des questions de sécurité et de main-d’œuvre qui ne peuvent être ignorées. En 2017, le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, soulignait que la technologie ne peut remplacer des officiers chevronnés, et cela reste vrai à ce jour. Dans ses communications avec l’ASFC à la suite de l’annonce d’hier, Jean-Pierre Fortin a été sans équivoque : la technologie peut aider les agents sur le terrain, mais elle ne peut pas les remplacer. Si le gouvernement prend au sérieux la sécurité à la frontière, il doit investir autant dans la dotation en personnel que dans les initiatives technologiques.

L’automatisation des contrôles peut également avoir un impact disproportionné sur les communautés marginalisées faisant l’objet de profilage racial.

Les annonces du gouvernement concernant la frontière arrivent également à un moment où l’équipe de négociation FB attend le rapport de la commission d’intérêt public. À la suite de ces déclarations, l’AFPC a communiqué avec le Conseil du Trésor et a averti l’employeur : les modifications aux conditions de travail des employés pendant les négociations sans le consentement du syndicat sont interdites par la loi fédérale.

Le syndicat et la direction doivent se rencontrer en mai pour discuter davantage de l’annonce du gouvernement. Nous vous tiendrons au courant des développements importants.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Les gouvernements doivent vacciner en priorité tous les travailleurs de première ligne

Poste frontalier canadien

L’AFPC exhorte les gouvernements à vacciner en priorité les travailleuses et travailleurs de première ligne du Canada afin de limiter la propagation de la COVID-19.

L’AFPC représente des milliers de travailleurs de première ligne offrant des services essentiels. Pensons, notamment, aux agents des douanes, aux inspecteurs des aliments, aux agents de libération conditionnelle, aux pompiers, aux employés de la Garde côtière et à tous ceux et celles qui travaillent sur les bases militaires et dans les pénitenciers fédéraux, les refuges pour sans-abri, les foyers collectifs et les usines de transformation de la viande.

Étant contact étroit avec le public et d’autres collègues, ces personnes salariées risquent davantage de contracter la COVID-19 et de contribuer à sa transmission dans leur collectivité. Il est donc impératif que les provinces et les territoires veillent le plus tôt possible à la vaccination de ces travailleurs essentiels, conformément à la phase 2 du calendrier de vaccination du gouvernement du Canada.

« Il incombe au gouvernement fédéral de protéger la santé et la sécurité de tous ses employés durant la pandémie », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Ses ministres doivent, le plus tôt possible, exhorter les provinces et territoires à accélérer la vaccination de ces travailleurs de première ligne, comme le recommande le calendrier de vaccination du gouvernement fédéral. »

L’AFPC et ses Éléments, dont le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ), font déjà pression sur les gouvernements fédéral et provinciaux, et sur le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, pour que nos membres soient vaccinés en priorité.

« Le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) continue son travail essentiel malgré les défis que pose la pandémie », souligne Jean-Pierre Fortin, président national du SDI qui représente plus de 11 000 agents frontaliers et employés de l’ASFC partout au pays. « Avec une troisième vague qui est bien en cours et la menace croissante que représente les variants du virus, il est impératif que les agents frontaliers de première ligne, les premiers répondants et le personnel chargé de l’application de la loi partout au pays soient vaccinés en priorité. »

D’emblée, quelques provinces ont donné la priorité à la vaccination des travailleurs de première ligne tandis que d’autres refusent encore de considérer de nombreux travailleurs de première ligne comme essentiels dans le cadre de leurs plans de vaccination, créant ainsi un système disparate qui met en danger les travailleurs et la population qu’ils servent. Selon les plans provinciaux de vaccination actuels, deux travailleurs, effectuant le même travail et confrontés au même risque d’exposition à la COVID-19, pourraient être vaccinés à plusieurs mois d’intervalle.

« En ne vaccinant pas en priorité le personnel de première ligne qui travaille quotidiennement avec les délinquants fédéraux, nous exposons des milliers de Canadiens à un risque élevé et continu de contamination », mentionne Stan Stapleton, président national du SESJ. Rappelons que ce syndicat représente les fonctionnaires fédéraux dans les programmes de réadaptation et de libération conditionnelle, dans les services d’entretien, d’alimentation et de soutien des pénitenciers fédéraux à sécurité minimale, moyenne et maximale ainsi que des centres correctionnels et bureaux de libération conditionnelle communautaires d’un bout à l’autre du pays.

L’AFPC continue à exercer des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu’il travaille en collaboration avec les autorités provinciales de santé publique afin que tous les travailleurs et travailleuses de première ligne soient vaccinés en priorité contre la COVID-19.

