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Résumé de l’entente de principe du groupe FB

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Après plus de deux ans à la table de négociation et une mobilisation sans pareil de plus de 9 000 membres du groupe FB partout au pays, l’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration ont conclu une entente de principe avec l’Agence des services frontaliers du Canada.

L’entente prévoit des hausses salariales nettement supérieures à celles consenties au personnel d’autres organismes d’application de la loi au pays, de meilleures protections et des gains pour l’ensemble du personnel, en uniforme ou en civil. Toutes les nouvelles dispositions se trouvent dans la trousse de ratification.

L’équipe de négo des FB recommande à l’unanimité la ratification de cette entente.

Points saillants de l’entente

Durée

D’une durée de quatre ans, la convention collective expirera le 20 juin 2026.

Hausses salariales supérieures à d’autres organismes d’exécution de la loi au pays

L’AFPC a négocié des augmentations salariales totalisant 14,8 % sur quatre ans, soit une augmentation cumulative de 15,73 % – rétroactive à juin 2022. Il s’agit de hausses largement supérieures à celles consenties au personnel d’autres organismes d’application de la loi au Canada, y compris la Gendarmerie royale du Canada, pour la période visée par l’entente.

  • À compter du 21 juin 2022 : augmentation cumulative de 4,8 % (3,5 % + 1, 25 %)
  • À compter du 21 juin 2023 : augmentation cumulative de 5,9 % (3 % + 2,8 %)
  • À compter du 21 juin 2024 : augmentation cumulative de 2,255 % (2 % + 0,25 %)
  • À compter du 21 juin 2025 : 2 %

Montant forfaitaire unique

Toutes les personnes qui seront membres de l’unité de négociation au moment de la signature de l’entente recevront un montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension. Pour les membres approchant de la retraite, ce montant fera augmenter le salaire moyen de leurs cinq meilleures années de service, ce qui augmentera leurs prestations de retraite.

Autres gains pécuniaires

  • Augmentation de 12,5 % de la prime de poste et de la prime de fin de semaine, qui passent de 2 $ à 2,25 $ de l’heure, et qui sont dorénavant les plus élevées de tous les organismes fédéraux d’application de la loi et largement supérieurs aux autres grands organismes comme la PPO et la Sûreté du Québec
  • Remboursement annuel d’au plus 500 $ pour l’achat de vêtements civils pour les membres qui font partie du personnel du renseignement, des enquêtes et des bureaux intérieurs
  • Nouvelle indemnité annuelle de 500 $ pour les agentes et agents d’audience
  • Nouvelle indemnité annuelle ouvrant droit à pension de 1 000 $ pour le personnel qui ne porte pas l’uniforme
  • Remboursement du coût de l’obtention de tout certificat médical requis par l’employeur, jusqu’à un maximum de 35 $

Bonification des congés

  • Droit à quatre semaines de congé annuel après sept ans d’emploi (au lieu de huit)
  • Améliorations quant au temps de déplacement, dont le droit à un jour de congé supplémentaire pour tout membre du personnel qui s’absente de sa résidence principale pour 20 nuits dans une année financière (au lieu de 40)
  • Élargissement des critères du congé pour obligations familiales et du congé de deuil

Protection en cas de changements technologiques 

La nouvelle entente prévoit des mécanismes concrets pour assurer la tenue de discussions sérieuses avec le syndicat au sujet d’éventuels changements technologiques au travail, y compris de nouvelles mesures de sécurité d’emploi advenant l’adoption de nouveaux systèmes et de nouvelles applications.

Mesures disciplinaires

Pour la première fois, le syndicat a réussi à inscrire dans sa convention collective le droit à la représentation syndicale lors de toute audition disciplinaire, administrative ou d’enquête imposée par l’employeur, y compris la Direction de la sécurité et des normes professionnelles. La nouvelle convention collective prévoit également que tout effort raisonnable sera déployé afin de mener les enquêtes en temps opportun. Les délais d’enquête excessivement longs sont un problème de longue date pour les membres du groupe FB à l’ASFC.

Durée du travail et aménagement d’horaires de postes variables

L’équipe de négo a tenu bon devant celle de l’employeur qui voulait arracher aux membres des concessions concernant la durée du travail et les aménagements d’horaires de postes variables (AHPV). Le syndicat a réussi à conserver son droit de négocier l’AHPV à l’échelon de la section locale, ainsi qu’à préserver le droit des membres de se prononcer au moyen d’un vote sur celle-ci.

