Author Archives: Pierre St-Jacques

Les négos du groupe SV : les pourparlers reprennent aujourd’hui

Drapeau du SDI avec le mot négociation

Dans la foulée de l’entente de principe conclue pour le groupe PA, l’équipe de négo du groupe SV (Services de l’exploitation) poursuivra les pourparlers avec les représentants du Conseil du Trésor à partir d’aujourd’hui.

Le syndicat s’est engagé à faire des progrès dans les domaines suivants :

  • Rajustements salariaux
  • Bonification des indemnités
  • Modification des heures de travail (de 40 à 37,5 heures par semaine, sans perte de salaire annuel)
  • Protections contre la sous-traitance

Nous n’accepterons pas de concessions.

Restez à l’écoute pour la suite! 

L’AFPC vous tiendra au courant de l’évolution des négociations. Assurez-vous de mettre à jour vos coordonnées dans le portail des membres de l’AFPC ou de vous créer un compte si vous n’en avez pas.

 La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Dates de négociation fixées pour le groupe FB ; dédommagement Phénix pour tous les membres à l’ASFC

Tous les membres de l’AFPC qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) recevront un dédommagement Phénix, pendant que la négociation se poursuit pour les membres du groupe FB.

L’an dernier, le gouvernement a tenté de régler ce dossier en proposant à peine cinq jours de congé encaissables. L’AFPC a rejeté cette offre parce qu’elle n’était pas équitable et qu’elle était loin de compenser le préjudice causé par le fiasco du système de paye.

L’AFPC a plutôt négocié une entente nettement supérieure qui prévoit le paiement d’une somme forfaitaire de 2 500 $ à tous les membres touchés directement ou indirectement par les ratés de Phénix. Cette nouvelle entente est bien meilleure que celle prévoyant cinq jours de congé qu’ont acceptée par la CSN/UCCO-SACC, l’IPFPC et tous les autres agents négociateurs fédéraux.

L’entente s’applique, indépendamment du processus de négociation, à tous les membres de l’AFPC qui travaillent à l’ASFC, qui seront ainsi indemnisés après plus de quatre années de difficultés causées par le système de paye Phénix.

Elle comprend trois volets : 

  • un dédommagement général universel (somme forfaitaire de 2 500 $);
  • une amélioration du processus de réclamation pour dépenses personnelles et pertes financières;
  • une indemnisation pour dommages graves et autres cas démontrables.

Vu le temps qu’il faudra pour mettre en œuvre la convention collective et traiter la paye rétroactive de plus de 120 000 membres, nous prévoyons du retard dans le versement de l’indemnité. Cependant, l’employeur s’est engagé à concilier ces priorités pour traiter le dédommagement le plus vite possible.

Pour plus de détails, veuillez lire notre résumé de l’entente et consulter notre foire aux questions.

Dates fixées pour les négociations du groupe FB

La prochaine séance de négociation doit avoir lieu du 23 au 25 septembre. Il reste plusieurs points en litige avec l’ASFC et le Conseil du Trésor, qu’il s’agisse de l’horaire des quarts de travail, du temps d’entraînement au maniement des armes à feu, du congé avec étalement du revenu ou de la protection contre la prise de mesures disciplinaires excessives par la direction. Étant donnée la chronologie de la dernière ronde de négociation, nous sommes actuellement moins avancés que d’autres groupes fédéraux qui viennent de conclure des ententes de principe. 

Comme toujours, nous entendons conclure une entente juste et équitable qui fera de l’ASFC un meilleur endroit où travailler.

Pour connaître nos revendications et les propositions de l’employeur, visitez les pages syndicatafpc.ca/groupe-fb et ciu-sdi.ca/fr/issue/fb-group-bargaining. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution du dossier.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Le groupe TC conclut une entente de principe

Drapeau du SDI avec le mot négociation

L’AFPC vient de conclure une entente de principe pour les près de 10 000 membres du groupe TC qui prévoit des augmentations de salaire justes et équitables et de meilleures conditions de travail, sans aucune concession.

Parallèlement à ces négociations fructueuses, les TC obtiendront également un dédommagement Phénix pour le préjudice subi en raison des ratés du système de rémunération. Nous avons préparé un document qui explique en détail l’accord sur le dédommagement ainsi que l’élargissement du processus de réclamation pour les frais remboursables et pour les pertes importantes causées par Phénix.

