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Trois jours au bureau : les grands syndicats sortent leurs gros canons

personne à l'ordinateur

Dans un effort concerté, les plus grands syndicats fédéraux canadiens, qui représentent plus de 270 000 fonctionnaires, ont déposé une série de contestations judiciaires et feront campagne dans tout le pays pour s’opposer à la décision du gouvernement d’obliger ses fonctionnaires à travailler trois jours semaine au bureau.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) lancent une campagne unifiée pour s’opposer à la formule de télétravail taille unique du gouvernement. Celle-ci contrevient aux droits durement acquis des fonctionnaires et anéantit la confiance des syndicats et de leurs membres dans ce gouvernement.

« La décision de forcer les membres à retourner dans des bureaux mal équipés et mal entretenus est entièrement politique et met en péril les services dont dépend la population », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le gouvernement prétend être l’ami des fonctionnaires, mais il ne cesse de prendre des décisions unilatérales qui ont des conséquences sur le bien-être des fonctionnaires et de leurs familles. »

« Les travailleuses et travailleurs se sentent trahis. On utilisera tous les moyens à notre disposition pour lutter contre cette décision et assurer l’adoption d’un régime de télétravail qui fonctionne pour tout le monde. »

Le gouvernement avait déjà beaucoup de difficulté à faire appliquer le retour au bureau deux jours semaine en raison du manque d’espace et de matériel adéquat. Dans son budget fédéral, il s’est engagé à vendre la moitié de tous les immeubles fédéraux pour réduire les dépenses, ce qui n’a rien pour arranger les choses.

Lettre à la présidente du CT

L’AFPC et d’autres syndicats ont envoyé des lettres à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et à Jagmeet Singh, chef du NPD, les exhortant d’agir de toute urgence.

Dans la lettre à Mme Anand, les syndicats manifestent leur opposition à la récente décision de modifier unilatéralement la directive sur le télétravail.

On demande au gouvernement de régler d’urgence les problèmes associés à cette décision, notamment l’absence de consultation et la dégradation des relations de travail, la consultation de façade, l’incapacité à mettre des politiques en place, l’incidence sur la productivité et le bien-être du personnel et le manque de confiance et de respect.

Lettre au chef du NPD

Dans la lettre à M. Singh, les syndicats disent s’inquiéter de l’appui du parti à l’égard d’un gouvernement qui méprise de façon aussi flagrante les droits et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. On presse le NPD d’utiliser son pouvoir au titre de l’entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates pour tenir le gouvernement de Justin Trudeau responsable de ses actes et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs.

« Ce n’est pas une simple journée de travail de plus au bureau », ajoute Chris Aylward. « Cette décision malavisée est vouée à l’échec. L’employeur entasse ses fonctionnaires dans des bureaux exigus et mal équipés pour qu’ils passent leurs journées en téléconférence avec leurs collègues qui travaillent ailleurs au pays. »

Un enjeu de taille à la table de négociation FB

Cette semaine, l’AFPC a déposé une série de contestations judiciaires contre le gouvernement. Elle encouragera aussi ses membres à déposer des griefs individuels en vue de le forcer à revenir sur sa décision.

Depuis l’annonce de cette décision monolithique, plus de 26 000 membres de l’AFPC ont envoyé des lettres à leur député et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour exiger du gouvernement qu’il fasse marche arrière.

« Le gouvernement peut s’attendre à un été de grogne », déclare Chris Aylward. « Les travailleuses et travailleurs sont extrêmement frustrés et indignés devant la violation flagrante de leurs droits. Leur mouvement de contestation se fera sentir dans la rue et au travail partout au pays. »

En quelques jours à peine, quelque 50 000 membres de l’AFPC – presque le tiers de ceux relevant du Conseil du Trésor – ont participé à notre sondage sur la décision du gouvernement, un éloquent témoignage de la ferme opposition au retour au bureau trois jours semaine. De ces membres, 90 % sont prêts à manifester leur opposition concrètement et près de la moitié confieraient un mandat de grève au syndicat lors de la prochaine ronde de négociations pour contester la politique de télétravail du gouvernement.

L’écrasante majorité des membres de l’AFPC ont dit que le retour au bureau trois jours semaine compromettra la conciliation travail-vie personnelle (90 %), leur bien-être psychologique (85 %), leur satisfaction professionnelle (81 %) et leur productivité et leur efficacité (78 %).

Le télétravail est un enjeu de taille à la table de négociation des 9 000 membres de l’AFPC à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le vote de grève se termine le 15 mai. À défaut d’une entente concernant, entre autres, le télétravail, les salaires et la réforme du régime de retraite, la population peut s’attendre à d’importants retards aux frontières et aux points d’entrée du pays pendant la saison estivale.

