Author Archives: Pierre St-Jacques

Groupes PA, EB, SV & TC : l’AFPC déclare l’impasse suite au gel de deux ans proposé par les libéraux

Négociations

Le gouvernement libéral a déposé une série de contre-offres carrément offensantes dans le cadre des pourparlers entre le syndicat et le Conseil du Trésor. Après des mois de piétinement et d’offres insultantes, les équipes de négociation représentant 90 000 fonctionnaires ont déclaré l’impasse et demandé la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public pour faire avancer les négociations.

Le gouvernement propose en effet un maigre 0,75 % d’augmentations salariales annuelles pendant quatre ans, ce qui est bien en dessous du taux d’inflation, et refuse que les augmentations s’appliquent rétroactivement dès le début de la période couverte par la convention collective. Il demande également que la nouvelle entente entre en vigueur 365 jours après sa signature, ce qui se traduira essentiellement par un gel salarial de deux ans pour les membres de l’AFPC.

« Le gouvernement de Justin Trudeau n’est pas fichu de nous faire une offre sérieuse, alors que nos membres attendent toujours d’être payés correctement, presque trois ans après le lancement de Phénix. C’est scandaleux! », tonne Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Il y a plus de six mois que nous essayons de convaincre le gouvernement de négocier de manière juste et respectueuse — de toute évidence, c’est l’impasse. »

« Le premier ministre Trudeau a promis d’établir de meilleures relations avec les fonctionnaires, des relations fondées sur le respect, mais les agissements de la semaine dernière sont bien loin de cette promesse. C’est une trahison, pure et simple », ajoute-t-il.

Le Conseil du Trésor n’a pas non plus donné suite à nos revendications importantes, comme la conciliation travail-vie personnelle, la charge de travail, les congés et le recours aux agences de placement temporaire.

Du 27 au 29 novembre, les négociations portaient sur les revendications propres à chaque groupe : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV), Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation sur les enjeux communs avait lieu du 4 au 6 décembre.

« Nous sommes contrariés et nous ne laisserons pas le gouvernement s’en tirer ainsi. Chaque jour, les membres de l’AFPC vont travailler, ne sachant pas s’ils seront payés correctement. Leurs conditions de travail doivent refléter leur dévouement et la valeur de leur travail. Nous ne baisserons pas les bras tant que nous n’obtiendrons pas des conditions de travail dignes de nos membres », conclut M. Aylward.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Les libéraux fédéraux proposent un gel salarial de deux ans aux fonctionnaires toujours hantés par Phénix

Négociations

Loin de se contenter d’avoir ralenti d’importantes négociations avec l’AFPC, le gouvernement fait maintenant insulte à ses fonctionnaires. C’est la stupéfaction au sein des équipes syndicales, car après des mois d’inaction, le gouvernement libéral vient de déposer une série de contre-offres carrément insultantes dans le cadre des négociations entre le Conseil du Trésor et 90 000 fonctionnaires fédéraux.

Le gouvernement propose en effet un maigre 0,75 % d’augmentations salariales pendant quatre ans, sans rétroactivité. Il demande également que la nouvelle convention collective entre en vigueur 365 jours après sa signature. Un si long délai de mise en œuvre, conjugué à des hausses très inférieures au taux d’inflation, se traduira essentiellement par un gel salarial de deux ans pour les membres de l’AFPC.

« Phénix a été lancé il y a presque trois ans, et nos membres attendent toujours d’être payés correctement. Aujourd’hui, le gouvernement de Justin Trudeau se présente à la table avec une offre offensante. C’est scandaleux! Après tout ce que nos membres ont vécu et continuent de vivre, le gouvernement n’a rien de mieux à leur offrir. C’est carrément insultant. Il devrait avoir honte !

Les membres étaient frustrés de voir les négociations piétiner depuis près de six mois, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ils ressentent maintenant. Le premier ministre Trudeau a promis d’établir de meilleures relations avec les fonctionnaires, des relations fondées sur le respect, mais les agissements de cette semaine sont bien loin de cette promesse. C’est une trahison, pure et simple.

La bonne nouvelle, c’est que l’AFPC ne laissera pas le gouvernement s’en tirer ainsi. Chaque jour, les membres de l’AFPC vont travailler, ne sachant pas s’ils seront payés correctement. Leurs conditions de travail doivent refléter leur dévouement et la valeur de leur travail. Nous ne baisserons pas les bras tant que nous n’obtiendrons pas des conditions de travail dignes de nos membres. » – Chris Aylward, président national de l’AFPC

Du 27 au 29 novembre, les négociations porteront sur les revendications propres à chaque groupe : Services des programmes et de l’administration (PA)Services techniques (TC)Services de l’exploitation (SV)Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation des enjeux communs reprendra du 4 au 6 décembre.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupes PA, EB, TC & SV : reprise des négociations avec le Conseil du Trésor sur fond de retard et de frustration

Négociations

Les négociations avec le gouvernement fédéral se poursuivent cette semaine et la semaine prochaine pour près de 90 000 fonctionnaires, alors que le cauchemar Phénix continue de hanter la fonction publique.

Les équipes de négociation sont constamment reparties bredouilles des dernières séances avec le Conseil du Trésor. En juillet, l’AFPC s’était présentée à la table avec des propositions claires et un mandat clair pour faire avancer les choses. Malheureusement, le gouvernement n’a pas réagi à nos revendications et n’a même pas fait de contre-offre.

« Presque trois ans après le lancement de Phénix, nos membres attendent toujours d’être payés correctement. Comme si ça ne suffisait pas, ils doivent aussi attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. C’est scandaleux!, tonne Chris Aylward, président national de l’AFPC. La frustration gagne nos membres après six mois de négociation sans succès avec le gouvernement libéral. »

Du 27 au 29 novembre, les négociations porteront sur les revendications propres à chaque groupe : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV), Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation des enjeux communs reprendra du 4 au 6 décembre.