Entente du groupe TC

L’équipe de négociation de l’AFPC a réussi à obtenir des augmentations salariales justes et équitables de 2,11 % par année en moyenne. En voici un aperçu :

2018

2019

2020

2,8 %

2,2 %

1,35 %

Nous avons également obtenu des rajustements salariaux et des indemnités pour certains groupes :

  • Parité avec l’ACIA pour les EG : Nous n’avons pas réussi à obtenir la parité, mais nous avons convenu que les parties pourront soumettre cette question à l’arbitrage à l’extérieur du processus de négociation habituel, et ce, dès juin 2021. Nous estimons avoir des arguments très solides en faveur de la parité pour les membres EG.
  • Indemnités professionnelles haussées à 3 534 $ pour les groupes suivants :
    • agents des pêches (Appendice Z)
    • agents d’application de la loi à Environnement Canada (Appendice AA)
    • agents des affaires du travail (Appendice DD)
    • inspecteurs techniques à Mesures Canada (Appendice EE)
  • Indemnité haussée à 5 354 $ pour les coordonnateurs de recherche et de sauvetage dans un centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage; indemnité maintenant offerte aux superviseurs et aux membres d’équipages d’aéroglisseurs qualifiés des groupes EG et GT
  • Indemnité maintenant offerte aux agents d’application de la loi et de protection de la faune (niveaux GT-06 et GT-07) à Environnement Canada (Appendice AA)
  • Indemnité de 2 500 $ offerte à tous les EG et TI travaillant dans les installations de maintenance de la flotte (Appendice BB), y compris les membres du 202e Dépôt d’atelier
  • Indemnité offerte aux agents des affaires du travail de niveau TI-06 (Appendice DD)
  • Indemnité offerte aux employés TI de la Commission canadienne des grains (Appendice EE)
  • Bonification de l’indemnité pour certains postes de la Garde côtière canadienne basés à terre (Appendice W) : augmentation de ~2 100 $ du montant versé aux GT-06 et GT-07 et portée élargie
  • Transport de marchandises dangereuses : indemnité mensuelle de 75 $ plutôt qu’une indemnité quotidienne de 3,50 $

Autres améliorations importantes apportées à la convention collective des TC :

  • Bonification de divers congés pour inclure notamment une personne qui tient lieu de membre de la famille :
    • congé non payé pour s’occuper de la famille
    • congé de deuil
    • congé payé pour obligations familiales
  • Indemnité de repas accordée durant les heures supplémentaires : passera de 10 $ à 12 $
  • Temps de déplacement : jusqu’à cinq heures de rémunération pour les arrêts en cours de route
  • Personnel du bureau de lutte contre la lamproie marine (Appendice I) : meilleure rémunération des heures supplémentaires – x1,75 durant la saison sur le terrain
  • Augmentation du financement pour le Programme d’apprentissage mixte; projet pilote sur une formation en santé et sécurité
  • Protocole d’entente visant à mener une étude conjointe sur les ressources offertes aux employés qui, dans l’exercice de leurs fonctions, sont exposés à du matériel explicite et dérangeant et/ou à des situations potentiellement dangereuses
  • Protocole d’entente visant à examiner conjointement le nombre d’heures de travail et le temps de déplacement des agents des pêches affectés à la surveillance maritime au MPO (Appendice C) et à faire des propositions pour alimenter la prochaine ronde de négociations
  • Suppression des dispositions de l’Appendice K fixant des délais aux EG pour présenter une demande de congés annuels
  • Protocole d’entente sur l’examen de la structure des groupes professionnels.

Entente sur les enjeux communs

Au moment de conclure une entente pour le groupe PA il y a deux semaines, l’AFPC a aussi négocié une entente sur les enjeux communs à tous les groupes. Voici quelques-unes des améliorations clés :

