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Ce que le gouvernement vous a caché au sujet du mandat de télétravail

De nouveaux documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information montrent que la décision rigide du gouvernement fédéral d’imposer le retour au bureau trois jours par semaine fait complètement fi des données qui prouvent sans conteste que le travail en mode hybride est un vecteur de rendement. Ces documents révèlent aussi que le gouvernement a foncé tête baissée sans tenir compte de ses propres études.

En effet, on peut lire dans des documents internes que le télétravail stimule la productivité et contribue au bien-être du personnel – ce que l’AFPC et d’autres syndicats soutiennent depuis longtemps. De plus, les données de Statistique Canada montrent que la productivité des fonctionnaires fédéraux a nettement augmenté entre 2019 et 2023 avec la généralisation du travail hybride et du télétravail. Pourtant, la décision du gouvernement ne le reflète pas.

« Il fut un temps où le gouvernement voulait bâtir une fonction publique moderne, productive et inclusive, mais il a fait volte-face sans raison valable », rappelle Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Il avait en main des données justifiant un régime de travail souple, mais il a préféré remplir les bureaux plutôt qu’améliorer la productivité. Le gouvernement a tourné le dos aux avantages attestés du travail en mode hybride. C’est ahurissant. »

En 2022, le gouvernement s’est dit en faveur de régimes de travail flexibles, avec, comme objectif, une fonction publique présente partout au pays, flexible, talentueuse, productive et un milieu de travail accueillant. Dans un soudain revirement, il a pris une décision fondée sur du vent.

Les documents révèlent aussi que le gouvernement s’attendait à une levée de boucliers de la part des fonctionnaires et des syndicats, ce qui ne l’a pas empêché de choisir l’option la moins populaire. La direction du Conseil du Trésor savait que la décision causerait des perturbations, mais n’a donné qu’une heure d’avis aux syndicats, même si elle préparait son coup depuis des mois.

L’AFPC exige du gouvernement qu’il annule sa décision. Il doit revenir à la planche à dessin et se fonder sur les données, qui prouvent que le travail en mode hybride favorise la productivité et la conciliation travail-vie personnelle tout en améliorant la culture organisationnelle. En plus de nuire à la productivité, la décision va à l’encontre de l’équité et de la collaboration, des valeurs que le gouvernement dit épouser.

« Si le gouvernement veut véritablement façonner l’avenir du travail, il doit prendre des décisions fondées sur des preuves qui servent les travailleuses, les travailleurs et l’ensemble de la population », conclut Sharon DeSousa. « Les décisions arbitraires prises dans le déni des faits ne peuvent que nous tirer vers l’arrière. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours par semaine au bureau : les fonctionnaires n’ont pas dit leur dernier mot

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Alors qu’entrait en vigueur aujourd’hui l’obligation de travailler au bureau trois jours par semaine, des milliers de fonctionnaires fédéraux syndicaux sont descendus dans la rue pour défendre leur droit au télétravail.

D’un bout à l’autre du pays, les membres de l’AFPC ont fait front commun avec leurs collègues de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et de l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) pour manifester contre la décision du gouvernement fédéral et revendiquer une politique de télétravail équitable.

Si le télétravail ne devait être qu’une solution temporaire, on s’est rendu compte qu’il permet d’améliorer la productivité et contribue au bien-être des personnes salariées en facilitant la conciliation travail-vie personnelle. Autres avantages : il réduit notre empreinte carbone et favorise l’inclusion.

« Le télétravail, ce n’est pas une simple mode, c’est l’avenir », explique la présidente nationale de l’AFPC, Sharon DeSousa. « Au cours des dernières années, on a vu comment le télétravail améliore la vie des gens et contribue à une fonction publique plus inclusive et à l’écoute des gens. Une bonne politique de télétravail doit être axée sur les personnes salariées. Et ça, on n’est pas prêts d’y renoncer. »

Les membres de l’AFPC s’inquiètent vivement de l’obligation de travailler au bureau trois jours par semaine.

