Author Archives: Pierre St-Jacques

COVID-19 : suspension des votes de grève et des activités d’envergure de l’AFPC

CIU Flag / Drapeau du SDI

Votes de grève

Alors que le nombre de cas de coronavirus signalés augmente au Canada, il est important que l’AFPC prenne les devants pour protéger la santé et la sécurité de ses membres et du public canadien. Conformément aux recommandations des autorités de santé locales et nationales, le syndicat a pris la difficile décision de reporter toute activité rassemblant un grand nombre de membres.

Les votes de grève seront donc suspendus jusqu’au 30 mars. Le syndicat réévaluera alors s’il convient de continuer de les suspendre. Cette décision concerne les 120 000 membres de l’AFPC qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada, à Parcs Canada, ou qui font partie des unités de négociations du Conseil du Trésor. En ce moment critique, la santé de nos membres et de tous les Canadiens passe avant tout.

L’AFPC poursuivra les pourparlers au nom de toutes les unités actuellement en négociation, malgré la suspension des votes.

Pour suivre l’évolution de la COVID-19 (2019-n-CoV) au Canada, consultez le site l’Agence de la santé publique du Canada : Maladie à coronavirus (COVID-19) : Mise à jour sur l’éclosion.

Activités de l’AFPC

D’autres grands rassemblements seront également reportés. C’est le cas notamment de la Conférence nationale des femmes de l’AFPC, qui devait se tenir à Ottawa du 3 au 5 avril.

Advenant le report d’autres activités, le syndicat communiquera directement avec les personnes inscrites et informera les membres des nouvelles dates.

Afin d’assurer la sécurité de nos membres, nous demandons également que les réunions de moindre envergure, comme les réunions des sections locales, les réunions de comités et les activités régionales se déroulent par téléconférence ou vidéoconférence, dans la mesure du possible, ou soient reportées.

Nous mettrons à jour notre site web national et ferons le point dans les médias sociaux au fur et à mesure qu’évoluera la situation.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupe FB : aucun signe de « changement de culture » à l’ASFC

Lors de ses pourparlers avec le Conseil du Trésor/l’Agence des services frontaliers du Canada du 9 au 12 mars, l’équipe de négociation du groupe FB a continué de revendiquer de meilleures protections contre le harcèlement et l’abus de pouvoir des cadres de l’ASFC.

Or, en dépit du fait que son rapport ministériel de 2020-2021 – rendu public cette semaine – est rempli de beaux mots comme « la promotion de l’inclusion et du respect » et « l’élimination du harcèlement », ­l’ASFC n’a pour ainsi dire fourni aucune preuve de changements importants en ce qui concerne ces enjeux ou d’autres qui font l’objet de discussions à la table de négociation.

Notre équipe a revendiqué plusieurs changements qui permettraient d’améliorer les protections contre les abus de pouvoir et le harcèlement, mais la direction de l’ASFC ne les a toujours pas acceptés. Selon l’Agence, les mesures qui sont déjà prévues dans la convention collective devraient continuer à se limiter principalement aux cas de harcèlement sexuel. Nous ne sommes pas du tout d’accord. Nous croyons que la convention collective devrait protéger nos membres de toute forme de harcèlement, et non seulement du harcèlement sexuel.

Nous avons aussi proposé d’élargir la portée des mesures de protection contre l’intransigeance des cadres de l’ASFC à l’égard des membres, notamment lorsqu’il est question de mesures disciplinaires et de l’élimination arbitraire de l’équipement de défense. La prochaine convention collective devra prévoir de nouvelles mesures de protection sur ces enjeux.

Un changement de culture ne peut se faire sans la prise de réelles mesures

Dans son plan ministériel, l’ASFC parle aussi d’une réduction à long terme de ses effectifs. Or, les membres du personnel sont déjà trop peu nombreux. L’AFPC-SDI est prête à se battre contre toute tentative de réduction du personnel.

Enfin, il est aussi question dans le plan ministériel d’exploiter la technologie en vue d’offrir une plus grande souplesse. Pourtant, l’ASFC refuse de rétablir des pratiques justes et raisonnables de télétravail pour les agentes et agents de l’observation des échanges commerciaux et les autres membres qui ne portent pas l’uniforme.

