Author Archives: Pierre St-Jacques

Joyeux temps des fêtes !

Au nom du Bureau national du SDI, je souhaite à vous et aux vôtres un heureux temps des fêtes en toute sécurité. J’espère que la nouvelle année vous apportera la santé, le bonheur et la paix.

En toute solidarité – Mark Weber, président national

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Plus jamais ça : les syndicats du Canada marquent le 6 décembre en appelant à l’élimination de la violence fondée sur le genre

Les syndicats du Canada marquent le 34 e anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique de Montréal en incitant le gouvernement fédéral à prendre des mesures concrètes pour lutter contre la violence fondée sur le genre au Canada. Ces mesures doivent comprendre la mise en oeuvre de la Convention no 190 de l’OIT (C190), première norme international e en son genre qui reconnaît le droit universel à un monde du travail sans violence ni harcèlement, l’intégration des droits et de la justice autochtones aux pratiques et politiques par la mise en oeuvre des appels à la justice issus de l’Enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées (FFADA) et la mise en oeuvre des recommandations que comprend le rapport de la Commission des pertes massivespublié plus tôt cette année.

Le 6 décembre 1989, un tireur a délibérément fait feu sur de nombreuses étudiantes de l’École Polytechnique de Montréal. 14 femmes sont mortes et 10 autres ont été blessées. Chaque année, le 6 décembre, les syndicats du Canada se joignent à des organisations de tout le pays pour marquer la journée et appeler à la prise des mesures nécessaires pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et le féminicide.

« Nous nous rappelons les femmes qui sont mortes et ont été blessées ce jour-là parce qu’elles étaient des femmes. Nous marquons le 6 décembre en réaffirmant notre engagement à lutter contre la violence fondée sur le genre. Nous devons à la mémoire des victimes en question et de toutes les personnes mortes ou blessées depuis à cause de la violence fondée sur le genre de prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette injustice », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Les meurtres du 6 décembre se sont produits il y a plus de trois décennies, et pourtant nous luttons encore pour obtenir des protections appropriées contre la violence fondée sur le genre. Au travail, les femmes et les personnes issues de la diversité des genres sont plus susceptibles que les autres de faire l’objet de comportements violents, particulièrement de la part de tiers tels que des clients ou des patients. Chaque travailleuse ou travailleur mérite d’être en sécurité au travail, et c’est pourquoi il est d’une importance cruciale que le gouvernement fédéral collabore avec les syndicats et les employeurs pour mettre en oeuvre la C190. »

La C190 établit un cadre clair de l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail et tient les gouvernements responsables de la prévention et de l’élimination de la violence au travail. Le gouvernement fédéral du Canada a ratifié la C190 plus tôt cette année mais il n’a pas encore dressé de plan pour sa mise en oeuvre. Entre-temps, les incidents de violence au travail à l’égard de femmes et de
personnes issues de la diversité des genres continuent d’augmenter.

Les féminicides augmentent : En moyenne, une femme ou fille se fait tuer tous les deux jours au Canada. De plus, nous avons assisté à une augmentation très marquée des incidents haineux misogynes, transphobes et homophobes . L’alarmante prolifération de la désinformation antiféministe et anti-trans en ligne enhardit les gens à commettre des act es violents hors ligne. Plus tôt cette année, à l’Université de Waterloo, un ancien étudiant a pris pour cible et attaqué une professeure agrégée pendant un cours d’études de genre. Deux étudiant es ont été grièvement blessées au cours de l’attaque.

Les travailleuses et travailleurs ayant des identités intersectionnelles, comme les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones, ont des taux particulièrement élevés de violence fondée sur le genre. C’est pourquoi il est d’une importance cruciale que tout plan gouvernemental destiné à éliminer la violence fondée sur le genre comprenne des mesures de mise en oeuvre des appels à la justice issus de l’enquête sur les FFADA.

