Author Archives: Pierre St-Jacques

Merci – un message du président national

CIU Flag / Drapeau du SDI

Consœurs et confrères,

Nous vivons des moments difficiles partout dans le monde. Alors que chacun continue de faire sa part, je tiens à prendre un moment pour remercier les membres du SDI qui font le nécessaire et relèvent les défis posés par la COVID. Beaucoup d’entre vous sont en première ligne tous les jours et font leur part pour assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens. Je peux vous assurer que votre dévouement ne passe pas inaperçu. Les voyageurs, le grand public et, j’en suis sûr, les membres de votre propre famille sont fiers du travail que vous accomplissez, tout comme moi. J’ai parlé avec le Ministre ce matin et il est également impressionné par votre bon travail.

Je sais que je peux continuer de compter sur vous tous, mais sachez que vous pouvez également compter sur moi, sur les membres de l’exécutif national du SDI, sur les membres du Bureau national de direction, et sur les employées et employés du Bureau national, car nous continuons de veiller à ce que toutes les mesures soient mises en place pour protéger votre santé et votre sécurité.

Continuons de prendre soin les uns des autres en restant unis!

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Services critiques et exceptions au télétravail

CIU Flag / Drapeau du SDI

Le gouvernement fédéral met en place toute une série de mesures pour faire face à la pandémie de COVID-19. Pour déterminer quelles activités doivent se poursuivre sans interruption et celles qui ne peuvent pas être menées à distance, il a fallu définir ce qu’est un service critique.

Dans leurs communications, les employeurs gouvernementaux et les médias ont utilisé de façon interchangeable les termes essentiels et critiques, ce qui a créé une certaine confusion pour nos membres qui cherchent à comprendre comment les gestionnaires prennent des décisions et comment cela va se répercuter sur leurs conditions de travail. Par ailleurs, on a pu constater que les directives sur le télétravail n’ont pas été appliquées de manière universelle ou à la même vitesse dans tous les ministères et organismes de la fonction publique. C’est extrêmement préoccupant pour beaucoup, car cela aura des répercussions importantes sur leur santé et leur sécurité, leur vie familiale et leur bien-être général.

Nous pouvons confirmer que le président de l’AFPC, Chris Aylward, et les dirigeants d’autres syndicats fédéraux ont demandé au Conseil du Trésor : 1) de clarifier la signification de « services critiques » et 2) de préciser comment les gestionnaires prendront des décisions sur la base de ces désignations. Le Conseil du Trésor a accepté de traiter cette question dans ses prochaines directives.

Essentiel et critique : deux catégories distinctes 

La désignation « services essentiels » s’applique aux fonctionnaires qui doivent continuer à travailler en cas de grève. Ce n’est pas le cas ici. Ce n’est pas parce qu’un poste a été désigné « essentiel » par le passé que la personne pourra travailler ou non de la maison durant la pandémie.

Que se passe-t-il si je ne suis pas d’accord avec la décision de mon gestionnaire? 

Certains membres ont indiqué qu’on leur avait demandé de poursuivre leurs activités à partir de leur lieu de travail, mais qu’ils estimaient pouvoir tout aussi bien faire le travail à partir de chez eux. Dans d’autres cas, on leur a demandé de se rendre à leur bureau pour poursuivre un travail qu’ils ne jugent pas nécessaire aux activités critiques du gouvernement.

L’AFPC encourage les membres qui ne parviennent pas à trouver une solution avec leur supérieur à parler à leur section locale ou à un représentant de leur Élément pour obtenir leur soutien.

Si l’on vous demande de vous rendre au travail et que vous estimez que l’employeur ne prend pas les précautions nécessaires, vous avez le droit de refuser un travail dangereux.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

COVID-19 : une mise à jour du président national

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

Consœurs et confrères,

Au cours des dernières 48 heures, il s’est passé beaucoup de choses en lien avec la COVID-19. De nouvelles mesures ont été annoncées fréquemment, avec peu de détails sur la façon dont celles-ci affecteraient nos membres. Pendant ce temps, les représentants nationaux du SDI ont travaillé dur pour obtenir des précisions supplémentaires de la part de l’employeur afin de s’assurer que nos membres aient l’appui et l’équipement adéquats pour s’acquitter de leurs fonctions.

Le syndicat est donc heureux d’annoncer que le bureau du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a communiqué avec le SDI pour discuter des mesures actuellement en place. Il s’agit d’une évolution encourageante et nous accueillons positivement cette ouverture à la coopération.

