Author Archives: Pierre St-Jacques

COVID-19 : report du Congrès national et des élections des succursales de 2020

Photo du drapeau du SDI

La semaine dernière, le Bureau national de direction (BND) du SDI s’est réuni de façon virtuelle afin d’aborder l’impact de la pandémie de la COVID-19 actuelle sur notre prochain congrès national. Compte tenu des considérations de santé publique actuelles, le BND du SDI a voté en faveur de reporter le Congrès national d’octobre 2020 au printemps 2021.

En tant qu’autorité suprême de notre syndicat, le Congrès national joue un rôle crucial tous les trois ans et assure que notre organisation soit dynamique et démocratique. Le BND a accepté de reporter le Congrès afin qu’il puisse avoir lieu dans un environnement sûr tout en respectant les principes participatifs qui sont importants pour nos membres. Bien que le mandat actuel soit prolongé jusqu’en 2021, le calendrier habituel reprendra par la suite et les congrès suivants se tiendront en 2023 et 2026.

Le report du Congrès national a également une incidence sur les élections des succursales, qui étaient prévues pour cet automne. À moins de circonstances imprévues, les élections des succursales auront maintenant lieu au printemps 2021.

L’information affichée sur le site web national du SDI sera modifiée pour refléter les dates révisées. La situation actuelle restant incertaine, les dates pourraient encore changer en cas de nouveaux développements. Nous veillerons à vous tenir informés au fur et à mesure que les choses progressent.

Grief concernant les agentes et agents FB-02 en congé payé 6990

Photo du drapeau du SDI

À la suite de la pandémie de la COVID-19, l’employeur a institué deux types de congés pour minimiser l’exposition de nos membres aux autres membres et au public.

Les membres qui peuvent encore se rendre sur le lieu de travail ont été placés en « Journées de santé des employés aux fins de distanciation sociale » (091) afin qu’ils puissent rester à la maison, tout en étant disponibles pour se rendre au travail si nécessaire. Ces agents FB-02 bénéficient d’une formation en ligne et de possibilités d’apprentissage basées sur des scénarios, de sorte que toutes leurs journées passées en congé 091 compteront aux fins du Programme de perfectionnement de base des agents.

Les membres qui ne peuvent se présenter au travail pour des raisons directement liées à la COVID-19 ont été placés en congé payé (6990). Les agents FB-02 en congé 6990 ne se voient pas offrir la possibilité de suivre une formation en ligne. En outre, le temps de ceux et celles en congé de ce type pendant plus de 30 jours consécutifs ne comptera pas aux fins du Programme de formation de base des agents. Cela aura pour effet de retarder la période d’évaluation de ces agents FB-02 de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.

Le SDI a approché l’employeur pour demander que les agents FB-02 en congé 6990 ne soient pas pénalisés lorsqu’ils ne peuvent se rendre sur le lieu de travail pour des raisons totalement indépendantes de leur volonté. Nous estimons que ces agents font l’objet d’une pratique discriminatoire qui retardera inutilement leur promotion au niveau FB-03. L’employeur continue toutefois de ne pas vouloir que le temps passé en congé 6990 soit pris en compte dans la période d’évaluation FB-02.

Si vous êtes une ou un FB-02 ayant été en congé 6990 pendant plus de 30 jours consécutifs et que vous souhaitez contester le refus de l’employeur de reconnaître cette période dans le calcul de votre période d’évaluation, vous pouvez déposer le grief suivant :

Grief

Je dépose un grief pour avoir fait l’objet d’une pratique discriminatoire de la part de mon employeur. Je n’ai pas pu me présenter sur le lieu de travail en raison de problèmes liés à la COVID-19 et j’ai été placé en congé payé 6990. L’employeur refuse de tenir compte de cette période de congé 6990 dans le calcul du service aux fins du Programme de perfectionnement des agents stagiaires. Cela crée une iniquité, car les autres agents FB-02 placés en congé de distanciation sociale 091 voient porter à leur crédit tous les jours de service.

Recours

Je demande que l’employeur porte à mon crédit tous les jours passés en congé payé 6990 dans le calcul de ma période d’évaluation du Programme de perfectionnement des agents stagiaires.