La nouvelle entente prévoit la mise sur pied d’un comité pour discuter de la soumission pour une ligne vacante par ordre d’ancienneté qui fait fond sur le libellé de la convention collective précédente. Le syndicat a également défendu le droit des membres de prendre un congé non payé pour s’occuper de la famille, peu importe les nécessités du service.

Mise en œuvre

L’employeur a 180 jours après la signature de l’entente pour mettre en œuvre la convention collective. S’il ne respecte pas cette échéance, il devra verser 200 $ aux membres à qui il doit plus de 500 $.

Télétravail

L’équipe de négociation des FB a obtenu une entente de télétravail semblable à celles conclues pour les autres unités de négociation au Conseil du Trésor. Précisément, la lettre d’entente prévoit un libellé selon lequel les gestionnaires sont tenus d’évaluer les demandes de télétravail individuellement, et non par groupe, et d’y répondre par écrit. Ainsi, les membres et le syndicat pourront s’assurer que l’employeur traite chaque demande de manière juste et équitable.

Le droit au télétravail sera donc protégé puisque les membres pourront déposer un grief s’ils estiment que leur demande a été rejetée pour des raisons arbitraires. Tout grief qui se rend au dernier palier sera renvoyé au nouveau comité syndical-patronal du ministère ou de l’organisme de la personne salariée, qui examinera les défis découlant de l’application de la Directive sur le télétravail de l’employeur.

En plus de la lettre d’entente conclue entre l’AFPC et le Conseil du Trésor, la présidente de l’ASFC, en marge des pourparlers à la table de négociation, s’est engagée à mettre sur pied un comité national mixte SDI-ASFC pour discuter du modèle de travail hybride à l’Agence. Le comité en question s’est engagé à se réunir dans les plus brefs délais, soit bien avant septembre prochain.

L’AFPC et le Conseil du Trésor ont également convenu de créer un comité mixte pour revoir et mettre à jour la Directive sur le télétravail, qui date de 2020, donc avant la pandémie.

Prochaines étapes

Les membres du groupe FB seront conviés à prendre part à un vote de ratification en ligne, dont les résultats seront communiqués dans les plus brefs délais. Des détails concernant le vote suivront au cours des prochains jours. L’équipe de négociation recommande à l’unanimité de ratifier l’entente de principe.

Pour ne rien manquer et pour participer au vote de ratification, vérifiez que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres de l’AFPC.

 

Entente de principe avec l’Agence des services frontaliers, le résumé de l’entente de principe maintenant disponible

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Après plus de deux ans à la table de négociation, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) ont conclu une entente de principe avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) au nom des quelque 9 000 membres du groupe FB qu’ils représentent.

Cette entente de quatre ans (22 juin 2022 – 22 juin 2026) prévoit des augmentations de salaire cumulatives de 15,7 % qui reflètent l’importance du travail de nos membres et qui sont supérieures à celles consenties récemment par d’autres organismes canadiens d’application de la loi. L’entente comprend aussi une protection accrue en cas de changements technologiques et améliore les dispositions sur les congés et l’aménagement des horaires.

« Notre équipe de négociation a travaillé jour et nuit pour offrir à nos membres le meilleur contrat de travail possible, et c’est grâce à son dévouement et aux efforts considérables qu’elle a déployés qu’on a pu obtenir cette entente de principe », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Voilà une victoire bien méritée pour nos membres à l’ASFC qui protègent nos frontières et assurent la sécurité de toute la population. »

L’entente, fruit de neuf jours de pourparlers intensifs, a permis d’éviter de possibles perturbations aux frontières.

« Je suis fier de la solidarité dont nos membres ont fait preuve ces deux dernières années », s’exclame Mark Weber, président national du SDI. « Notre équipe de négociation n’aurait pas pu obtenir cette entente sans la détermination et le soutien des milliers de membres partout au pays qui se sont mobilisés pour l’appuyer. »

L’équipe de négociation du groupe FB recommande à l’unanimité la ratification de l’entente. Les membres se prononceront lors d’un vote en ligne au cours des prochaines semaines.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Entente de principe conclue pour plus de 9 000 travailleuses et travailleurs de l’Agence des services frontaliers du Canada, évitant ainsi la grève

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L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) ont conclu une entente de principe pour plus de 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), évitant ainsi des perturbations aux frontières du pays.

« Notre équipe de négociation a travaillé jour et nuit pour offrir à nos membres le meilleur contrat de travail possible, et c’est grâce à son dévouement et aux efforts considérables qu’elle a déployés qu’on a pu obtenir cette entente de principe », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Voilà une victoire bien méritée pour nos membres à l’ASFC qui protègent nos frontières et assurent la sécurité de toute la population. »

Les détails de l’entente de principe seront divulgués dès que la trousse de ratification sera mise à la disposition des membres, le jeudi 13 juin.

