Author Archives: Pierre St-Jacques

Vote de grève à l’ASFC : 9 000 membres se prononceront à compter du 10 avril

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Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) prendront part à un vote de grève à compter du 10 avril.

Après plus d’un an de pourparlers, l’AFPC a déclaré l’impasse en septembre 2023 devant le refus de l’employeur de se pencher sur nos principales revendications, notamment la parité des salaires avec les autres forces de l’ordre, une meilleure sécurité d’emploi, le droit au télétravail et une protection contre la sous-traitance.

« Nos membres à l’ASFC ont assez attendu », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. Leur convention collective est échue depuis 2022. Tandis que le coût de la vie augmente, leurs salaires, eux, stagnent. Au lieu de les aider, l’employeur refuse de négocier une entente qui protégerait leurs acquis et leur demande de faire des concessions par‑dessus le marché.

Les 10 et 22 avril prochains, soit durant la période du vote de grève, l’AFPC et l’ASFC se présenteront devant la commission de l’intérêt public (CIP) établie par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. Si les membres lui confient un mandat de grève, le syndicat aura le droit de débrayer sept jours après la publication du rapport de la CIP.

Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC attend toujours que le gouvernement respecte sa promesse de lui offrir les mêmes prestations de retraite que celles de leurs homologues des autres forces de l’ordre et de la sécurité publique, soit la retraite anticipée bonifiée.

« Si le gouvernement souhaite réellement conclure une nouvelle entente, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris durant la dernière ronde de négociation, soit d’offrir une retraite équitable à nos membres », ajoute Mark Weber, président national du SDI. « Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes prestations de retraite que ses homologues des autres forces de l’ordre au pays. »

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est l’un des plus importants syndicats canadiens. Elle représente près de 230 000 personnes salariées au pays, dont 120 000 fonctionnaires au Secrétariat du Conseil du Trésor et 45 000 autres travaillant pour des organismes gouvernementaux fédéraux, dont l’Agence des services frontaliers du Canada.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Sondage AFPC-SDI auprès des membres travaillant pour l’ASFC

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Pendant que la négociation au nom des membres du groupe FB suit son cours et qu’une autre ronde avec le Conseil du Trésor se prépare pour les groupes PA, TC, SV et EB, l’AFPC et le SDI invitent tous les membres travaillant pour l’ASFC à répondre au court questionnaire qui suit.

Vos réponses éclaireront nos démarches au nom de tous les membres de l’AFPC-SDI et le travail de notre équipe de négo pour le groupe FB en vue de la conclusion d’un bon contrat de travail.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Sondage : examen de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles

Equality - Égalité

En novembre 2022, le Conseil du Trésor a annoncé la création d’un groupe de travail chargé de revoir la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles. Cette loi détaille la marche à suivre pour divulguer des actes répréhensibles dans la fonction publique fédérale et décrit les protections offertes aux dénonciatrices et dénonciateurs.

Dans le cadre de ses fonctions, le groupe de travail se lance dans un processus de consultation, qui comprend un sondage.

La protection des fonctionnaires qui décident de signaler un problème est primordiale pour assurer la sécurité au travail. Voilà pourquoi l’AFPC vous invite à répondre à un sondage de 20 à 30 minutes. Parlez-nous de votre expérience des représailles ou des enjeux de sécurité entourant la divulgation. Vous avez jusqu’au 2 avril pour le faire.

Il y a quelques années, l’AFPC a formulé des recommandations pour mieux protéger les fonctionnaires qui dénoncent des actes répréhensibles et veiller à ce qu’ils ne craignent plus les représailles.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Appuyez les grévistes des Fonds non publics

À titre de membres du personnel de soutien des Forces canadiennes, vous êtes l’épine dorsale des services aux militaires, aux vétérans et à leurs familles.

Les programmes et services que vous fournissez génèrent des profits pour Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC), mais l’employeur refuse d’offrir des salaires équitables à plus de 500 d’entre vous, qui sont en grève à Bagotville, Montréal, Saint-Jean, Valcartier, Kingston, Ottawa et Petawawa.

Envoyez une lettre en solidarité avec les grévistes

SBMFC a acculé les membres de l’AFPC-UEDN au mur en les forçant à faire la grève pendant plus de 60 jours. C’est pourquoi on demande à tout le monde de les boycotter.

Ce boycottage est plus qu’une façon de protester; c’est une façon de souligner que toutes les personnes qui travaillent sont importantes, peu importe leur salaire.

Comment participer au boycottage

Pour les militaires et les membres de leurs collectivités qui ont recours aux mêmes services sur les bases du pays, boycotter les SBMFC, c’est choisir consciemment d’autres services et encourager leur entourage à suivre leur exemple.