Le syndicat a soulevé plusieurs questions auprès du ministère, dont les préoccupations de nos membres concernant le fait que le gouvernement continue de permettre l’entrée de voyageurs non essentiels au Canada en provenance des États-Unis aux frontières terrestres. Dès le départ, nous avons clairement indiqué qu’en termes de sécurité, nous considérons que nous en sommes à un stade où la sécurité du pays gagnerait à ce que l’on restreigne l’entrée des voyageurs non essentiels aux frontières terrestres ainsi qu’aux aéroports.

Nonobstant notre position, nous sommes sensibles aux circonstances avec lesquelles le ministre doit composer. Les communautés transfrontalières sont bien établies dans les deux pays, et le gouvernement canadien cherche à travailler en collaboration avec les États-Unis. Les gens travaillent dans un pays et vivent dans l’autre. Comme dans les deux pays, il est recommandé aux gens de rester chez eux, de s’isoler, de faire de la distanciation sociale, et que l’on ferme en plus les services non essentiels (cinémas, bibliothèques, etc.), le gouvernement canadien s’attend à ce que les voyages non essentiels au Canada cessent d’eux-mêmes. Ceci dit, le ministère continue de surveiller le flux de voyageurs et si les voyages non essentiels n’accusent aucune baisse, différentes options seront envisagées.

En général, nous sommes d’accord avec le ministère au niveau du besoin de trouver un équilibre pour les échanges commerciaux. Il pourrait y avoir de graves répercussions pour les Canadiens si des denrées alimentaires et d’autres articles ne pouvaient plus traverser la frontière.

Le syndicat a également souligné que nos agentes et agents constituent la première ligne de défense du pays et devraient donc être considérés comme premiers répondants. Ce statut contribuerait grandement à reconnaître le rôle intégral qu’elles et ils jouent dans la situation actuelle et en général. Nous avons également évoqué la nécessité d’un nombre suffisant d’équipement de protection individuelle dans tous les ports.

De nombreux membres nous ont dit que la pratique des allers et retours à la frontière doit cesser. Nous sommes d’accord et l’avons indiqué clairement.

Enfin, nous avons discuté des défis posés par la situation à Roxham Road et la COVID-19. Nous sommes heureux de constater que suite à la réunion de ce matin, le Ministre a annoncé cet après-midi que les demandeurs d’asile entrant irrégulièrement au pays seraient mis en quarantaine.

En terminant, il s’agit ici d’une situation sans précédent, et je continue d’être fier de nos membres qui sont là pour assurer la sécurité des Canadiennes et Canadiens partout au pays. Prenez soin de vous.

Nous veillerons à vous tenir informé en cas de nouveaux développements.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

COVID-19 : déclaration du président national sur l’annonce de nouvelles mesures

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

Consœurs et confrères,

Si l’annonce faite hier après-midi par le premier ministre concernant les mesures accrues à la frontière est un pas dans la bonne direction pour assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens, on ne sait pas encore très bien quelles seront les ramifications opérationnelles pour nos agentes et nos agents. Nos dirigeants nationaux ont rencontré la haute direction de l’ASFC hier afin de mieux comprendre la situation actuelle. À la suite de notre rencontre avec l’ASFC, voici ce que nous savons, au-delà de ce qui a été annoncé dans les médias :

  • L’interdiction annoncée par le premier ministre a pris effet à minuit une ;
  • L’équipement de protection individuelle (EPI) devrait être autorisé dans tous les modes de transport pour tout le personnel de première ligne. L’ASFC étudiera la possibilité de créer un guide pour s’assurer que l’EPI est utilisé correctement ;
  • Les notes médicales ne seront pas nécessaires ;
  • Toute personne non malade qui doit être mise en quarantaine en raison de vacances ou d’un déplacement professionnel se verra accorder un autre congé payé de 14 jours (code 6990), avec effet rétroactif à la date d’arrivée au Canada, même si elle a travaillé depuis son retour ;
  • Les agentes et les agents et les membres du personnel qui vivent aux États-Unis et qui ne sont pas malades seront exemptés de l’obligation de prendre congé pendant 14 jours ;
  • Les employées et les employés qui ne peuvent pas travailler selon nos modalités (changement d’équipe ou assistance d’un conjoint ou d’un membre de la famille immédiate, par exemple) et qui doivent s’occuper de leurs enfants se verront accorder un autre congé payé 6990 ;
  • Toute opération – aussi bien non critique que critique – pouvant être effectuée à distance le sera ;
  • Les cours à Rigaud seront reportés une fois que la cohorte actuelle aura terminé sa formation ;
  • Les allers-retours à la frontière, la formation sur le signalement par téléphone, l’escorte, les opérations aux postes frontaliers terrestres, les opérations maritimes – tous ces aspects n’ont pas été abordés par l’ASFC à ce jour. Nous avons souligné l’importance pour l’ASFC de fournir des lignes directrices claires à tous les membres de son personnel, et nous espérons que l’employeur les traitera en temps opportun.