« Je suis fier de la solidarité dont nos membres ont fait preuve ces deux dernières années », s’exclame Mark Weber, président national du SDI. « Notre équipe de négociation n’aurait pas pu obtenir cette entente sans la détermination et le soutien des milliers de membres partout au pays qui se sont mobilisés pour l’appuyer. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Services frontaliers : grève reportée à minuit vendredi à défaut d’entente

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Si une entente ne peut être conclue avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Conseil du Trésor, plus de 9 000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays débrayeront dès le 14 juin à minuit (HE).

La grève, qui devait être déclenchée vendredi dernier, a été reportée après que les parties ont décidé de poursuivre la médiation.

« On espère toujours pouvoir éviter les perturbations aux frontières canadiennes, » déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Personne ne veut de grève, mais on a posé un ultimatum au gouvernement pour qu’il nous propose une entente juste et équitable. »

Les membres de l’AFPC et du SDI à l’ASFC, qui sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans, regroupent les agentes et agents des services frontaliers aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres et aux points d’entrée maritimes et commerciaux; les agentes et agents d’application de la loi dans les bureaux intérieurs; les agentes et agents du renseignement et du commerce; les enquêteuses et enquêteurs; et plus de 2 000 membres civils du bureau national.

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’Agence en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière. Ils ont entraîné des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.

« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement réponde à l’appel ».

La médiation se poursuit cette semaine. En raison de la nature délicate des négociations, l’AFPC et le SDI n’accorderont pas d’entrevues durant cette période.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : FAQ sur le grève

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L’unité de négociation des Services frontaliers (FB) compte plus de 9 000 membres de l’AFPC-SDI qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Ce sont ces personnes qui protègent nos frontières et qui s’occupent de la planification, de la livraison, de l’inspection et du contrôle de la marchandise et des personnes qui arrivent au pays.

Leur convention collective ayant expiré en juin 2022, les membres du groupe FB sont sans contrat de travail depuis presque deux ans.

L’équipe de négo est déterminée à obtenir une entente équitable pour protéger leurs acquis et négocier de nouveaux droits et de nouvelles protections.

Questions clés à la table de négociation

  • Parité salariale : les membres du groupe FB, en uniforme ou en civil, méritent un salaire comparable à celui des autres forces de l’ordre au pays.
  • Meilleure sécurité d’emploi : le penchant de l’employeur pour le recours aux mesures disciplinaires musclées crée un climat de travail toxique. Le syndicat réclame de meilleures protections pour ses membres contre le harcèlement et les abus de pouvoir de l’employeur.
  • Droit au télétravail : Les membres en civil du groupe FB devraient avoir accès aux options de télétravail de façon cohérente et flexible.
  • Protection contre la sous-traitance : le recours à des systèmes automatisés, à du personnel étudiant non qualifié et à la sous-traitance se traduit inévitablement par des coûts et des risques plus élevés, ainsi que par une diminution de la qualité des services offerts à la population. Mettons fin à la sous-traitance et réclamons de bons emplois à la fonction publique.

On a aussi été très clairs : si le gouvernement souhaite réellement négocier une nouvelle convention collective, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociation, soit d’offrir aux membres du groupe FB une retraite équitable après 25 ans de service. Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes avantages sociaux à la retraite que le reste des forces de l’ordre.

Depuis l’annonce de notre mandat de grève, vous êtes nombreux à vous demander ce qui va se passer maintenant. Votre équipe de négo sera en médiation à compter du 3 juin.

D’ici là, consultez les réponses aux grandes questions que vous pourriez vous poser. Comme la page sera mise à jour en fonction de l’information disponible, revenez‑y souvent.

FAQ COMPLÈTE SUR LE SITE DE L'AFPC – CLIQUEZ ICI

Prochaines étapes

Vous avez des questions? Communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec le bureau régional de l’AFPC. Vous pouvez aussi consulter le Manuel de grève de l’AFPC et vous inscrire à l’une des séances de formation sur les services essentiels qu’on est à planifier pour en savoir davantage. Restez à l’affût pour connaître les dates des séances.

L’exercice de notre droit de grève nous permet de réaliser des gains importants. C’est l’un des moyens les plus efficaces de faire comprendre à l’employeur qu’on mérite son respect et qu’il doit prendre nos revendications au sérieux. Gardez tout cela à l’esprit lorsque vous parlerez à votre famille, à votre entourage et à d’autres personnes syndiquées. Ensemble, on est plus forts.

Cet article provient du site de l’AFPC.