Author Archives: Pierre St-Jacques

Journée internationale des femmes : la lutte pour un avenir équitable

illlustration pour la journée internationale des femmes, montrant plusieurs femmes solidaires

Cette année, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’AFPC reconnaît la force et la résilience dont les femmes font preuve jour après jour. La pandémie mondiale a touché les femmes de façon disproportionnée. Nous assistons à une crise sexospécifique. Nous devons continuer à nous organiser et à prendre des mesures pour assurer une relance équitable qui tient compte des incidences intersectionnelles et sexospécifiques de la pandémie.

Dans les premiers mois de la pandémie, la participation des femmes à la population active du Canada a diminué pour atteindre son niveau le plus bas en 30 ans. Il sera difficile de remonter la pente, car les femmes sont surreprésentées dans les industries qui ont le plus écopé. C’est le cas notamment du secteur des services, où les emplois sont souvent mal payés, non syndiqués et précaires. Les femmes comptent pour la majeure partie de la main-d’œuvre de première ligne. À cause de la nature essentielle de leur travail, elles ont été sur la ligne de front durant la pandémie, courant ainsi un risque accru de contracter le virus.

La fermeture des écoles et des garderies a créé des obstacles supplémentaires. Contrairement aux hommes, bon nombre de femmes ont dû réduire leurs heures de travail ou carrément quitter leur emploi pour s’occuper de leurs enfants. Et la situation est encore pire pour les femmes des communautés marginalisées qui se buttent à des obstacles systémiques.

Un plan de relance juste doit reposer sur une vision féministe et intersectionelle. Cela signifie notamment qu’il faut créer un réseau national de services de garde universels, abordables et accessibles. Nous luttons pour les services de garde depuis des décennies. Nous voilà à la croisée des chemins. L’égalité et l’indépendance économique des femmes passent par les services de garde. L’année dernière, le gouvernement a promis de créer un système national d’éducation préscolaire et de garde d’enfants. Ça ne suffit pas. Il doit mettre en place et financer un réseau de services de garde universels, abordables et de grande qualité.

Les femmes de notre syndicat se battent depuis longtemps pour l’égalité et la justice, et la pandémie ne les a pas ralenties. Grâce à nos actions et à notre solidarité, nous ferons tomber les barrières et lutterons pour une relance juste pour tous et toutes. À l’occasion de la Journée internationale des femmes et tous les jours, nous devons lutter pour un avenir équitable. Ensemble, nous avons le pouvoir de faire changer les choses durablement.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Caractère imposable du dédommagement Phénix : le gouvernement agit sans attendre la décision

Bannière de l'AFPC représentant une conversation

Envoyez une lettre au ministre Jean-Yves Duclos et à la ministre Anita Anand pour leur demander de ne pas taxer les indemnités du Phénix.

Pour souligner le 5e anniversaire du cauchemar Phénix, le gouvernement libéral a décidé de flouer des milliers de membres de l’AFPC en leur faisant payer de l’impôt sur un dédommagement visant à compenser tous les problèmes causés par le système de paye Phénix. C’est scandaleux!

Pourtant, l’AFPC était en pourparlers avec l’Agence du revenu du Canada (ARC) au sujet du caractère imposable du dédommagement Phénix. Ne tenant pas compte de ces efforts, le gouvernement a confirmé qu’il verserait le 3 mars les indemnités, qui peuvent aller jusqu’à 2 500 $, en qu’il en déduirait de l’impôt. Le Conseil du Trésor n’a fourni aucune explication pour justifier leur décision.

« Il est encore temps pour le gouvernement de corriger le tir, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Un dédommagement, ce n’est pas imposable. C’est pourquoi nous demandons aux ministres concernés d’intervenir immédiatement pour régler la situation. »

Même avec les retenues d’impôt, le dédommagement de 2 500 $ est bien mieux que les cinq jours de congé offerts à nos membres, mais il reste que cette décision du gouvernement est contraire à ce que nous avions négocié. Pour l’AFPC, le dédommagement pour « stress, exaspération, douleur et souffrance » et pour la mise en œuvre tardive des conventions collectives doit être exempt d’impôt, ce qu’a d’ailleurs confirmé l’ARC au sujet d’autres dédommagements.