Je demande à l’employeur de me traiter de la même façon que tous les agents et les agentes FB-02 en congé 091 en ce qui touche le temps comptabilisé dans le cadre du Programme de perfectionnement des agents stagiaires.

Je demande que l’on m’accorde tout autre redressement jugé nécessaire pour corriger cette iniquité.

C’est le temps de retourner à la table

Image conversation PSAC AFPC

Les membres de l’AFPC se sont mobilisés en un temps record pour orchestrer la riposte musclée du gouvernement contre la COVID-19.

Malgré tout, l’employeur continue de repousser la négociation d’un nouveau contrat de travail avec près de 140 000  fonctionnaires fédéraux.

Dites au gouvernement de retourner à la table. Tout de suite.  

Rendez-vous sur le site de l’AFPC pour écrire au gouvernement Trudeau et lui dire qu’il est temps de conclure une entente juste et équitable avec ses fonctionnaires.

Négos FB : les membres de l’ASFC au front de la COVID-19 méritent mieux

Photo d'un agent de l'ASFC avec des épaulettes oranges

Les membres de l’AFPC-SDI affectés aux services frontaliers continuent de jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la COVID-19 en rapatriant nos compatriotes et en contrôlant les voyageurs qui entrent au pays.

Or, l’ASFC refuse toujours d’améliorer la convention collective de plus de 9 000 hommes et femmes qui travaillent comme agents des services frontaliers, enquêteurs et employés de l’administration centrale, malgré le dévouement dont ils font preuve jour après jour.

Lors des pourparlers qui ont eu lieu par téléconférence du 12 au 14 mai, l’équipe de l’AFPC-SDI a été on ne peut plus claire : il est temps que le gouvernement s’attaque aux problèmes fondamentaux que nous avons soulevés concernant les horaires de travail et le recours excessif aux mesures disciplinaires. Il en va de même pour la parité avec l’ensemble du personnel chargé de l’exécution de la loi, notamment en ce qui concerne la nécessaire réforme du régime de retraite.

Télétravail

Il a aussi été question de nos revendications en matière de télétravail pour les membres qui ne portent pas l’uniforme. Étant donné le grand nombre de personnes qui travaillent de la maison depuis le début du confinement, ce serait un bon moment d’ajouter enfin ce point dans la convention collective.

Changements technologiques

Les changements technologiques étaient également à l’ordre du jour des négociations. Que revendiquons-nous ? Que l’employeur consulte véritablement le syndicat concernant tout changement technologique et que ces changements n’entraînent pas de pertes d’emploi parmi les membres de l’unité de négociation. Une fois de plus, la pandémie de COVID-19 a montré que la technologie ne peut remplacer les agents formés de l’ASFC.

De meilleures protections au travail

L’employeur a rejeté nos revendications visant à protéger les agents des mesures de surveillance dont ils font l’objet lorsqu’ils travaillent et lorsqu’ils doivent retirer leur équipement. Nous avons réitéré notre position : nous voulons de meilleures protections contre la direction.

L’AFPC prête à intenter des poursuites

L’employeur a récemment annoncé son intention de modifier unilatéralement ses pratiques d’établissement des horaires à Toronto, malgré notre opposition et celle de nos membres. L’AFPC a donc averti le Conseil du Trésor et l’ASFC cette semaine qu’elle intentera un recours en justice si l’employeur va de l’avant avec ce projet.

Notre équipe a également déclaré que nos avocats ne resteront pas les bras croisés si l’employeur apporte des changements aux procédures d’escorte et de renvoi qui minent le travail et les droits de nos membres en vertu de la convention collective. Nous ne laisserons pas l’employeur bafouer ces droits.

Parité avec l’ensemble du personnel chargé de l’exécution de la loi

Nous poursuivons l’examen des derniers règlements salariaux conclus pour le personnel chargé de l’exécution de la loi à l’échelle nationale et surveillons les négociations salariales en vue de la première convention collective des agents de la GRC. Les tendances salariales des agents de première classe de la GRC sont essentielles à l’analyse comparative pour notre groupe. Une fois l’analyse terminée, nous entamerons les discussions avec l’employeur.

