Author Archives: Pierre St-Jacques

Groupe Services frontaliers : les membres sont unis et prêts pour les prochaines négociations

FB Bargaining Conference / Conférence nationale, négos du groupe FB

Des membres de l’AFPC-SDI qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) se sont réunis du 10 au 12 octobre 2018 dans la région de la capitale nationale pour préparer la négociation d’une nouvelle convention collective. Les délégués du groupe Services frontaliers venus d’un peu partout au pays se sont montrés unis et prêts à se battre pour obtenir une convention collective équitable.

Ils ont examiné les recommandations des membres pour l’amélioration de leur contrat, étudié le processus de négociation et élaboré des stratégies pour mobiliser les effectifs dans leurs régions respectives et à l’échelle du pays.

Ils ont aussi élu l’équipe qui sera chargée de lutter face à l’employeur pour une meilleure convention collective. Le plus récent contrat, qui était d’une durée de quatre ans, est arrivé à échéance le 20 juin 2018.

L’équipe vous tiendra au courant du déroulement du processus. Nous communiquerons l’ensemble des revendications contractuelles une fois qu’elles auront été présentées à l’employeur.

Nous vous encourageons fortement à visiter le site Web sur les négociations du groupe FB, à vous inscrire pour recevoir les bulletins électroniques de l’AFPC et à rester en contact avec les membres de votre équipe de négociation.

Équipe de négociation du groupe FB

  • Leanne Hugues, agente des services frontaliers, Colombie-Britannique
  • Claude Bouchard, agent des services frontaliers, Québec
  • Frances Baroutoglou, agente des services frontaliers, Ontario
  • Jonathan Ross, agent des services frontaliers, Atlantique
  • Michael Aessie, agent des services frontaliers, Prairies
  • Mathew Ashworth, agent des services frontaliers, Ontario
  • Ken Turner, agent des services frontaliers, Ontario
  • Joey Dunphy, agent des services frontaliers, Atlantique
  • Charles Khoury, agent sénior de programmes, région de la Capitale nationale

Équipe de négos FB

Suppléances

  • Mathieu Landry, Québec
  • Murray Star, Ontario
  • Stewart Saunderson, Ontario
  • Tammy Firlotte, Atlantique
  • Jordan Smith, Ontario
  • Keith Palmer, Colombie-Britannique
  • Andrew Wiersema, Ontario
  • Emily Henry, Ontario

Agent de recherche de l’AFPC

  • David-Alexandre Leblanc

Agent de communications de l’AFPC

  • Jonathan Choquette

Négociateur de l’AFPC

  • Morgan Gay

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négociation avec le Conseil du Trésor concernant les enjeux communs : l’AFPC en a assez du peu de progrès

Négociations

Les 10 et 11 octobre 2018, l’équipe de négociation représentant les enjeux communs de près de 80 000 fonctionnaires a repris les pourparlers avec le Conseil du Trésor (CT), mais en est ressortie déçue et découragée. Les négociateurs du CT n’ont toujours pas déposé les propositions qu’ils souhaitaient discuter précédemment et sont venus à la table sans réponse pour la plupart des revendications de l’AFPC qui leur ont été présentées en juin dernier.

En dépit de l’inaction du gouvernement, l’équipe de négociation de l’AFPC a continué à défendre les intérêts et les préoccupations des membres sur un bon nombre d’enjeux d’importance. L’équipe a déposé les revendications sur le traitement de la paye et les problèmes liés à Phénix, la santé mentale au travail, les services de garde d’enfants et un protocole d’entente sur les conditions de travail des membres civils de la GRC qui sont appariés aux unités de négociation de l’AFPC.

Voici également quelques-unes des revendications sur Phénix qui ont été déposées :

  • Si l’employeur néglige de payer le jour prévu ses employés ou si leur paye est inexacte, il devra leur verser des intérêts au taux d’intérêt composé quotidien de la Banque du Canada.
  • L’employeur ne doit pas exiger le recouvrement des trop-payés tant que les problèmes de paye liés à Phénix n’auront pas été réglés. De plus, il ne pourra recouvrer plus de dix pour cent (10 %) sur la paye nette des employés à moins que ceux-ci ne décident de rembourser un montant plus élevé.
  • Le syndicat souhaite négocier des règles sur les avances de salaire et les prestations d’urgence ainsi qu’un libellé prévoyant des services-conseils en comptabilité et gestion financière aux fonctionnaires qui subissent les répercussions négatives des ratés du système Phénix.

L’équipe de négociation a prévenu les négociateurs du Conseil du Trésor qu’à la prochaine séance de négociation, soit la première semaine de décembre, ils devront déposer leurs dernières propositions et commencer sérieusement à négocier une fois pour toutes.

La séance de négociation de cette semaine comptait la présence des équipes de négociation élues représentant les groupes suivants : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV), Enseignement et bibliothéconomie (EB) et dont les conventions collectives sont arrivées à échéance au cours de l’été.

À noter que les prochaines séances de négociation de chacun des groupes auront lieu les 16 et 17 octobre prochain.

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Début de la conférence nationale sur la négociation avec les services frontaliers

CIU Flag / Drapeau du SDI

Des délégués des services frontaliers (FB) passent les trois prochains jours dans la région de la capitale nationale à l’occasion de la conférence nationale sur la négociation. Du 10 au 12 octobre, ces représentantes et représentants de l’ensemble du pays s’affairent ensemble à préparer la négociation de leur prochaine convention collective.

