Author Archives: Pierre St-Jacques

Groupe PA – Commission de l’intérêt public : l’AFPC maintient le cap sur une entente équitable

Membre avec drapeau de l'Alliance

Les audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe PA et les enjeux communs se sont conclues en fin de semaine. C’est la première d’une série de huit audiences prévues au cours des prochains mois pour environ 140 000 membres de l’AFPC qui sont toujours sans contrat de travail.

Les représentants de l’AFPC ont présenté leurs revendications qui prévoit des augmentations de salaire justes et qui nous permettra de mieux concilier le travail et la vie personnelle.

Les deux parties ont maintenant présenté leurs propositions respectives et la commission devrait soumettre ses recommandations en début d’année. Entre-temps, nous allons continuer à négocier et à nous mobiliser pour obtenir l’entente que nos membres méritent.

Nous continuerons de réclamer des hausses salariales qui tiennent compte du coût de la vie, des améliorations à la conciliation travail-famille et un dédommagement équitable pour le fiasco Phénix.

Si les parties ne réussissent pas à s’entendre après la publication du rapport de la CIP, les 71 000 membres du groupe PA pourront tenir un vote de grève.

Au cours des prochaines semaines, nous vous tiendrons au courant de la situation et nous publierons une analyse détaillée des mémoires présentés par le syndicat et l’employeur lors des audiences.

La prochaine CIP aura lieu du 9 au 12 décembre, à Ottawa, pour le groupe Enseignement et bibliothéconomie (EB).

Consultez les mémoires présentés à la commission de l’intérêt public :

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes : 30 ans plus tard, nous nous souvenons d’elles

Rose

Le 6 décembre marque cette année le 30e anniversaire de la tuerie à l’École Polytechnique de Montréal. Quatorze étudiantes sont mortes parce qu’elles étaient des femmes.

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L’accessibilité, une priorité absolue pour le nouveau gouvernement

Illustration représentant différents handicaps

À l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre, l’AFPC demande au gouvernement fédéral récemment élu d’accorder la priorité à l’accessibilité.

Loi fédérale sur l’accessibilité

Juste avant les élections, le gouvernement a adopté la Loi canadienne sur l’accessibilité. Il a ainsi fait un grand pas vers la reconnaissance des droits des personnes ayant un handicap dans le secteur fédéral. Mais le plus important reste à venir, car la Loi n’est qu’un cadre général. Le gouvernement doit maintenant se doter de règlements rigoureux pour lui donner plein effet.

L’AFPC demande au gouvernement de veiller à l’élaboration de normes et de règlements exhaustifs et exécutoires qui amélioreront les conditions de vie des personnes ayant un handicap au Canada.

Stratégie fédérale sur l’accessibilité

Dans la foulée, le gouvernement s’est récemment doté de la Stratégie sur l’accessibilité au sein de la fonction publique fédérale.

À l’instar de la Loi, cette stratégie n’est qu’une fondation et seule sa mise en œuvre réussie nous permettra de témoigner du véritable engagement du gouvernement en matière d’accessibilité. Un changement de culture s’impose dans la fonction publique fédérale, où un fonctionnaire handicapé sur trois dit avoir été victime de harcèlement et un sur quatre, de discrimination.

Nous demandons au gouvernement et aux organismes centraux d’accorder la priorité à l’accessibilité et de s’engager réellement à en éliminer les obstacles.

Nouveaux outils de l’AFPC sur l’obligation d’adaptation

Pour marquer la journée du 3 décembre, l’AFPC va publier un nouveau dépliant à l’intention des membres, intitulé L’obligation d’adaptation en milieu de travail, ainsi qu’une version à jour du document L’obligation d’adaptation : Guide à l’intention des représentantes et représentants syndicaux. L’AFPC a également conçu une vidéo qui explique l’obligation d’adaptation. Ces outils aideront les membres, les personnes déléguées et tout autre représentant de l’AFPC à mieux comprendre le droit à l’adaptation en milieu de travail.

