Author Archives: Pierre St-Jacques

Les insignes nominatifs et la violence au travail

Photo d'une agente avec les mots "insignes nominatifs et violence au travail", et un insigne avec le mot "cible" dessus

Il y aura bientôt sept ans, l’ASFC a commencé à nous obliger à porter des insignes nominatifs. Depuis, nous avons été victimes d’innombrables incidents de violence au travail, tels que définis
à l’article 20.2 du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail (RCSST).

Nos noms sont utilisés pour nous menacer au travail. On nous menace sur les réseaux sociaux. Nous sommes menacés chez nous. Nous sommes traqués. Des voyageurs se présentent chez nous. Des criminels débarquent chez nous. Nos êtres chers sont en danger.

Notre employeur réagit à la violence engendrée par cette politique en nous rappelant que nous devons prendre des précautions pour nous protéger en dehors du travail. C’est exact; l’ASFC nous protège contre la violence en nous conseillant de prendre soin de nous.

L’alinéa 125(1)z16) du Code canadien du travail (CCT) donne à l’ASFC le mandat « de prendre les mesures prévues par les règlements pour prévenir et réprimer la violence en milieu de travail ». Selon l’article 122.2 du Code canadien du travail, l’employeur devrait privilégier « l’élimination des risques » comme première mesure préventive pour faire face au danger. L’ASFC n’a pas éliminé le danger et n’a pas réussi à protéger ses employés contre la violence au travail.

À titre d’employés, nous sommes tenus, en vertu de l’alinéa 126(1)h) « de signaler, selon les modalités réglementaires, tout accident ou autre fait ayant causé, dans le cadre de son travail, une blessure à lui-même ou à une autre personne ».

Pour accélérer la fin de cette politique mal conçue, nous vous demandons de suivre les étapes  énumérées ci-après dans tous les cas de violence liée aux insignes nominatifs subis par le passé et tout incident éprouvé à l’avenir, qu’il s’agisse d’un incident survenu au travail ou à l’extérieur du travail. Une représentante ou un représentant du SDI au palier local ou un membre de votre Comité de santé et sécurité au travail sera en mesure de vous aider à franchir ces étapes.

  • 1- Veuillez remplir un formulaire LAB 1070, Rapport d’enquête de situation comportant
    des risques.
  • 2- Présentez une allégation de violence en milieu de travail (voir les instructions ci-bas).
  • 3- Avisez une représentante ou un représentant du SDI après avoir procédé aux deux
    premières étapes.
  • 4- Explorez la présentation d’une réclamation auprès de votre commission provinciale de l’indemnisation des accidents du travail.

Ensemble, nous pouvons nous protéger mutuellement. En prenant les devants, nous pouvons accomplir ce que l’employeur n’a pas réussi à faire.

Instructions pour soumettre une allégation de violence au travail

Pour soumettre une allégation de violence au travail, veuillez envoyer le paragraphe qui suit à votre superviseure immédiate ou superviseur immédiat avec copie conforme à une représentante syndicale ou un représentant syndical au palier local. Une fois que l’employeur répondra, nous pourrons vous aider à naviguer dans le cadre du processus. Le rapport de la personne chargée de l’enquête sera éventuellement transmis à votre Comité de santé et sécurité au travail qui participera à la mise en oeuvre des mesures pour empêcher que l’incident subi ne se reproduise.

 Je, [insérer le nom] allègue que j’ai été victime de violence au travail selon la définition figurant à la partie XX du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail. Je demande que la procédure d’enquête prévue au paragraphe 20.09(1) du Règlement soit engagée.

Voici une brève description de mes allégations : (…)

Négos FB : l’équipe FB dénonce une vidéo disgracieuse diffusée par l’ASFC

L’équipe de négociation FB de l’AFPC/SDI a exigé que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) retire une vidéo des plus disgracieuses qui met l’accent sur la surveillance des membres et les menace de sanctions disciplinaires.

Dans cette vidéo, on avertit les membres FB « qu’ils peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires dans le lieu de travail [et que] les conséquences pourraient les surprendre ». Pour le syndicat, un tel comportement de la part de l’employeur renforce le besoin d’une meilleure protection contre le harcèlement et l’abus de pouvoir dans la convention collective du groupe FB.