Le contenu de cet article provient du site de l’AFPC.

Enjeux communs : une offre salariale insultante creuse le fossé entre l’AFPC et le Conseil du Trésor

L’AFPC n’a pas fini d’en découdre avec le Conseil du Trésor, qui s’est présenté à la table des enjeux communs avec une proposition salariale inacceptable lors des négociations du 28 au 31 mars. L’offre de l’employeur, qui prévoit des augmentations de 1,5 %, 2 %, 1,75 % et 1,5 %, soit une moyenne de 1,75 % par année de 2021 à 2025, ne tient absolument pas compte de l’inflation galopante au Canada.

« C’est une insulte à nos membres qui servent la population canadienne sur la ligne de front depuis le début de la pandémie, s’indigne Chris Aylward, président national de l’AFPC. Si le gouvernement pense qu’il va refiler la note de la pandémie à nos membres, il se trompe. »

Le gouvernement demande à nos membres d’accepter une baisse de salaire alors que c’est d’une hausse dont ils ont désespérément besoin. Le taux d’inflation a atteint 3, 4 % l’an dernier et il devrait dépasser largement les 4 % cette année. En février, les indicateurs étaient à leur plus haut niveau en 30 ans et l’inflation ne devrait pas descendre sous la barre des 2 % en 2023 ni dans les années qui suivront. L’AFPC a demandé des augmentations salariales de 4,5 % par année pour aider les travailleuses et travailleurs à maintenir la tête hors de l’eau et pour s’assurer que les membres de l’AFPC et leurs familles ne soient laissés de côté.

L’employeur a présenté une offre salariale ridicule et n’a pas réagi aux autres revendications syndicales. Il s’est contenté d’insister pour obtenir des concessions relatives aux changements technologiques, aux mesures disciplinaires, à de nombreux congés et à l’Appendice sur le réaménagement des effectifs.

« Nous sommes prêts à retourner à la table pour essayer de trouver un terrain d’entente, mais pour le moment, nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, ajoute Chris Aylward. Si le Conseil du Trésor ne présente pas une offre qui tient compte de la montée vertigineuse du coût de la vie, nous n’aurons pas d’autre choix que d’intensifier nos moyens de pression à l’échelle du pays, voire de procéder à des votes de grève. »

Intensification des moyens de pression à l’échelle du pays

Aidez-nous à lutter pour une entente juste et équitable en augmentant la pression sur le gouvernement.

Inscrivez-vous dès maintenant à notre table ronde sur les salaires équitables du 12 avril. Vous y apprendrez pourquoi la mobilisation est capitale et passerez à l’action pour réclamer des salaires équitables. Nous vous attendons aussi le 14 avril pour notre journée d’action virtuelle. Nous inonderons les boîtes vocales des députés pour réclamer des salaires équitables et de meilleures conditions de travail.

Pour en apprendre davantage sur les répercussions de l’inflation sur votre emploi, consultez l’article Que signifie l’inflation galopante pour les travailleuses et travailleurs canadiens? De plus, portez des macarons ou des épinglettes pour appuyer votre équipe de négociation et utilisez notre matériel virtuel pour envoyer un message percutant à l’employeur :

Enfin, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres pour ne rien manquer des négociations de votre prochain contrat de travail.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Un dédommagement équitable pour Phénix et des augmentations salariales : les enjeux clés d’une entente pour le groupe PA, selon la CIP

Négociations

Le gouvernement devra offrir aux membres de l’AFPC un meilleur dédommagement pour les ratés de Phénix et de meilleures hausses salariales s’il veut parvenir à une entente. Voilà les recommandations du rapport de la Commission de l’intérêt public (CIP) sur les enjeux communs et le groupe PA.

Malgré l’évidence de cette conclusion, nous savons que le gouvernement ne bougera pas à moins que nous le poussions. C’est pourquoi nous devons continuer d’intensifier nos actions en milieu de travail, y compris la grève, jusqu’à ce que nos membres obtiennent le dédommagement qu’ils méritent pour le fiasco Phénix, ainsi que des conditions de travail équitables.

Des votes de grève sont déjà en cours pour nos membres à l’ARC. Au cours des prochaines semaines, l’AFPC annoncera les dates des votes de grève du groupe PA et des autres unités de négociation.

Certes, les recommandations de la CIP ne sont pas exécutoires, mais voici quand même un aperçu des principales conclusions du rapport :

Dédommagement convenable pour le fiasco Phénix

La CIP partage l’avis de l’AFPC que l’obtention d’un dédommagement équitable pour les ratés de Phénix serait la meilleure solution pour arriver à une entente. Elle reconnait que même si d’autres syndicats ont accepté cinq jours de congé payé à titre de dédommagement, l’AFPC, en tant que premier agent négociateur des fonctionnaires fédéraux au pays, a le pouvoir de revendiquer davantage.