L’AFPC continuera de militer pour un Canada où les personnes ayant un handicap peuvent participer pleinement et équitablement à tous les aspects de la société.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

L’ASFC doit mettre fin à l’abus de pouvoir et au harcèlement commis par ses gestionnaires

Photo de voitures à un poste frontalier

Les syndicats représentant le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) exigent des mesures pour mettre immédiatement fin à l’abus de pouvoir et au harcèlement commis par ses gestionnaires.

Dans une vidéo diffusée aujourd’hui, l’Alliance de la Fonction publique du Canada et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) présentent plusieurs cas d’abus de pouvoir et de voies de fait par des gestionnaires que l’Agence a choisi d’ignorer.

« Les gestionnaires de l’Agence créent un milieu de travail toxique en intimidant et en harcelant nos membres, déclare Jean-Pierre Fortin, président national du SDI. Le gouvernement doit lancer une enquête indépendante pour examiner les comportements hostiles de certains gestionnaires. »

Parmi les incidents signalés par des membres de l’AFPC-SDI, mentionnons les suivants :

  • Un superviseur agresse physiquement une agente de sécurité devant plusieurs témoins.
  • Un gestionnaire oblige des agents à procéder à la fouille à nu illégale d’étudiants.
  • Un gestionnaire frappe un agent en plein visage sans aucune provocation.

Il y a quelques mois, l’ASFC a dévoilé une vidéo où elle menace de surveiller nos membres et de leur imposer des mesures disciplinaires draconiennes en cas de méfaits. Dans cette vidéo, on avertit les membres « qu’ils peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires [et que] les conséquences pourraient les surprendre ». Pour le syndicat, un tel comportement de la part de l’employeur démontre à quel point il est nécessaire de négocier de meilleures protections dans la convention collective contre le harcèlement et l’abus de pouvoir de l’employeur.

À la récente ronde de négociations, l’AFPC et le SDI ont également proposé de mieux protéger les dénonciateurs d’actes répréhensibles à l’Agence.

« La menace constante de mesures disciplinaires a un effet dévastateur sur la santé mentale et le bien-être de nos membres, souligne M. Fortin. Ils devraient pouvoir compter sur l’appui de leur employeur, sachant qu’ils protègent eux-mêmes les frontières du pays. »

Il n’est donc pas surprenant d’apprendre dans le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2018 que 40 % des employés de l’Agence ont indiqué que leur milieu de travail est psychologiquement malsain.

Aussi, près du quart des employés (22 %) ont déclaré avoir été victimes de harcèlement au travail au cours de la dernière année, pourcentage beaucoup plus élevé que dans le reste de la fonction publique fédérale (15 %).

L’Agence doit mettre fin à son système de discipline à deux niveaux et réprimander les gestionnaires qui abusent de leur autorité et harcèlent le personnel. Les membres de l’AFPC-SDI doivent être mieux protégés contre ces abus de pouvoir.

L’AFPC-SDI et le Conseil du Trésor/Agence des services frontaliers du Canada retournent à la table de négociation du 21 au 23 janvier 2020.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Grief collectif du CNM – Port d’insignes nominatifs

Photo d'une agente avec les mots "insignes nominatifs : grief collectif", et un insigne avec le mot "cible" dessus

Tel que nous l’avons souligné auparavant, la politique de l’ASFC concernant le port d’insignes nominatifs contribue toujours à un environnement de travail dangereux pour nos membres, ayant déjà fait beaucoup de tort depuis sa mise en place il y a 7 ans.

Dans le cadre de nos efforts pour mettre fin à cette politique mal conçue, le SDI déposera un grief collectif du Conseil national mixte, affirmant que la décision de l’employeur d’imposer le port d’insignes nominatifs contrevient à la partie XIV de la directive sur les uniformes du CNM.

Afin de mener à bien ce grief collectif, les succursales du SDI collecteront les signatures des membres touchés par cette politique, par l’entremise du formulaire 19 de la CRTESPF – Consentement des fonctionnaires s’estimant lésés à la présentation d’un grief collectif. Voici à quoi ressemble ce formulaire :

Formulaire de grief collectif
Il est essentiel que tous ceux et celles qui portent un insigne nominatif signent ce grief collectif. Pour participer ou pour toute question, parlez à votre présidente ou président de succursale, ou encore à votre déléguée ou délégué syndical local.