Durant les pourparlers, nous avons aussi soulevé la question des formulaires T2200 envoyés au personnel pour réclamer des frais de travail à domicile auprès de l’Agence du revenu du Canada. L’employeur a répondu qu’il y travaillait.

Des discussions sont en cours pour fixer les dates des prochaines séances de négociation.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des négociations. Pour plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez syndicatafpc.ca/fb. Pour en savoir plus sur les négos aux autres tables du Conseil du Trésor, rendez-vous à syndicatafpc.ca/conseil-du-trésor.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Enrayer le passage transfrontalier d’armes à feu illégales : Lettre au ministre Blair

Photo du drapeau du SDI

Le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, a envoyé la lettre suivante à l’honorable Bill Blair, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, le 12 mai 2020.


Monsieur le Ministre,

Récemment, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il instaurait l’interdiction de plusieurs modèles d’armes à feu afin de freiner la violence armée d’un bout à l’autre du pays. Comme la question de la violence liée aux armes à feu est intrinsèquement liée aux préoccupations concernant l’entrée illégale d’armes au pays, j’ai voulu prendre contact et discuter d’autres pistes possibles pour aborder ce problème.

Il ressort clairement de nos conversations antérieures que vous êtes déterminé à assurer, partout au pays, la sécurité et le bien-être des Canadiennes et des Canadiens; je crois aussi que la lutte contre la violence armée au Canada exige que nous envisagions toutes les solutions raisonnables afin de réduire le risque de nouvelles tragédies.

Dans cette perspective, j’aimerais souligner l’importance d’améliorer les mesures d’exécution de la loi à la frontière afin d’empêcher l’entrée, en contrebande, d’armes à feu non autorisées ou illégales au pays. L’adoption d’une double approche – en réglementant à la fois le mouvement des armes à feu au Canada et en interceptant les cargaisons illégales à la frontière – ne peut qu’aboutir à une prévention plus efficace.

Compte tenu des engagements financiers de votre gouvernement, il ne fait aucun doute que la sécurité des frontières revêt une importance considérable. Au fil des ans, j’ai souvent déclaré que les investissements dans de nouvelles ressources et de nouvelles technologies ont des limites et ne peuvent remplacer l’expertise d’agents chevronnés. En tant qu’agents d’exécution de la loi, analystes et enquêteurs, bon nombre de nos membres possèdent une connaissance unique des questions de sécurité aux frontières, notamment de la contrebande de marchandises illégales comme les armes à feu. Je crois fermement que le gouvernement du Canada gagnerait énormément à faire intervenir davantage ces hommes et ces femmes qui sont formés pour constituer la première ligne de défense de notre pays.

Les statistiques varient, mais ce n’est pas un secret que les armes à feu en provenance des États-Unis représentent toujours une grande partie des armes utilisées lors d’incidents violents. De fait, selon les récents développements de l’enquête sur la fusillade tragique du mois dernier en Nouvelle-Écosse, il semblerait que la majorité des armes à feu utilisées provenaient des États-Unis. Comme le Canada et les États-Unis partagent la plus longue frontière terrestre au monde, il n’est pas facile de s’attaquer au trafic d’armes à feu illégales, et il est logique que le gouvernement canadien continue à améliorer ses investissements dans les services frontaliers.

La violence armée est une question complexe qui touche un large éventail de collectivités dans tout le pays, et les stratégies utilisées pour y mettre fin doivent également être diversifiées. J’ai toujours été un ardent défenseur de la mise sur pied d’une patrouille frontalière spécialisée afin de donner aux agents frontaliers les moyens de mieux s’acquitter de leurs fonctions et de contribuer à la protection de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens. Ce n’est là qu’une des stratégies possibles. Il conviendrait peut-être aussi d’envisager des initiatives plus ciblées, telles que la mise sur pied d’un groupe de travail spécialisé dans la contrebande. Quelle que soit la voie que votre gouvernement choisira de suivre, je vous invite à vous fier aux agentes et aux agents des services frontaliers qui, chaque jour, travaillent avec diligence pour sauvegarder l’intégrité de notre frontière.

Comme toujours, je me réjouis à la pensée de poursuivre avec vous la recherche de solutions visant à rendre nos collectivités et notre pays plus sécuritaires.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

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