Tous les membres de l’AFPC ont subi du stress et de l’anxiété à cause de Phénix, y compris le peu d’entre eux qui n’ont pas eu de problèmes de paye. Pour éviter le cauchemar Phénix, de nombreux membres ont annulé leur congé parental, refusé un nouvel emploi, une promotion ou un intérim et même reporté leur retraite.

Voilà pourquoi nous continuons de demander un dédommagement en espèces – le même pour tous les membres de l’AFPC. Les cinq jours de congé offerts en guise de dédommagement ne font que récompenser les fonctionnaires les mieux payés et punir ceux qui le sont moins. C’est injuste. Nos membres méritent mieux.

Augmentation équitable des salaires

Encore une fois, la CIP a reconnu le fait que nous sommes le plus grand syndicat de la fonction publique fédérale, ce qui nous donne le pouvoir de négocier de meilleurs salaires pour nos membres.

À lui seul, le groupe PA compte plus de membres que tous les autres syndicats de la fonction publique fédérale réunis. D’ailleurs, la CIP a souligné que jamais par le passé l’AFPC n’a été forcée d’accepter des ententes semblables à celles conclues par d’autres syndicats.

Rajustements salariaux

Compte tenu de la diversité des membres du groupe PA, la CIP recommande que le Conseil du Trésor offre des primes de spécialisation à certains membres du groupe PA identifiés par l’AFPC.

Encore beaucoup d’écart entre les deux parties

Dans son rapport, la CIP souligne que les deux parties sont encore très divisées sur certains points, mais que ces derniers ne sont pas tous insurmontables. Voilà qui renforce l’argument de l’AFPC selon lequel le premier ministre Justin Trudeau doit confier au Conseil du Trésor un nouveau mandat, de sorte qu’il retourne à la table prêt à négocier équitablement dans l’espoir d’éviter une grève.

Prochaines étapes

Maintenant que nous avons reçu le rapport de la CIP, nous continuerons d’intensifier nos moyens de pression sur le gouvernement afin de négocier une entente juste et équitable pour nos membres. Pour être à l’affut de tout ce qui se passe à la table de négociation, communiquez avec votre bureau régional et abonnez‑vous au bulletin électronique de l’AFPC.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Médiation pour le groupe PA et les enjeux communs : le CT laisse filer une belle occasion

Négociations

La semaine dernière, la séance de médiation avec le Conseil du Trésor s’est soldée par un échec, le gouvernement ayant une fois de plus refusé de s’attaquer aux principales recommandations de l’AFPC. La séance portait à la fois sur les enjeux communs et sur ceux propres aux 90 000 fonctionnaires du groupe des Services des programmes et de l’administration (PA).

Après quatre ans de cauchemar Phénix, l’employeur aurait dû être prêt à conclure une entente, mais non, il s’est contenté de présenter les mêmes propositions que celles que l’AFPC rejette depuis plusieurs mois. 

L’AFPC demeure fidèle à ses principales revendications, notamment des augmentations de salaire raisonnables, un dédommagement pour les problèmes de Phénix et des conditions de travail qui facilitent la conciliation du travail et de la vie personnelle.

Maigres salaires

Le gouvernement propose des augmentations salariales d’environ 7 % pour la période 2018-2021, ce qui est inférieur au taux d’inflation, qu’on estime à environ 8 % pour la même période. Pour faire face à l’inflation, le gouvernement propose que nous renoncions à un ajustement au marché de 1 % visant à augmenter les salaires de groupes particuliers qui sont inférieurs à la moyenne de l’industrie, et que ce 1 % serve plutôt à augmenter l’offre salariale globale. Il n’est pas juste que l’employeur demande à tous les membres de l’AFPC de payer pour les ajustements du marché. Cela devrait être leur responsabilité.

Soyons clairs : nous n’accepterons aucune offre qui ne tient pas compte de l’augmentation du coût de la vie et qui ne prévoit pas d’ajustements au marché pour certains groupes.

Revendications liées à Phénix

L’impact du système de paye Phénix est la question de l’heure pour toutes les unités de négociation fédérales de l’AFPC. Afin d’atténuer les problèmes de paye et éviter que le fiasco Phénix se reproduise, l’AFPC demande que des dispositions précises soient intégrées à nos conventions collectives.

L’AFPC veut faire ajouter une clause aux contrats de travail pour que ses membres aient droit à une compensation convenable lorsqu’ils ne sont pas payés correctement ou à temps. Elle veut aussi que le gouvernement cesse d’exiger le remboursement des trop payés jusqu’à ce que tous les problèmes de paye de la personne soient réglés une fois pour toutes. L’AFPC a obtenu un gel temporaire, mais nous voulons que cette protection soit enchâssée dans nos conventions collectives.