Par ailleurs, lors de cette séance de négociation avec le Conseil du Trésor/ASFC, qui s’est déroulée du 17 au 19 septembre 2019, l’équipe de négo a pu aborder ses revendications au sujet des salaires, des certificats médicaux, des armes à feu et des maîtres-chiens ainsi que d’autres questions clés.

Mesures disciplinaires

Notre équipe a dénoncé la récente vidéo diffusée par la direction de l’Agence sur Atlas. Nous avons clairement indiqué à l’employeur que son obsession à l’égard des réprimandes et de la surveillance du personnel, ce que montre la vidéo, est un grave problème. Ce genre de tactiques nous poussent à revendiquer encore plus fort de meilleures protections contre le harcèlement et les abus de pouvoir en milieu de travail dans la convention collective.

Certificats médicaux et rendez-vous chez le médecin ou le dentiste

Nous avons indiqué à l’employeur que nous voulions une protection contre les demandes excessives des gestionnaires lorsque les employés prennent congé pour aller chez le médecin ou le dentiste. Si l’employeur tient à obtenir des certificats médicaux, il doit les payer. La pratique de certains gestionnaires qui posent des questions indiscrètes aux employés lorsqu’ils prennent un congé pour un rendez-vous chez le médecin ou le dentiste doit cesser immédiatement.

Armes à feu et maîtres-chiens

L’employeur aurait récemment accordé des congés payés à des commis qui souhaitaient suivre une formation sur le maniement des armes à feu. Nous lui avons alors demandé pourquoi il refusait de rémunérer le temps de pratique des agents qui sont obligés de porter des armes à feu. Pour le syndicat, les agents tenus de porter une arme à feu doivent être rémunérés pour leur temps de pratique. Nous avons, par ailleurs, soulevé à nouveau la question concernant l’indemnisation des maîtres-chiens.

Cartes d’identité, télétravail

Nous avons fourni d’autres preuves à l’employeur démontrant les risques que représente l’obligation de porter une carte d’identité pour les agents et agentes. Nous lui avons aussi indiqué que sa politique sur le télétravail ne mentionne pas les sujets soulevés au cours des négociations. Il nous faut un libellé à ce sujet dans la convention collective.

Salaires

À la lumière des données recueillies récemment au sujet des agents de la sécurité intérieure, d’enquête et du renseignement, l’équipe FB a choisi de ne pas déposer nos revendications salariales pour l’instant. Nous avons besoin d’un plus long délai pour mener notre sondage auprès de l’ensemble des agents et agentes chargés de l’application de la loi.

Nous sommes en train d’arrêter le calendrier des séances de négociation. Nous continuerons à faire des mises à jour à mesure que les négociations avancent.

Pour examiner l’ensemble des propositions que nous avons déposées et celles de l’employeur, visitez le site : syndicatafpc.ca/groupe-fb-0.

Nous défendons haut et fort notre métier!

Au cours des années, les membres FB ont pu remporter de grandes victoires ensemble. L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale, et l’un des plus gros syndicats du secteur public au pays. Aucun autre syndicat n’a autant d’expérience en tant qu’agent négociateur et représentant des fonctionnaires fédéraux que l’AFPC-SDI.

  • En 2006, nous avons remporté le droit au port d’arme pour les agentes et agents de services frontaliers.
  • Depuis 2007, grâce aux efforts de l’AFPC-SDI, le salaire des nouveaux douaniers de première ligne a augmenté de 48 %, y compris une hausse de 17,5 % en 2018.
  • Nous avons aussi remporté d’importants droits pour le personnel qui travaille par poste, notamment des mesures de protection pour l’aménagement d’horaires de postes variables et le droit d’ancienneté.

Ensemble, nous continuerons à travailler et à exercer des pressions sur l’employeur afin d’améliorer les conditions de travail des membres FB de façon novatrice.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Les membres du SDI appuient leur équipe de négo

Bannière avec les mots nous appuyons notre équipe de négo

Depuis la fin de semaine de la fête du Travail, des membres de l’équipe de négociation du SDI-AFPC pour le groupe FB ont rencontré des membres du syndicat à travers le pays pour fournir des mises à jour sur l’état actuel des négociations. Les membres ont exprimé leur appui en portant fièrement leurs épaulettes oranges en guise de solidarité et en affichant leurs bouteilles d’eau du SDI et de l’AFPC.