En choisissant de dépenser notre argent ailleurs que sur les bases, on peut exercer une pression financière sur les SBMFC et leur dire clairement que nos troupes et nos collectivités nous appuient dans notre lutte pour la dignité.

C’est quoi au juste, boycotter les SBMFC? Voici quelques exemples : 

  • Fréquenter seulement les centres de conditionnement privés et les centres communautaires.
  • Participer uniquement à des ligues sportives et des activités récréatives à l’extérieur des bases militaires ou en organiser soi-même.
  • Éviter CANEX au profit des magasins de détail et des commerçants locaux.
  • Sortir seulement dans des restaurants, des cafés et des bars du coin.
  • Choisir exclusivement des activités et des concerts organisés par des organisations communautaires ou des chambres de commerce.

À tout le moins, parlez de la grève aux militaires, à vos voisins et au personnel des SBMFC. Discutez avec eux des raisons du boycottage et de l’importance pour les travailleuses et travailleurs d’être payés équitablement. Favoriser la compréhension et l’empathie peut rallier plus de gens à la cause des grévistes et les aider à conclure une entente équitable.

Autres formes de soutien aux grévistes

Même si vous n’habitez pas à proximité d’une base militaire, vous pouvez tout de même être solidaires des grévistes de L’AFPC-UEDN et les aider à serrer la vis à l’employeur.

  • Signez notre lettre à Bill Blair, ministre de la Défense nationale, et Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour leur demander d’obliger l’équipe de négociation des SBMFC à se présenter à la table avec une offre juste et équitable.
  • Déclarez votre solidarité et expliquez pourquoi vous appuyez la grève du personnel de soutien des bases militaires. On affichera vos messages de solidarité sur la page Web créée à cet effet.
  • Affichez notre fond d’écran virtuel, ajoutez notre image de profil dans les médias sociaux et placez bien en vue notre affiche imprimable.
  • Parlez-en autour de vous et dans les médias sociaux pour aider à renforcer l’appui aux grévistes et promouvoir le boycottage.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Nous sommes inondés de gestionnaires » : le président national s’adresse au Comité permanent des comptes publics

Photo du drapeau du SDI

Le 29 février et le 5 mars 2024, le président national du SDI, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes dans le cadre des travaux du Comité liés au rapport de la vérificatrice générale sur ArriveCAN.

Dans sa déclaration d’ouverture du 29 février, le président national n’a pas mâché ses mots, soulignant le manque d’imputabilité de la gestion de l’ASFC — ainsi que la tendance à exercer des représailles contre les employés et les processus internes d’enquête et de discipline arbitraires — et notant que le non-respect flagrant des saines procédures de gestion mis en lumière par la vérificatrice générale était sans surprise pour ceux et celles qui connaissaient la gestion de l’ASFC.

« La situation au sein de la direction de la sécurité et des normes professionnelles, responsable des enquêtes internes, est particulièrement flagrante, la direction ne comprenant guère les principes de base de l’équité procédurale » a déclaré Mark Weber. « Une réforme est absolument nécessaire pour garantir l’intégrité d’un processus qui devrait être équitable, transparent et impartial, mais qui est loin de l’être. »

Lors de la réunion suivante, le 5 mars, le président national a répondu aux questions des membres du Comité, abordant un large éventail de sujets, dont l’accent mis par l’ASFC sur la facilitation et les technologies automatisées telles qu’ArriveCAN, qui compromettent la sécurité des Canadiennes et des Canadiens en supprimant les interactions cruciales entre agents et voyageurs.

Les membres du Comité ont également écouté le président national sur des sujets tels que le vaste code de conduite de l’ASFC, l’approche disciplinaire à deux niveaux entre les agents et les gestionnaires, et l’éternel problème du manque de personnel, que l’ASFC exacerbe en embauchant de plus en plus de gestionnaires au lieu d’agents de première ligne. « Nous sommes déjà inondés de gestionnaires à l’ASFC » a déclaré M. Weber au Comité, soulignant que « vous pourriez passer la prochaine décennie sans embaucher un autre gestionnaire et il y en aurait probablement encore trop ».

Le message général au Comité est clair : l’ASFC et le gouvernement fédéral doivent tirer les leçons de la débâcle d’ArriveCAN et saisir l’occasion de changer de cap. Les Canadiennes et les Canadiens ont droit à une agence bâtie sur des principes solides, où la première ligne est adéquatement soutenue pour assurer la sécurité de toutes et de tous.

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral de la réunion du Comité est disponible ici (29 février) et ici (5 mars) (avec des options de langues d’interprétation).