« Nous demandons au gouvernement d’être prêt à négocier sérieusement cette fois-ci », ajoute le président Aylward.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Les négos pour le groupe des Services frontaliers débuteront en janvier

Négociations

Après avoir recueilli les propositions de chaque succursale du SDI à travers le Canada et maintenant que notre équipe de négociation FB est élue et en place, l’AFPC a proposé des dates en janvier au Conseil du Trésor pour commencer les négociations en vue d’une nouvelle convention collective FB. Une mise à jour sera fournie une fois les dates confirmées. Nous sommes impatients de retourner à la table de négociation et de faire de l’ASFC un meilleur lieu de travail.

Mise-à-jour, 21 novembre 2018 : Vendredi dernier, l’AFPC et le Conseil du Trésor ont confirmé que les parties échangeront des propositions et entameront les négociations en vue d’une nouvelle convention collective pour le groupe Services frontaliers (FB) la semaine du 7 janvier 2019.

Pour vous tenir au courant des négociations des services frontaliers, visitez la page web de l’AFPC pour le groupe FB ou abonnez-vous au bulletin électronique de l’Alliance.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Réduction des heures de service à certains points d’entrée : le Syndicat des Douanes et de l’Immigration s’inquiète

CIU Flag / Drapeau du SDI

Communiqué – Ottawa, le 12 novembre 2018 – Le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, qui représente 10 000 membres, dont la plupart sont des agentes et des agents des services frontaliers et d’exécution de la loi en matière d’immigration des bureaux intérieurs, a exprimé son inquiétude concernant l’annonce récente de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) selon laquelle l’Agence réduira les heures d’ouverture de neuf points d’entrée au Nouveau-Brunswick, au Québec, au Manitoba et en Colombie-Britannique, à compter du 26 novembre prochain.

Le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, a donné des détails sur les fermetures imminentes, soulignant la problématique encore plus importante de la poursuite par l’ASFC de la réduction continue des capacités opérationnelles :

« À l’avenir, les heures de service seront réduites aux points d’entrée de Fosterville, Milltown, Morses Line, South Junction, Tolstoi, Piney, Snowflake, Carson et Nelway. En août 2017, le SDI avait indiqué son inquiétude face à une réduction similaire des heures de service au Nouveau-Brunswick et avait prédit que l’ASFC étendrait cette pratique à d’autres points d’entrée. La réduction qui aura lieu ce mois-ci est clairement la continuation de ce qui a commencé l’an dernier. La seule explication fournie par l’ASFC est que cette réduction a pour but d’harmoniser les heures de service du côté canadien avec celles des installations américaines. Aucune considération n’est accordée aux communautés limitrophes qui seront touchées par cette réduction ou à la sécurité de la population canadienne en général. »

Sur ce dernier point, le président Fortin a souligné la contradiction évidente entre la réduction des heures de service aux points d’entrée et l’objectif avoué du gouvernement du Canada de vouloir accroître la sécurité à la frontière.

« Dans un communiqué de presse récent, le gouvernement du Canada a annoncé un financement supplémentaire pour que l’ASFC investisse dans de nouvelles ressources et technologies qui permettront de mettre un frein au flux d’armes à feu illégales entrant au Canada. Bien que nous appréciions ce financement additionnel, nous savons que la technologie ne peut remplacer des officiers chevronnés. Il est déconcertant pour nous que, d’une part, l’ASFC mette en place de nouvelles technologies pour arrêter le passage de marchandises illicites et, d’autre part, qu’elle cherche à réduire les heures de service de neuf points d’entrée. La récente saisie d’armes à Fort Érié devrait servir de rappel : la première ligne de défense du pays doit non seulement être bien équipée, elle doit également disposer d’un personnel suffisant. »

Jean-Pierre Fortin demande en outre au gouvernement canadien et à l’ASFC d’utiliser les fonds additionnels pour investir dans la formation d’agentes et agents des services frontaliers supplémentaires et élargir leur rôle afin de garantir l’intégrité de la frontière canadienne. Il a ajouté que s’il n’y avait pas d’autre solution que de réduire les heures de service, les agentes et agents des services frontaliers devraient au moins avoir l’autorité de se déplacer entre les points d’entrée et de surveiller ceux-ci en dehors des heures d’ouverture.

« Les Américains bénéficient d’une patrouille frontalière qui peut assurer la sécurité de leur pays même lorsqu’un point d’entrée est fermé, mais ce n’est pas le cas pour le Canada.

Les événements actuels démontrent que la frontière ne dort jamais. Une patrouille frontalière de l’ASFC contribuerait grandement au maintien de l’intégrité de notre frontière. Qu’il s’agisse de demandeurs d’asile traversant en dehors des points d’entrée désignés ou du trafic de marchandises dangereuses telles que des armes à feu et de la drogue, le personnel des services frontaliers doit pouvoir réagir rapidement et efficacement. Une patrouille frontalière permettrait aux agentes et agents de l’ASFC d’être mieux équipés pour s’acquitter de leurs fonctions afin de protéger et de promouvoir la sécurité et le bien-être des Canadiennes et des Canadiens. »

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est un élément de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), qui représente les agentes et les agents des douanes et de l’immigration de première ligne du Canada. Le SDI représente aussi les agentes et les agents des enquêtes et du renseignement ainsi que les agentes et agents des douanes commerciaux, les agentes et les agents d’exécution de la loi en matière d’immigration des bureaux intérieurs et les agentes et les agents des audiences, ainsi que tous les membres du personnel administratif qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).