De plus, l’AFPC demande au gouvernement de prendre en charge les dépenses qu’ont dû engager les membres pour obtenir des services financiers ou comptables à cause de problèmes de paye causés par l’employeur.

Enfin, pour éviter d’autres catastrophes, l’AFPC exige d’être consultée convenablement avant la mise en œuvre de tout changement technologique qui aura des répercussions sur ses membres.

Congé parental prolongé

L’AFPC a proposé que les membres qui choisissent le congé parental de 18 mois, congé nouvellement prolongé par les libéraux, reçoivent un supplément de 93 % pour toute la période de congé (c.-à-d. un congé de maternité et un congé parental combinés de 18 mois). À l’heure actuelle, les membres qui optent pour le congé parental prolongé reçoivent un supplément de 93 % pour les douze premiers mois (congé de maternité et congé parental combinés), suivi d’une prestation d’assurance-emploi correspondant à 33 % de leur salaire pour les six derniers mois.

Le gouvernement, lui, insiste sur une nouvelle formule, qui accorderait aux membres un supplément de 55,8 % durant tout leur congé parental prolongé. C’est une proposition surprenante de la part d’un gouvernement qui se veut « féministe » et prône une meilleure conciliation travail-vie familiale.

Réaménagement des effectifs

L’AFPC a également proposé de tenir compte des années de service dans les situations de réaménagement des effectifs, de sorte que les employés ayant le plus d’ancienneté aient la priorité pour les échanges de postes. En outre, notre objectif est de préciser que les emplois offerts aux membres déclarés excédentaires doivent se trouver dans un rayon de 40 kilomètres de leur lieu de résidence.

En revanche, l’employeur veut ouvrir grand la porte aux réinstallations d’employés en situation de réaménagement des effectifs. Il en découlerait des situations où les fonctionnaires seraient contraints de déraciner leur famille ou de perdre leur emploi sans avoir accès aux trois options prévues dans l’ARE.

Prochaines étapes

Notre réaction à ce comportement insultant du Conseil du Trésor est simple : pendant que la commission de l’intérêt public rédige son rapport, nous intensifierons nos moyens de pression et nous nous préparerons à la grève jusqu’à ce que nous puissions conclure une entente équitable.

Renseignez-vous sur les séances d’information et le cours de préparation à la grève qui auront lieu dans votre milieu de travail, et assurez-vous de recevoir les mises à jour par courriel.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négociation FB : Progrès timides lors de la deuxième rencontre

Photo of a BSO - Photo d'un ASF

L’équipe de négociation de l’AFPC-SDI qui représente le groupe Services frontaliers (FB) a rencontré le Conseil du Trésor-ASFC pendant la semaine du 25 février. Cette rencontre marquait la deuxième séance de négociation en vue de conclure une nouvelle convention collective.

Protections contre le harcèlement

Le 27 février était la journée rose à l’ASFC, la journée de sensibilisation au harcèlement en milieu de travail. L’équipe de négociation a saisi cette occasion pour rappeler à l’ASFC et au Conseil du Trésor que l’abus de pouvoir et le harcèlement par les cadres minent tous les milieux de travail de l’ASFC au pays. Étant donné que ce fléau persiste, le syndicat réclame de bien meilleures protections contre le harcèlement par les cadres de l’ASFC dans la prochaine convention collective.

Télétravail

L’équipe de négociation a demandé à l’ASFC ce qu’elle envisageait pour le télétravail et a présenté des propositions officielles pour des nouvelles dispositions de la convention collective à ce sujet. Cela fait plusieurs années, l’AFPC-SDI insiste pour que les agents de l’observation des échanges commerciaux et les autres membres du personnel en civil aient un meilleur accès au télétravail.

L’équipe de négo a également rappelé à l’ASFC qu’en vertu de la loi, l’Agence doit consulter le syndicat et obtenir son consentement avant d’apporter tout changement aux conditions d’emploi actuelles. Cela fait des années que l’Agence ne tient pas compte de la politique du Conseil du Trésor sur le télétravail.

Congé de maternité et parental

Le syndicat a proposé un supplément de 93 % pour la nouvelle période de congé de maternité et parental de 18 mois que le gouvernement a instaurée en 2017. L’employeur a rejeté cette proposition, mais l’équipe de négo a dit qu’elle ne lâchera pas prise.

Cliquez ici pour plus de renseignements sur les propositions soumises par les deux parties.

La prochaine séance de négociation aura lieu la semaine du 8 avril. Pour de plus amples renseignements, visitez syndicatafpc.ca/fb.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.