  • Plus de 20 000 membres se sont inscrits à nos assemblées d’information.
  • Plus de 40 000 personnes ont signé notre pétition dès la première semaine.
  • Plus de 65 000 personnes ont répondu à notre sondage sur le télétravail.

Nos membres sont prêts à se donner à fond pour augmenter la pression d’un cran.

Au cours des prochaines semaines, l’AFPC, l’IPFPC, l’ACEP et l’ACAF lanceront une campagne nationale d’un million de dollars, approuvée par les membres au congrès national de l’AFPC. Ensemble, on luttera pour une politique de télétravail convenable, souple et axée sur l’avenir.

On sait très bien que #ÇaTravailleÀDistance. Aidez-nous à faire comprendre au gouvernement qu’on ne baissera pas les bras!

  • Signez la pétition : demandez au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours par semaine au bureau.
  • Remplissez notre sondage : parlez-nous des effets que cette décision a eus sur votre quotidien.
  • Déposez un grief : obligez le gouvernement à rendre des comptes pour avoir violé les ententes sur le télétravail.
  • Consultez notre FAQ : trouvez la réponse à vos questions au sujet du télétravail et de la décision du gouvernement fédéral.
  • Utilisez nos ressources numériques : témoignez votre solidarité au travail, dans les médias sociaux et ailleurs à l’aide de nos affiches et de nos fonds d’écran.
  • Faites passer le mot : lancez la conversation sur les médias sociaux et invitez vos collègues à en faire de même.

Cet article provient du site de l’AFPC.

l’AFPC: Signez notre pétition pour défendre le télétravail et moderniser nos milieux de travail

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Le gouvernement fédéral veut obliger ses fonctionnaires à travailler dans des bureaux mal équipés trois jours par semaine, tout en sachant qu’ils les passeront en réunions virtuelles. Nous connaissons une meilleure option. L’avenir de la fonction publique canadienne est prometteur, et nous sommes prêts à nous y adapter.

Serez-vous des nôtres?

Ce n’est pas une simple question de lieu de travail. Il y va de notre avenir, de notre bien-être et du type de fonction publique qu’on veut bâtir ensemble.

Signer la pétition

Les fonctionnaires ont pu constater les avantages du télétravail. Ce modèle améliore la conciliation travail-vie personnelle, la productivité et la satisfaction professionnelle. Il a fait ses preuves, mais la décision du gouvernement libéral de Justin Trudeau menace d’anéantir tous les progrès réalisés jusqu’à maintenant. C’est pourquoi nous devons agir.

Signez la pétition pour demander au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours au bureau et de tenir sa promesse en évaluant chaque demande de télétravail individuellement. Nous voulons également que cette décision soit reflétée dans nos prochaines conventions collectives.

Nous planifions de remettre la pétition en mains propres aux ministres et à la direction des ministères. Si vous voulez vous battre pour le télétravail et aider à façonner l’avenir de nos milieux de travail, dites-le-nous.

En signant la pétition, vous contribuez à la naissance d’un véritable mouvement.

Signer la pétition

Si vous avez signé la pétition et vous voulez vous impliquer davantage :

  • Répondez à un court sondage: parlez-nous de votre expérience personnelle concernant l’obligation de travailler trois jours au bureau et de ce que vous comptez faire pour participer à la lutte.
  • Déposez un grief: en déposant des milliers de griefs, on forcera le Conseil du Trésor à rendre des comptes et à respecter l’entente sur le télétravail conclue à la dernière ronde de négociations.
  • Consultez notre FAQ: nous avons répondu aux questions les plus fréquemment posées au sujet du télétravail et de la décision imposant le travail au bureau trois jours par semaine.
  • Parlez-en : partagez l’info dans les médias sociaux, encouragez vos collègues à signer la pétition ou à déposer un grief, et faites assez de bruit pour que l’employeur ne puisse pas nous ignorer.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Participez à l’assemblée d’information virtuelle nationale sur le télétravail

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À l’approche du 9 septembre, date à laquelle les fonctionnaires fédéraux doivent retourner travailler au bureau trois jours par semaine, les membres de l’AFPC s’inquiètent des effets de cette obligation sur la conciliation travail-vie personnelle, leur productivité et leur bien-être général.