  • Paiement unique de 500 $ pour compenser le long délai de mise en œuvre des conventions collectives et 50 $ pour chaque retard supplémentaire de 90 jours
  • Dix jours de congé payé pour les victimes de violence familiale
  • Amélioration des dispositions sur le retour au travail à la suite d’un congé de maternité ou parental, ce qui donne plus de souplesse aux parents qui voudraient changer d’emploi lorsqu’ils retournent à la fonction publique fédérale
  • Amélioration du congé parental payé
  • Mise à jour pour tenir compte des nouvelles dispositions législatives, y compris la possibilité de partager et de prolonger le congé parental
  • Bonification des prestations supplémentaires pour chaque semaine durant laquelle l’employé est en congé parental prolongé ou partagé
  • Semaines additionnelles pour les parents couverts par le Régime québécois d’assurance-parentale et qui travaillent tous deux à la fonction publique fédérale
  • Nouveau protocole d’entente pour étudier les questions liées aux services de garde à la fonction publique
  • Amélioration du congé de compassion et du congé pour proches aidants, conformément aux nouvelles dispositions législatives
  • Amélioration des dispositions sur l’utilisation des locaux de l’employeur pour affaires syndicales
  • Nouveau protocole d’entente visant à protéger certaines conditions de travail des membres civils de la GRC
  • Nouveau protocole d’entente sur la santé mentale au travail en appui aux travaux du Centre d’expertise pour la santé mentale en milieu de travail
  • Indemnité d’études majorée à 17 000 $ en cas de réaménagement des effectifs
  • Suppression du protocole d’entente sur le soutien au mieux-être des employés. En conséquence, les congés de maladie resteront inchangés.

Texte intégral et prochaines étapes

Nous communiquerons aux membres le texte intégral des deux ententes de principe (groupe TC et enjeux communs) accompagné d’explications dès qu’il sera disponible. Les membres du groupe seront ensuite conviés à un vote de ratification en ligne. Les détails du vote seront communiqués dès que possible.

L’équipe de négociation de l’AFPC recommande à l’unanimité d’accepter l’entente de principe. 

Afin de recevoir toutes les nouvelles et de participer au processus de ratification, assurez-vous de mettre à jour vos coordonnées dans le portail des membres de l’AFPC ou de vous créer un compte.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Fête du Travail 2020 : le Canada doit aller de l’avant

Photo du drapeau du SDI

La crise de la COVID-19 nous a rappelé à quel point les travailleurs et travailleuses de première ligne étaient importants : personnel soignant, d’entretien, d’épicerie, de livraison et bien d’autres encore ont continué à travailler au plus fort de la crise pour veiller à ce que la population ait accès aux services de première nécessité.

Des dizaines de milliers de membres de l’AFPC ont fait de même, en assurant la salubrité des aliments, en protégeant nos frontières et en veillant à ce que les millions de Canadiens ayant perdu leur emploi reçoivent rapidement un soutien financier.

Bien que ces mesures d’urgence sans précédent aient pu fournir un filet de sécurité temporaire, nous avons besoin d’un plan encore plus ambitieux pour assurer une relance vigoureuse, équitable et résiliente. C’est pourquoi, en cette fête du Travail, nous voulons non seulement reconnaître les contributions essentielles des travailleurs et travailleuses durant la pandémie, mais aussi nous engager à mettre en œuvre un plan pour aller de l’avant et ressortir plus forts de cette crise.

Une période de changement sans précédent

Le Parlement canadien, dirigé par un gouvernement libéral minoritaire, est à un tournant décisif. En cette période historique, il peut choisir de se montrer à la hauteur et mettre en place un plan de relance robuste et audacieux ou de ne rien faire pour se préparer à la prochaine crise.

Rebâtir notre économie pour qu’elle résiste aux crises et soit bénéfique à l’ensemble des Canadiens et Canadiennes supposera de remédier aux manquements et aux faiblesses révélées par la pandémie. Le gouvernement fédéral devra véritablement s’engager à accroître les investissements publics d’une ampleur jamais vue depuis la période d’après-guerre :

  • Remplacer les emplois perdus par de meilleurs emplois en recrutant des personnes pour bâtir des infrastructures vertes, instruire notre jeunesse et prendre soin des autres.
  • Améliorer le système de soins de santé en instaurant un régime public et universel d’assurance-médicaments pour réduire le coût des ordonnances et en intégrant les soins de longue durée au système public de soins de santé.
  • Mettre en place un réseau de services de garde de qualité, universel et accessible — une mesure jugée essentielle par tous les économistes et groupes de femmes pour assurer une relance économique qui profite à tous, et pas seulement aux parents de jeunes enfants.
  • Renforcer notre filet de sécurité sociale en réformant l’assurance-emploi et en offrant aux travailleurs et travailleuses des congés de maladie payés.

Forward Together

Comment allons-nous financer ces initiatives?