« La violence fondée sur le genre est une violation des droits de la personne, et le refus d’agir pour y mettre fin n’est pas une option. Toute personne mérite d’être en sécurité au travail, et cela exige d’éliminer la violence fondée sur le genre dans le monde du travail. Mais nous devons y voir de manière délibérée, et toute politique visant à éliminer la violence fondée sur le genre doit témoigner des expériences intersectionnelles », dit Siobhán Vipond, vice présidente exécutive du CTC. « Nous avons pour devoir de rendre hommage à la mémoire des personnes décédées et à celles qui ont survécu en mettant un terme à la violence fondée sur le genre. Depuis plus de trente ans, les syndicats du Canada appellent à la prévention et à l’élimination de toutes les for mes de violence fondée sur le genre, et notre engagement demeure inébranlable. »

Les syndicats du Canada sont prêts à s’atteler à la tâche, avec les gouvernements et les employeurs, pour voir à ce que les personnes travaillant dans tous les secteurs et toutes les compétences soient en sécurité au travail et qu ’aucune ne soit laissée pour compte.

In memoriam

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Barbara Klucznik Widajewicz

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

La version originale de cet article a été publiée sur le site du CTC.

Négos du groupe FB : audiences de la CIP en avril, en avant la mobilisation!

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Le groupe FB et la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral prendront part à des audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) les 10 et 22 avril 2024.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la Commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.

En cas d’impasse, la loi qui régit les négociations prévoit la tenue d’une audience devant une CIP.

Notre syndicat croit que les CIP ne sont pas un moyen efficace d’aider les parties à conclure une entente, et que le processus entraîne des retards inutiles. La Commission des relations de travail a le pouvoir d’autoriser qu’on saute cette étape.

L’AFPC lui a présenté une demande à cet effet afin de faire aboutir les négociations, mais a essuyé un refus. Nous continuerons de réclamer des changements au processus législatif et avons prévu des activités de lobbying à ce sujet dans l’année à venir.

Comment les CIP nuisent aux travailleuses et travailleurs

La mobilisation s’intensifie

Au cours des prochaines semaines, l’équipe de négo discutera des efforts de mobilisation et de lobbying pour une réforme de la retraite et un contrat juste et équitable. L’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) accentueront la pression sur l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en offrant un cours de préparation à la grève et une formation sur les services essentiels aux membres du groupe FB. Restez à l’affût!

L’équipe est déterminée à conclure une bonne entente qui maintient nos gains durement acquis et prévoit les mêmes salaires et prestations de retraite que ceux de nos homologues d’autres organismes d’application de la loi, une meilleure sécurité d’emploi, le droit au télétravail et de nouveaux droits en matière d’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) et d’établissement des horaires.

Appuyez votre équipe de négociation

Tout compte pour prouver à l’ASFC que nous avons l’œil ouvert, que nous appuyons notre équipe de négo et que nous voulons une entente juste et équitable.

Les membres de l’équipe de négo et de la direction des succursales visiteront vos lieux de travail et animeront des réunions un peu partout au pays.

Ne manquez pas cette occasion de les rencontrer, d’obtenir les dernières nouvelles des négos et de recevoir du matériel promotionnel que vous pourrez porter pour montrer à l’employeur que vous voulez une vraie convention collective, pas des concessions.

Pour toute question, contactez la présidence de votre succursale ou rendez-vous sur les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’exécutif national du SDI visite le Centre de surveillance de l’immigration à Laval

Photo du drapeau du SDI

Le mardi 21 novembre, l’exécutif national du SDI s’est rendu à Laval, au Québec, pour visiter le Centre de surveillance de l’immigration (CSI) de l’ASFC, à la suite d’une invitation de l’Agence à examiner les travaux de mise à niveau en cours dans ces installations afin d’accueillir les détenus de l’immigration à risque élevé qui ne seront plus envoyées dans les établissements provinciaux.

Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer pleinement l’impact du processus de mise à niveau dans son ensemble en raison des changements qui restent à venir, les membres de l’exécutif du SDI ont accueilli avec intérêt cette occasion de se familiariser avec les changements proposés afin de s’assurer que les problèmes de sécurité potentiels — à la fois pour le personnel et les détenus — soient abordés de la manière la plus proactive possible.

La détention de personnes à haut risque dans les CSI est une nouvelle orientation pour l’Agence, et le SDI est conscient de l’impact que cela peut avoir sur nos membres travaillant dans ces établissements, à l’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs et aux audiences. Notre priorité est de garantir la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées. Bien que des mesures autres que la détention soient essentielles à un système d’immigration moderne et plus humain, des installations de détention adéquates doivent être disponibles dans les cas où d’autres mesures ne sont tout simplement pas envisageables en raison de risques graves pour la sécurité publique, tels que la criminalité violente. Il est d’autant plus important que ces installations fassent de la santé et à la sécurité une priorité grâce à de la formation, à du personnel et à de l’équipement qui répondent aux besoins.

Comme ces changements touchent de façon importante certains de nos membres, nous les invitons à prendre connaissance des renseignements suivants concernant le travail dangereux, au cas où on leur demanderait d’effectuer des tâches dangereuses pour lesquelles ils n’ont pas été formés.

Bien que toute préoccupation concernant ces changements devrait être rapportée à votre présidente ou président de succursale et à vos représentantes et représentants locaux en matière de santé et de sécurité, l’Agence a clairement indiqué qu’elle souhaitait entendre les membres pour répondre à leurs questions concernant les changements liés à la détention, et nous vous invitons à contacter Detention-Programs@cbsa-asfc.gc.ca.

Au secours des personnes trans et non binaires

Le 20 novembre, c’est la Journée du souvenir trans, qui a pour but de rendre hommage aux personnes trans et non binaires qui ont perdu la vie à cause de la transphobie. C’est aussi l’occasion de se renseigner sur les différents obstacles que doivent affronter les personnes trans au quotidien, et sur les façons dont on peut leur venir en aide.

Plus que jamais, les personnes trans et non binaires ont besoin de notre soutien. En comparaison à leurs homologues cisgenre, elles sont plus à risque de faire une tentative de suicide, de s’automutiler ou de se retrouver dans la rue. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, dans un monde où les projets de loi et les opinions transphobes sont apparemment de mise.

Pas plus loin que cette année, les gouvernements de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick ont adopté des lois qui mettent en danger les enfants trans et non binaires. Pour les élèves qui ne peuvent sortir du placard sans risque à la maison, ces lois les obligent à se cacher, de peur que quelqu’un révèle accidentellement la vérité. Et pour ceux et celles qui se retrouvent dans cette situation, le risque de violence et d’itinérance est bel et bien réel.

Il faut que ça change. Les personnes trans et non binaires méritent de se sentir en sécurité et d’être traitées respectueusement.

Passez à l’action! 

Que peut-on faire en tant qu’alliés? Tout d’abord, employez un langage inclusif, qui tient compte des personnes bispirituelles, trans et non binaires.

Ensuite, prenez le temps de vous renseigner sur les questions trans, faites du bénévolat auprès d’organismes locaux et appuyez-les dans la mesure de vos capacités. Si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques pistes :

  • Trans Pulse Canada (bilingue). Cet organisme étudie les questions qui affectent les personnes trans et non binaires au Canada.
  • Aide aux trans du Québec (bilingue). Cet organisme québécois offre du soutien et des ressources aux personnes trans et non binaires.
  • Trans Sask (anglais). Ce réseau saskatchewanais lutte activement pour rendre les écoles de la province plus sécuritaires.

Vous pouvez aussi participer à une vigile ou à une activité organisée dans votre coin à l’occasion de la Journée du souvenir trans.

Cet article provient du site de l’AFPC.