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Entente de principe conclue pour plus de 9 000 travailleuses et travailleurs de l’Agence des services frontaliers du Canada, évitant ainsi la grève

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L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) ont conclu une entente de principe pour plus de 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), évitant ainsi des perturbations aux frontières du pays.

« Notre équipe de négociation a travaillé jour et nuit pour offrir à nos membres le meilleur contrat de travail possible, et c’est grâce à son dévouement et aux efforts considérables qu’elle a déployés qu’on a pu obtenir cette entente de principe », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Voilà une victoire bien méritée pour nos membres à l’ASFC qui protègent nos frontières et assurent la sécurité de toute la population. »

Les détails de l’entente de principe seront divulgués dès que la trousse de ratification sera mise à la disposition des membres, le jeudi 13 juin.

« Je suis fier de la solidarité dont nos membres ont fait preuve ces deux dernières années », s’exclame Mark Weber, président national du SDI. « Notre équipe de négociation n’aurait pas pu obtenir cette entente sans la détermination et le soutien des milliers de membres partout au pays qui se sont mobilisés pour l’appuyer. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Services frontaliers : grève reportée à minuit vendredi à défaut d’entente

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Si une entente ne peut être conclue avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Conseil du Trésor, plus de 9 000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays débrayeront dès le 14 juin à minuit (HE).

La grève, qui devait être déclenchée vendredi dernier, a été reportée après que les parties ont décidé de poursuivre la médiation.

« On espère toujours pouvoir éviter les perturbations aux frontières canadiennes, » déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Personne ne veut de grève, mais on a posé un ultimatum au gouvernement pour qu’il nous propose une entente juste et équitable. »

Les membres de l’AFPC et du SDI à l’ASFC, qui sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans, regroupent les agentes et agents des services frontaliers aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres et aux points d’entrée maritimes et commerciaux; les agentes et agents d’application de la loi dans les bureaux intérieurs; les agentes et agents du renseignement et du commerce; les enquêteuses et enquêteurs; et plus de 2 000 membres civils du bureau national.

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’Agence en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière. Ils ont entraîné des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.

« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement réponde à l’appel ».

La médiation se poursuit cette semaine. En raison de la nature délicate des négociations, l’AFPC et le SDI n’accorderont pas d’entrevues durant cette période.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : FAQ sur le grève

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L’unité de négociation des Services frontaliers (FB) compte plus de 9 000 membres de l’AFPC-SDI qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Ce sont ces personnes qui protègent nos frontières et qui s’occupent de la planification, de la livraison, de l’inspection et du contrôle de la marchandise et des personnes qui arrivent au pays.

Leur convention collective ayant expiré en juin 2022, les membres du groupe FB sont sans contrat de travail depuis presque deux ans.

L’équipe de négo est déterminée à obtenir une entente équitable pour protéger leurs acquis et négocier de nouveaux droits et de nouvelles protections.

Questions clés à la table de négociation

  • Parité salariale : les membres du groupe FB, en uniforme ou en civil, méritent un salaire comparable à celui des autres forces de l’ordre au pays.
  • Meilleure sécurité d’emploi : le penchant de l’employeur pour le recours aux mesures disciplinaires musclées crée un climat de travail toxique. Le syndicat réclame de meilleures protections pour ses membres contre le harcèlement et les abus de pouvoir de l’employeur.
  • Droit au télétravail : Les membres en civil du groupe FB devraient avoir accès aux options de télétravail de façon cohérente et flexible.
  • Protection contre la sous-traitance : le recours à des systèmes automatisés, à du personnel étudiant non qualifié et à la sous-traitance se traduit inévitablement par des coûts et des risques plus élevés, ainsi que par une diminution de la qualité des services offerts à la population. Mettons fin à la sous-traitance et réclamons de bons emplois à la fonction publique.

On a aussi été très clairs : si le gouvernement souhaite réellement négocier une nouvelle convention collective, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociation, soit d’offrir aux membres du groupe FB une retraite équitable après 25 ans de service. Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes avantages sociaux à la retraite que le reste des forces de l’ordre.

Depuis l’annonce de notre mandat de grève, vous êtes nombreux à vous demander ce qui va se passer maintenant. Votre équipe de négo sera en médiation à compter du 3 juin.