Alors que des millions de travailleurs et travailleuses connaissaient des difficultés, de nombreuses sociétés ont continué d’engranger des profits. À elles seules, les cinq plus grandes banques canadiennes ont enregistré des profits stupéfiants de l’ordre de 9 milliards de dollars au cours de leurs derniers trimestres. Le moment est tout indiqué pour demander aux grandes entreprises de payer leur juste part en augmentant le taux d’imposition sur les bénéfices.

Qui plus est, les investissements publics dans notre infrastructure sociale auront d’excellentes retombées : ils contribueront à rendre notre économie plus forte, sécuritaire et résiliente et à réduire les inégalités profondes, y compris les inégalités raciales et entre les genres.

Pour un Canada que les travailleurs méritent

En ce jour de la fête du Travail, demandons à nos dirigeants politiques de saisir ce moment pour bâtir une économie capable de résister à la prochaine crise et de garantir la justice sociale et économique.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Déclaration du SDI concernant le webinaire de l’AFPC sur l’antiracisme

Photo du drapeau du SDI

Consœurs et confrères,

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est un Élément de l’AFPC. Nos membres bénéficient de la force que leur confère leur appartenance au plus grand syndicat du secteur public fédéral au Canada.

Le SDI ne tolère pas les brimades, le harcèlement ou l’intimidation. Que ce soit lors d’un événement syndical, sur les réseaux sociaux ou sur le lieu de travail, nous avons toujours adopté une position ferme sur la tolérance, le respect et la dignité. Nos membres ont le droit de poser des questions, en particulier à leur syndicat, sans se sentir rabaissés ou attaqués.

L’AFPC a décidé d’offrir un webinaire à la suite de l’assassinat de George Floyd. Le SDI a applaudi cette initiative et a estimé qu’elle serait instructive et bénéfique pour nos membres.

En créant un titre de webinaire provocateur – Une introduction à l’antiracisme pour les personnes blanches – nous ne pouvons que supposer que les facilitateurs voulaient susciter le débat et encourageaient les participantes et les participants à explorer les raisons pour lesquelles les Blancs doivent s’engager davantage dans l’initiative antiraciste. Autrement dit, le fait de susciter des questions génère un moment d’enseignement, et c’est une bonne chose.

Sur les réseaux sociaux, un membre de l’AFPC a posé exactement la question que le titre du séminaire visait à susciter. Pourquoi ce webinaire n’était-il destiné qu’aux Blancs?  Au lieu d’utiliser la question pour explorer le contenu du webinaire, une des facilitatrices a simplement dit au membre de « manger de la merde ».

La controverse qui a suivi ne porte pas sur le racisme. C’est une question de respect. Au SDI, nous voulons que nos membres reçoivent la meilleure formation possible de la part des experts les plus compétents que nous puissions trouver. Il est clair que ce n’est pas le cas.

Le SDI représente plus de 11 000 travailleurs, dont un grand nombre sont des professionnels responsables de l’application de la loi. Même si nous appuyons les efforts généraux déployés pour lutter contre le racisme, nous soutenons une approche motivée et informée en matière d’éducation et de changement. Nous devons tous faire mieux, mais croyons que les grandes généralisations touchant l’application de la loi ne font pas avancer les choses.

Nous pensons que les commentaires entourant le webinaire de l’AFPC sont offensants et inappropriés. Nous croyons également que nos membres méritent mieux et ne devraient pas être victimes d’abus lorsqu’ils discutent avec une personne qui a été désignée pour parler au nom de leur syndicat.

L’AFPC est une organisation démocratique. À la lumière des récentes discussions, dont l’une a été menée par le Conseil national d’administration de l’AFPC, une décision antérieure de retirer à Nora Loreto son rôle de facilitatrice du webinaire a été annulée. Le SDI n’a pas soutenu cette décision. Nous continuons à trouver ses commentaires et son comportement indéfendables et nous mettons en doute sa capacité à faciliter une discussion productive et inclusive. C’est pourquoi nous n’encourageons pas nos membres à participer à ce webinaire.

Encore une fois, la décision du SDI de se distancer du webinaire de l’AFPC est une question de respect. Le SDI travaille sur un certain nombre d’initiatives antiracistes et continue, comme toujours, à soutenir tous les efforts pour mettre fin au racisme.

Nous croyons que cet objectif peut être atteint par un dialogue inclusif, constructif et respectueux.

En toute solidarité,

L’Exécutif national du SDI