 La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Communiqué — Vaccination des agentes et des agents des services frontaliers de première ligne : le ministre Blair doit respecter son engagement

Photo du drapeau du SDI

OTTAWA, 15 avril 2021 — Avec la COVID-19 qui continue de se répandre partout au pays, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) exhorte le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile à honorer son engagement antérieur et à assurer la vaccination des agents des services frontaliers de première ligne et du personnel travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en même temps que les membres des autres organismes fédéraux d’application de la loi.

Depuis des mois, le SDI, qui représente quelque 11 000 membres, exerce des pressions auprès des gouvernements fédéral et provinciaux pour que le personnel des services frontaliers bénéficie d’une priorité adéquate dans le cadre de leurs efforts de vaccination. Malheureusement, les plans de vaccination varient considérablement d’une province à l’autre, ce qui rend la situation particulièrement difficile à gérer pour les travailleurs fédéraux. En effet, deux agents qui travaillent dans un contexte similaire, qui remplissent les mêmes fonctions, mais qui se trouvent sur des territoires différents, peuvent très bien ne pas avoir le même accès à la vaccination prioritaire, si tant est qu’ils bénéficient d’une priorité.

« Pour la majeure partie de l’année dernière, les hommes et les femmes de l’ASFC ont continué d’effectuer un travail d’une importance cruciale malgré les difficultés associées à la pandémie de COVID-19 », de dire Jean-Pierre Fortin, président national du SDI. « La réalité est que chaque jour, les agents et les employés de l’ASFC mettent leur santé en danger en entrant en contact étroit avec des sources potentielles de COVID-19 dans le cadre de leurs fonctions. »

Le personnel de première ligne de l’ASFC a contribué à la réponse du Canada à la COVID-19, que ce soit aux frontières terrestres ou dans les aéroports, où ils travaillent directement avec les voyageurs et les membres du public. Les agents et les employés des services frontaliers de première ligne sont actifs dans les centres postaux et les opérations commerciales, où ils facilitent l’entrée au pays de marchandises d’une importance cruciale, dont l’EPI et les vaccins.

Conformément aux lignes directrices du gouvernement fédéral touchant le déploiement du vaccin, le personnel des services frontaliers aurait dû faire partie du Stade 2 du plan de vaccination des provinces. Malheureusement, cela n’a pas été souvent le cas. Plus tôt cette année, le syndicat a lancé une campagne de lettres, encourageant les membres à écrire à leurs élus provinciaux pour les alerter du besoin urgent de vaccins. Jean-Pierre Fortin a également écrit personnellement aux premiers ministres de la plupart des provinces, plaidant en faveur de plans de vaccination justes et équitables.

Même si certaines provinces, notamment le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve et Labrador, ont indiqué clairement dès le début que le personnel de première ligne de l’ASFC serait vacciné, la situation demeure inégale dans une grande partie du pays. Même si des gains ont été réalisés en Ontario et au Québec grâce aux pressions exercées par le syndicat, les employés de certains lieux de travail ne sont toujours pas vaccinés et nos membres sont laissés dans le noir. La situation est encore plus difficile en Colombie-Britannique, où l’Aéroport international de Vancouver demeure l’un des seuls aéroports du Canada ouverts aux voyageurs internationaux où les agents des services frontaliers n’ont pas accès à la vaccination en priorité d’une manière ou d’une autre. Le personnel des provinces des Prairies a également été laissé en plan.

Dernièrement, le ministre Blair a rencontré virtuellement les membres du SDI et leurs représentants syndicaux locaux à Lacolle, au Québec et à Windsor, en OntarioLors de ces rencontres, le ministre s’est engagé à intervenir personnellement si le personnel de première ligne de l’ASFC n’était pas ajouté au plan de vaccination contre la COVID-19 de leurs provinces. Malgré ces engagements et même si le président national du SDI a écrit au ministre à la suite de ces rencontres, la question n’est toujours pas réglée.

« Il est grand temps que le ministre Blair fasse ce qui s’impose et communique avec l’honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé, et l’honorable Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, afin de s’assurer que les employés de l’ASFC sont protégés au même degré que les autres membres du personnel fédéral chargé de l’application de la loi », a déclaré Jean-Pierre Fortin. « Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’obtenir des doses de vaccin suffisantes pour les employés de l’ASFC, et doit le faire immédiatement. »

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est un élément de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), qui représente les agentes et les agents des douanes et de l’immigration de première ligne du Canada. Le SDI représente aussi les agentes et les agents des enquêtes et du renseignement ainsi que les agentes et les agents des douanes commerciaux, les agentes et les agents d’application de la loi en matière d’immigration des bureaux intérieurs et les agentes et les agents des audiences, ainsi que tous les membres du personnel administratif qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).