D’ici là, consultez les réponses aux grandes questions que vous pourriez vous poser. Comme la page sera mise à jour en fonction de l’information disponible, revenez‑y souvent.

FAQ COMPLÈTE SUR LE SITE DE L'AFPC – CLIQUEZ ICI

Prochaines étapes

Vous avez des questions? Communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec le bureau régional de l’AFPC. Vous pouvez aussi consulter le Manuel de grève de l’AFPC et vous inscrire à l’une des séances de formation sur les services essentiels qu’on est à planifier pour en savoir davantage. Restez à l’affût pour connaître les dates des séances.

L’exercice de notre droit de grève nous permet de réaliser des gains importants. C’est l’un des moyens les plus efficaces de faire comprendre à l’employeur qu’on mérite son respect et qu’il doit prendre nos revendications au sérieux. Gardez tout cela à l’esprit lorsque vous parlerez à votre famille, à votre entourage et à d’autres personnes syndiquées. Ensemble, on est plus forts.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Services frontaliers : des perturbations à prévoir dès vendredi si l’impasse persiste

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Le compte à rebours est commencé : pourra-t-on éviter une grève nationale aux frontières pour plus de 9 000 travailleuses et travailleurs des Services frontaliers? Si aucune entente n’est intervenue entre avec l’employeur et le Conseil du Trésor cette semaine, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays emploieront des moyens de pression dès le 7 juin à 16 h (HE).

« On espère encore pouvoir éviter la grève et d’éventuelles perturbations de la circulation des personnes et des biens aux frontières », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « On a posé un ultimatum au gouvernement Trudeau pour qu’il se décide enfin à négocier à un contrat équitable pour les membres de son personnel. »

Les membres de l’AFPC aux Services frontaliers sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Leurs principales revendications sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable pour le personnel chargé de l’application de la loi et de meilleures protections.

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière, entraînant des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forçant la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.

« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement agisse. »

Les négociations se poursuivent en médiation cette semaine dans un ultime effort pour parvenir à une entente.

Cet article provient du site de l’AFPC.

La grève plane aux frontières après la réception du rapport de la CIP

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Plus de 9 000 membres du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pourraient débrayer dans la foulée de la publication du rapport de la commission de l’intérêt public (CIP), dont les recommandations visent la conclusion d’une entente entre les parties.

Le dépôt du rapport marque le début des moyens de pression, et les travailleuses et travailleurs seront en position de grève légale dès le jeudi 6 juin.

En effet, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) ont voté à 96 % en faveur de la grève au début du mois.

« Le compte à rebours est commencé », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale élue de l’AFPC. « Le gouvernement Trudeau est passé à côté de toutes les occasions d’accorder la priorité à ses fonctionnaires. Il doit faire vite s’il veut éviter des perturbations à grande échelle. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque immobilisé le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné d’importants retards aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

« Débrayer est toujours un dernier recours », ajoute Mark Weber, président national du SDI. « Mais le solide mandat de grève que nous ont confié 96 % de nos membres montre qu’on est prêts à aller jusqu’au bout pour obtenir un contrat équitable. »

À compter du 3 juin, l’AFPC, le Conseil du Trésor et l’ASFC seront en médiation pour tenter de conclure une entente et d’éviter la grève. Le syndicat espère que l’employeur se présentera avec un nouveau mandat qui permettra de régler les grandes questions en litige.

Nos membres sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui les protégerait, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les membres du personnel de l’ASFC revendiquent un régime de retraite équitable et la parité salariale avec leurs homologues des autres organismes d’application de la loi au pays.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal des forces de l’ordre et de la sécurité publique a déjà droit à une retraite anticipée. Cela comprend, entre autres, le personnel de lutte contre les incendies et de contrôle aérien, celui affecté aux opérations de Service correctionnel Canada, et les agentes et agents de la GRC. Le personnel de l’ASFC devrait avoir droit aux mêmes avantages qu’eux.

Comme le souligne DeSousa : « Anita Anand et ses collègues libéraux peuvent corriger le tir en proposant les modifications législatives qui permettraient aux membres du personnel de l’ASFC de prendre leur retraite dans la dignité. »

Le rapport de la CIP est disponible sur le site Web de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. On y trouve des recommandations non exécutoires visant à aider les parties à s’entendre.

Cet article provient du site de l’AFPC.