Nous sommes conscients que la situation demeure incertaine pour bon nombre de nos membres à travers le pays. La situation n’est pas facile à gérer, et nous sommes fiers de voir nos membres à travers le pays continuer à faire face à cette urgence avec aplomb. Nous continuerons à faire pression sur l’employeur pour que tous nos membres bénéficient du soutien et des conseils dont ils ont besoin.

Nous ne saurions trop insister sur la nécessité d’utiliser les équipements de protection recommandés – lunettes de protection, masques N95, gants – pour tout le personnel de première ligne, et nous sommes heureux de voir que l’employeur est d’accord avec nous sur la nécessité d’utiliser des équipements de protection individuelle pour tous les modes de transport. Nos membres sont les premiers à interagir avec les voyageurs sur le sol canadien, et jouent un rôle de premier plan dans la défense contre ce virus. En veillant à la sécurité de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens, il est également important que tous ceux et celles qui participent à la réponse à ce défi prennent les mesures nécessaires pour assurer la leur.

En s’éloignant de la frontière, nous sommes également heureux de voir que le Conseil du Trésor encourage les fonctionnaires fédéraux à travailler à domicile s’ils le peuvent. Nous sommes conscients que cela n’a peut-être que peu d’impact sur nos membres qui sont en première ligne, mais c’est un développement positif pour nos confrères et consœurs qui travaillent ailleurs dans la fonction publique fédérale.

Comme toujours, nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation, qui pour l’instant, est assez fluide et reste sujette à changement.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Déclaration du président national du SDI concernant la COVID-19 et les mesures à la frontière

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

Consœurs et confrères, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration suit de près la situation actuelle en lien avec la COVID-19.

Nous sommes conscients que cette situation est préoccupante pour tous les membres du SDI, que ce soit concernant la sécurité de leur famille ou leur propre bien-être. Un grand nombre de nos membres sont actifs en première ligne, où ils sont fréquemment en contact avec des voyageuses et des voyageurs et où la sécurité est primordiale.

Nous avons demandé à maintes reprises au gouvernement de renforcer les mesures actuelles afin d’assurer un dépistage adéquat et d’atténuer les risques pour nos agentes et agents, nos membres ainsi que l’ensemble des Canadiennes et Canadiens. Bien que notre relation de travail avec l’ASFC concernant la pandémie actuelle demeure généralement positive, nous sommes déçus par le manque de renseignements et de conseils fournis par d’autres niveaux du gouvernement fédéral. Nous travaillons avec diligence pour obtenir des renseignements clairs de la part de l’ASFC et d’autres agences sur ce que cette situation sans précédent signifie pour tous les membres touchés. En termes de développements récents, nous savons maintenant que les vols internationaux seront limités à certains aéroports, bien que les emplacements exacts n’aient pas encore été confirmés.

À ce stade, tous les membres devraient suivre les protocoles de sécurité en place. Le personnel de première ligne doit porter l’équipement approprié, y compris des masques, des gants et des lunettes. Restez à la maison si vous êtes malade. Nous avons été clairs avec l’employeur que tout temps de quarantaine préventive devrait être à la charge de celui-ci, et nous demandons à la direction de l’ASFC d’autoriser le télétravail pour tout le personnel qui peut le faire raisonnablement. Nous vous encourageons à prendre connaissance de vos droits au travail. Contactez votre présidente ou président de succursale ou vos représentantes et représentants en matière de santé et sécurité si vous avez besoin d’appui.

Du côté syndical, nous prenons également des mesures pour assurer la sécurité de nos membres, de nos représentantes et représentants, et de notre personnel. L’AFPC a déjà annoncé que les votes de grève et les événements syndicaux seraient suspendus, et nous lui emboîtons le pas. Nos propres événements syndicaux, comme la réunion du Bureau national de direction au début d’avril, ont été annulés pour le moment.

Encore une fois, il convient de répéter que la situation évolue extrêmement rapidement et que les informations sont susceptibles de changer. Nous nous assurerons de vous tenir au courant en fonction des informations dont nous disposons.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national du SDI