En ce qui concerne les salaires, notre examen des récentes augmentations négociées dans le secteur de l’exécution de la loi partout au Canada est en cours. Nous suivons également de près les pourparlers de négociation d’une première convention collective pour les agentes et agents de la GRC. Nous avons toujours maintenu que la rémunération horaire des membres de niveau FB-3 devrait être la même que celle des agentes et agents de première classe de la GRC. Lors des rondes de négociations précédentes, nous avons toujours réussi à obtenir de pleines augmentations de salaire rétroactives pour nos membres. Nous avons bien l’intention de faire de même cette fois-ci.

Les pourparlers reprendront au début mai et se poursuivront possiblement durant l’été.

Nous vous tiendrons au courant de la situation. Pour consulter l’ensemble des revendications que nous avons présenté à l’employeur, cliquez ici.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Un message du président national aux membres du SDI concernant la CSN

CIU Flag / Drapeau du SDI

Consœurs, confrères,

Nous avons été informés que plusieurs membres du SDI ont reçu un message de la CSN (UBO-SAF-CSN) les invitant à se joindre à ce syndicat. Le message a été envoyé aux membres via leur adresse courriel personnelle ou à leur adresse à l’ASFC.

Beaucoup de membres se sont plaints, car ils n’ont pas fourni leurs coordonnées personnelles à la CSN et ne voulaient pas recevoir cette information au travail.

Sachez que nous prenons les agissements de la CSN très au sérieux.  La confidentialité de vos données et votre sécurité sont d’une importance primordiale. Seuls le SDI en tant que votre syndicat et l’AFPC en tant que votre agent négociateur sont autorisés à avoir et à utiliser la liste des membres du SDI ainsi que leurs coordonnées. Soyez assurés que ni le SDI, ni l’AFPC n’a partagé cette information avec la CSN. Nous menons une enquête afin de déterminer d’où vient la fuite et nous réagirons en conséquence.

Pour ce qui est de l’utilisation du réseau de l’employeur, je crois que les membres du SDI sont tout à fait conscients qu’ils ne sont pas autorisés à s’en servir pour des affaires syndicales. En fait, toute discussion de questions syndicales via l’interface de l’ASFC est considérée comme une violation du Guide des valeurs et de l’éthique (Politique de surveillance électronique) qui peut entraîner une mesure disciplinaire. Nous allons laisser l’Agence mener sa propre enquête car il semble que sa liste d’employés ait été partagée avec la CSN. Les membres qui sont offusqués par la présente situation sont priés de communiquer avec l’Agence.

Il nous semble que la CSN utilise son site Web et la carte électronique qui y est affichée pour recueillir les informations personnelles et professionnelles des membres du SDI, sans leur consentement, afin de bâtir sa propre banque de données.

Les préoccupations des membres liés au maraudage et les suggestions que nous avons reçues des membres pour lutter contre cette initiative seront analysées et nous ferons le point là-dessus prochainement.

Entretemps, et si vous avez des préoccupations ou des questions à propos du maraudage ou de la CSN, si vous avez des informations au sujet de la fuite de données, ou si un représentant de la CSN vous contacte à la maison ou au travail, n’hésitez pas à communiquer avec un membre de l’Exécutif de la succursale ou avec le bureau national, ou encore à nous écrire à l’adresse raid-maraudage@ciu-sdi.ca.

L’équipe de négociation FB est de retour à la table la semaine prochaine, et une mise à jour sera diffusée d’ici le 13 mars. De plus, nous vous tiendrons informés des recours juridiques possibles concernant l’utilisation de vos informations personnelles.

Plus que jamais, nous devons rester solidaires et unis.  Ne nous laissons par distraire par cette campagne de maraudage. C’est ce que cherche à faire la CSN. Nous, ce que nous voulons, c’est d’obtenir la meilleure entente possible et de continuer à nous battre pour vos droits.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration

L’AFPC célèbre le pouvoir de changement des femmes

illustration de femmes

En cette Journée internationale des femmes, prenons le temps de savourer nos victoires et de réfléchir aux luttes qui ont mené à une plus grande égalité entre les genres, tant au Canada qu’ailleurs sur la planète. Rappelons-nous aussi que la lutte pour l’égalité des femmes est loin d’être terminée.