Pour les personnes déléguées, la conférence est l’occasion :

  • de se renseigner sur le processus de négociation collective
  • d’examiner les revendications et d’établir l’ordre des priorités
  • d’élaborer des stratégies de mobilisation
  • d’élire les membres de leur équipe de négociation.

Rappelons que le Conseil du Trésor a signé leur toute dernière convention collective le 3 juillet dernier.

Cette convention collective de quatre ans, qui a expiré le 20 juin, accordait enfin le respect auquel les membres avaient droit à titre de membres du personnel d’exécution de la loi, incluant des augmentations les plus importantes négociées par un syndicat canadien pour un groupe d’exécution de la loi durant la même période.

Pour vous tenir au courant des négociations des services frontaliers, visitez notre la page suivante ou abonnez-vous au bulletin électronique de l’AFPC.

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Victoire : l’AFPC obtient d’importantes améliorations au Régime de soins dentaires de la fonction publique

Une dent de style bande dessinée avec le mot "victoire" au-dessus

Après de longues négociations et le recours à l’arbitrage, l’AFPC a remporté une importante victoire qui augmentera considérablement la couverture du Régime de soins dentaires à laquelle vous avez droit.

« Le gouvernement s’est traîné les pieds en essayant de nous faire accepter un régime amputé », affirme Chris Aylward, président national de l’Alliance de la Fonction publique du Canada. Mais notre position a toujours été que nos membres méritaient une meilleure couverture et je suis ravi que le conseil d’arbitrage soit de notre avis. »

Le gain le plus important est l’augmentation de 47 % du maximum annuel pour les soins dentaires ordinaires et extraordinaires. Ce montant de 1 700 $ passera graduellement à 2 500 $, comme suit :

  • 2 000 $ au 1er janvier 2019;
  • 2 250 $ au 1er janvier 2020;
  • 2 500 $ au 1er janvier 2021.

Vous pourrez aussi compter, à compter du 1er janvier 2019, sur ce qui suit :

  • Les implants dentaires sont maintenant assurés en tant que tels. Par le passé, ils étaient assimilés à d’autres interventions, comme les dentiers et les prothèses, ce qui créait des problèmes de couverture. Ce ne sera plus le cas.
  • Le remplacement des obturations chez les enfants sera remboursé après une période de 12 mois plutôt que 24.
  • Les soins pour compenser l’absence congénitale de dents seront assurés jusqu’à l’âge de 21 ans plutôt que 19.
  • La couverture pour les membres suspendus est améliorée.
  • La période d’interruption des états de service pour être admissible au régime passe de cinq à sept jours.
  • Les membres pourront obtenir rétroactivement des unités de temps pour le détartrage, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

La version intégrale du nouveau régime de soins dentaires sera bientôt affichée en ligne.

Le gouvernement a présenté au conseil d’arbitrage de nombreuses propositions visant l’affaiblissement du régime. Le panel d’arbitrage n’en a accepté que quelques-unes, qui sont mineures et ont peu d’incidence pour les membres. Les voici :

  • Les instructions d’hygiène buccale seront remboursées une seule fois à vie pour les adultes (mais continuent à être remboursées une fois l’an pour les enfants).
  • Certains soins mineurs ne sont plus assurés, notamment :
    • l’aide d’un second chirurgien buccal;
    • la consultation entre professionnels des soins dentaires;
    • les soins de traumatologie, s’ils sont prodigués en même temps que le traitement de caries ou la gestion de la douleur;
    • l’agrandissement du canal ou de la chambre pulpaire dans une intervention autre qu’un traitement de canal.

Toutes les autres dispositions du régime demeurent inchangées.

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Conseil du Trésor : de retour à la table en octobre

Négociations

L’AFPC rencontrera le Conseil du Trésor les 10 et 11 octobre pour discuter des enjeux communs à quatre groupes : Services des programmes et de l’administration (PA), Services de l’exploitation (SV), Services techniques (TC) et Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation des enjeux de chaque groupe se poursuivra les 16 et 17 octobre.

Lors des dernières séances de négociation en juillet, l’AFPC s’est présentée à la table avec des revendications claires et un mandat clair pour faire avancer les choses. Malheureusement, l’employeur n’a pas fait preuve du même sérieux et n’a pas montré un réel désir d’avancer.

Lorsque nous reviendrons à la table en octobre, nous nous attarderons aux questions qui nous tiennent particulièrement à cœur, c’est-à-dire :

  • indexer les salaires sur le taux d’inflation et éliminer les disparités salariales;
  • faciliter la conciliation travail-famille, notamment en prolongeant la période de congé parental de 37 à 63 semaines;
  • limiter le recours aux agences de placement temporaire et réduire le travail précaire.

En dépit des nombreux problèmes de paye que leur cause Phénix depuis maintenant deux ans et demi, nos membres continuent d’aller travailler pour offrir des services essentiels aux Canadiennes et Canadiens. Ils ne méritent pas moins qu’une convention collective qui reconnaît leur engagement et l’importance des services qu’ils assurent à la population.

En plus de n’être toujours pas payés correctement, nos membres doivent encore patienter avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent — c’est scandaleux !

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.