Au cours des prochaines semaines, votre soutien continuera d’être crucial. Notre équipe de négo retourne à la table la semaine du 16 septembre. Nous nous assurerons de vous fournir des mises à jour. L’employeur ayant quitté les autres tables de négo du Conseil du Trésor (PA, EB, SV et TC), nous devons continuer d’appuyer notre équipe de négociation FB – alors, portez vos épaulettes et montrez votre solidarité !

Photo d'un groupe d'agents avec les mots nous appuyons notre équipe de négos Un groupe de membres du SDI avec els mots nous appuyong notre équipe de négo CIu-SDI Photo montage

Le gouvernement rate l’occasion de conclure une entente avant les élections

Manif de l'AFPC devant le Parlement

Le gouvernement libéral a raté sa dernière chance, avant les élections, de conclure une entente juste et équitable avec les membres de l’AFPC et de les dédommager convenablement pour tous les problèmes de paye causés par le système Phénix.

C’est plus de la moitié des 140 000 fonctionnaires actuellement en négociation avec le gouvernement fédéral qui sont retournés à la table cette semaine, lorsque les pourparlers ont repris entre les 71 000 membres du groupe PA (Services des programmes et de l’administration) et le Conseil du Trésor le dimanche 1er septembre.

À l’issue de six jours de négociations, le gouvernement a rejeté les principales revendications mises de l’avant. Il s’est contenté de proposer aux membres de l’AFPC — qui forment le plus important syndicat de la fonction publique fédérale — des augmentations de salaire inférieures à celles consenties aux autres syndicats.

Et il a de nouveau tenté de déprécier les membres de l’AFPC en présentant une offre qui était bien loin de compenser toutes les souffrances causées par Phénix. Même s’il a finalement consenti à verser une indemnité financière (au lieu de simples congés), il a offert une somme dérisoire qui n’a pas de commune mesure avec le cauchemar infligé aux fonctionnaires au cours des quatre dernières années.

« Nous avions clairement fait savoir au Conseil du Trésor que nous n’allions pas reprendre les pourparlers à moins d’avoir une meilleure offre sur la table, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Ce que nous voulons, c’est des augmentations de salaire qui suivent au moins le taux d’inflation, un meilleur équilibre travail-vie personnelle et une indemnité financière juste et équitable pour le cauchemar que nous avons vécu depuis l’arrivée de Phénix. »

« Nous étions prêts à négocier de bonne foi, mais plutôt que de proposer à nos membres une entente juste et équitable, le gouvernement a tourné les talons », ajoute-t-il.

En raison du déclenchement imminent des élections fédérales, il n’y aura pas d’autres occasions de retourner à la table de négociation d’ici la fin de la période électorale. Les pourparlers reprendront donc dans les mois qui suivront, moment auquel les unités de négociation suivantes pourraient se préparer à déclencher la grève.

Qui négocie en ce moment?

Les 140 000 fonctionnaires fédéraux répartis entre neuf unités de négociation. Toutes ces unités, à l’exception des FB (Services frontaliers), attendent que leur commission de l’intérêt public respective commence ses travaux.

Principales unités de négo au gouvernement

Cliquez sur le nom de votre unité pour obtenir une mise à jour.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Jeunes travailleuses et jeunes travailleurs : conférence téléphonique, septembre 2019

Bannière avec les mots jeunes travailleuses et travailleurs

Si vous avez 35 ans et moins et que vous souhaitez vous impliquer au sein de votre syndicat, nous vous invitions à participer à la prochaine conférence téléphonique pour les jeunes travailleuses et jeunes travailleurs. Cette conférence téléphonique aura lieu le 24 septembre 2019, de 19h à 20h, HE. Il s’agit d’une occasion pour vous exprimer et discuter d’enjeux communs avec d’autres jeunes travailleuses et travailleurs.

Continue reading