Depuis sa fondation, l’AFPC se bat pour les droits des femmes à la table de négociation, devant les tribunaux, dans l’arène politique et sur la place publique. Et ses actions ont souvent mené à de grandes victoires. L’AFPC est toujours aussi déterminée à éliminer les obstacles auxquels font face toutes les femmes, y compris les femmes racialisées, autochtones, lesbiennes, bisexuelles, trans, non binaires et celles ayant un handicap.

Pour célébrer la Journée internationale des femmes, nous avons rencontré des dirigeantes de l’AFPC à qui nous avons demandé pourquoi il est important que les femmes adhèrent au syndicat.

Or, malgré les victoires incroyables qu’ont remportées les femmes par l’entremise du syndicat, l’AFPC a besoin de votre appui pour affronter les problèmes qui font encore obstacle à l’égalité entre les genres.

En cette journée, l’AFPC demande aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux :

  • de mettre en œuvre toutes les recommandations des Appels à la justice;
  • de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada;
  • de s’engager à mettre en place des services de garde abordables et de grande qualité;
  • d’intégrer une approche intersectionnelle au Plan d’action national contre la violence fondée sur le sexe;
  • de veiller à ce que la Loi sur l’équité salariale soit mise en application de façon efficace;
  • d’accorder 10 jours de congé payé aux victimes de violence familiale;
  • de ratifier la Convention C-190 de l’Organisation internationale du travail; et
  • d’accroître l’accès destiné aux refuges pour femmes et aux centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle ainsi que leur financement.

Au fil des ans, les militantes de l’AFPC ont réalisé des avancées majeures : équité salariale, toute première clause relative au harcèlement sexuel dans une convention collective, congé de maternité et congé parental payés, prestations au conjoint de même sexe, congé pour les victimes de violence conjugale, et plus encore.

Nous encourageons toutes nos membres à s’impliquer dans leur syndicat. Ensemble, nous avons le pouvoir de faire changer les choses par la mobilisation et l’organisation.

N’oublions jamais que la femme est une force syndicale.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Les votes de grève pour les groupes PA, SV, TC et EB commencent le 16 mars

Membre de l'Alliance manifestant

Le président national de l’AFPC, Chris Aylward, a autorisé la tenue de votes de grève pour les membres des groupes PA, SV, TC et EB. Cette décision fait suite à la parution du rapport de la Commission de l’intérêt public la semaine dernière.

Plus de 90 000 fonctionnaires pourront donc se prononcer entre le 16 mars et le 7 mai 2020. Rappelons que les 27 000 membres travaillant à l’Agence du revenu du Canada ont déjà commencé à voter.

« Nos équipes de négociation ont besoin d’un solide mandat de grève pour forcer le Conseil du Trésor à revenir à la table avec un nouveau mandat et à conclure rapidement une entente équitable », a martelé le président national.

Il a d’ailleurs fait remarquer que, dans le rapport sur les enjeux communs, la commission de l’intérêt public (CIP) a été très claire : si le gouvernement veut parvenir à une entente, il devra offrir aux membres de l’AFPC un meilleur dédommagement pour les ratés de Phénix et des augmentations salariales tenant compte de l’inflation. La CIP a aussi souligné la nécessité de réduire les écarts de rémunération qui existent entre certains groupes qui sont sous-payés par rapport à d’autres groupes du secteur public fédéral et du secteur privé et de s’attaquer aux problèmes de recrutement et de maintien en poste.

Or, le gouvernement rate complètement la cible. Il offre des augmentations salariales non indexées sur l’inflation et un dédommagement dérisoire qui ne s’applique pas également à tous les fonctionnaires.

« Le gouvernement minoritaire de Trudeau ne peut se permettre d’autres perturbations. La menace d’une grève devrait donc l’encourager à reprendre la négociation. »

« Voilà pourquoi nous exhortons tous nos membres à voter en faveur de la grève. »

Au cours des prochaines semaines, les membres recevront un avis de vote de grève par courriel et par l’entremise des sections locales et des bureaux régionaux. On affichera tous les renseignements sur la page d’accueil de notre site Web et sur les sites Web régionaux.

Rendez-vous ici our obtenir plus d’informations sur la grève et les votes de grève. Nous l’enrichirons de jour en jour afin de répondre à toutes vos questions. Donc, consultez cette page régulièrement.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.