« C’est une insulte aux dizaines de milliers de membres de l’AFPC qui souffrent depuis des années à cause de Phénix et qui, malgré tout, ont travaillé sans relâche durant la pandémie pour venir en aide à des millions de Canadiens et Canadiennes », s’indigne Chris Aylward.

L’AFPC poursuivra toutes les voies légales afin d’obtenir la pleine indemnisation à laquelle nos membres ont droit. Nous entreprendrons notamment des contestations fiscales qui permettraient à nos membres d’être remboursés rétroactivement si les paiements étaient versés comme prévu le 3 mars. Nous espérons toutefois éviter de longs et complexes litiges fiscaux.

« Phénix a pénalisé les membres de l’AFPC pendant des années. Ils ne méritent vraiment pas que le gouvernement les pénalise à nouveau », ajoute Chris Aylward.

L’AFPC continuera de travailler à résoudre ce problème et fera le point dans les prochains jours.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupe FB : nomination de la présidence de la commission de l’intérêt public

Photo d'un agent frontalier avec les mots "Négociation : groupe FB"

Pour la première fois depuis la création du groupe FB en 2007, l’AFPC et le Conseil du Trésor se sont entendus sur la nomination de la présidence de la commission de l’intérêt public (CIP). Cette commission sera chargée de formuler des recommandations concernant notre différend avec le Conseil du Trésor et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

En cas d’impasse, la loi prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente. La commission est composée de trois membres : une personne assumant la présidence nommée par les deux parties ou, si elles ne peuvent s’entendre, par la Commission des relations de travail, et deux représentants nommés respectivement par le syndicat et l’employeur. Les deux parties soumettent leur mémoire à la CIP et expliquent leur position sur les questions en litige. Cette dernière rédige ensuite un rapport et ses recommandations visant à régler l’impasse. Contrairement à l’arbitrage, les recommandations de la CIP n’ont pas force exécutoire.

Impasse en décembre

Les négociations ont été rompues en décembre, lorsque notre équipe a déclaré l’impasse devant le refus du Conseil du Trésor et de l’ASFC de régler les enjeux cruciaux que nous avions soulevés lors des négociations. Pour en savoir plus sur les questions en litige, consultez la page du groupe FB.

Maintenant que la présidence et les représentants de la CIP ont été nommés, nous sommes en train de fixer les dates d’audience. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des négociations.

Affichez votre solidarité avec les FB !

 

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Conférence nationale sur la négociation – Groupes PA, SV, TC et EB

Drapeau du SDI avec le mot négociation

La Conférence nationale sur la négociation pour les groupes PA, SV, TC et EB se tiendra du 26 au 30 avril 2021. Cet événement sera virtuel.

La convention collective des unités susmentionnées expire entre juin et août 2021 et l’AFPC entend signifier l’avis de négocier au printemps et au début de l’été 2021. Le Centre de l’Alliance a prévenu le SDI que le syndicat pouvait envoyer à la conférence nationale jusqu’à six (6) délégués parmi les différents groupes professionnels représentés par le syndicat ; cette délégation est ainsi répartie :

  • Le SDI a le droit de déléguer trois (3) personnes de l’unité de négociation des services des programmes et de l’administration (PA) qui comprend les groupes professionnels AS, CM, CR, DA, IS, OE, PM, ST, et WP ;
  • Le SDI a aussi le droit de déléguer une personne parmi l’ensemble des membres de chacune des unités de négociation SV (qui comprend les FR, GL, GS, HP, HS, LI, PR(S), SC), TC (qui compte les DD, EG, GT, PI, PY,TI) et EB (qui englobe les ED, EU, LS).

Les succursales, par l’entremise de leur présidente ou de leur président, sont priées de soumettre le nom des personnes qu’ils souhaitent voir considérer comme déléguées. Les personnes dont le nom est proposé doivent être membres de l’unité de négociation ; elles doivent occuper une charge syndicale (y compris celle de délégué syndical), s’investir dans le syndicat et s’adonner au militantisme syndical. Les présidentes et présidents des succursales doivent faire parvenir à joey.dunphy@ciu-sdi.ca les noms ainsi que les coordonnées de ces personnes le vendredi 19 février 2021 au plus tard.

Source : Note de service du Bureau national NO-12-2020 de Joey Dunphy, 3e vice-président national du SDI et vice-président chargé de la négociation collective.