Pour répondre à ces préoccupations, l’AFPC et d’autres syndicats de la fonction publique fédérale se sont concertés pour tenir une assemblée d’information virtuelle sur le télétravail. Ce sera l’occasion pour les syndicats de faire le point sur leur riposte. Ils parleront également des défis que pose l’obligation de travailler sur place et des moyens de pression dont on dispose collectivement pour normaliser les modalités de travail flexibles pour tout le monde, parce que #çatravailleàdistance.

Dates et heures

Mardi 27 août, 17 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 12 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 20 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Équipe 

  • Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada
  • Jennifer Carr, présidente nationale de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
  • Nathan Prier, président national de l’Association canadienne des employés professionnels
  • Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers

La décision du gouvernement risque d’anéantir les progrès réalisés en matière de télétravail, alors que ce régime a considérablement amélioré la satisfaction professionnelle et la conciliation travail-vie personnelle. Ne manquez pas ce rendez-vous pour en savoir plus sur les répercussions de cette obligation et sur la façon de s’y opposer ensemble.

Ajoutez votre voix à la lutte pour un milieu de travail flexible, moderne et inclusif.

Cet article provient du site de l’AFPC.

DeSousa : On ne parle pas d’une journée de plus ou de moins : c’est des 10 prochaines années dont il s’agit!

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Article d’opinion de Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, publié le 6 août 2024 dans The Hill Times.

Nous sommes à un moment charnière de notre histoire. Le télétravail la main-d’œuvre et la fonction publique. Mais si le gouvernement n’adopte pas une vision à long terme, nous pourrions rater le bateau.

L’enjeu, ce n’est pas seulement de déterminer l’endroit où nous travaillons; c’est aussi de définir nos conditions de travail, nos raisons de travailler et nos objectifs. Il faut se demander quel genre de pays nous voulons dans dix ans, et quelle forme doit prendre la fonction publique pour concrétiser cette vision.

Les fonctionnaires canadiens ont une excellente réputation à l’étranger. L’Institute for Government au Royaume-Uni classe d’ailleurs notre fonction publique parmi les plus efficacesau monde, ce qui s’explique en grande partie par le dévouement, la compétence et la vision de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont extrêmement fiers de servir la population.

Malheureusement, plutôt que de tirer parti de cette sagesse collective, le gouvernement prend des décisions unilatérales sur l’avenir de la fonction publique, ce qui nuit grandement aux services et aux programmes qui font l’envie du reste du monde. Les fonctionnaires, et ceux et celles qu’ils servent, méritent mieux.

Plutôt que de nous battre pour obtenir un minimum de respect, nous souhaitons contribuer à bâtir la fonction publique de demain. Une fonction publique qui utilisera des technologies de pointe, mais conservera le côté humain et sera le fer de lance de l’innovation, au pays comme à l’étranger.

Bâtir un avenir meilleur exige des politiques avant-gardistes et un esprit d’équipe. Le gouvernement devrait travailler avec nous à limiter le recours coûteux à la sous-traitance, à améliorer les services et à établir un effectif motivé, diversifié et talentueux aux quatre coins de notre vaste pays.

Il faut investir dans la formation pour préparer les fonctionnaires à travailler dans un monde axé sur l’intelligence artificielle. Nous devons réinventer nos structures organisationnelles pour jouir d’une plus grande marge de manœuvre et répondre aux besoins changeants. Et surtout, il faut valoriser les fonctionnaires, les outiller, et enfin reconnaître que leur bien-être et leur motivation sont essentiels à l’excellence des services et des programmes.

Le télétravail débouche aussi sur des retombées économiques et sociales. Selon l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques, pour chaque dollar investi dans le secteur public, jusqu’à 1,28 $ est injecté dans l’économie. Le télétravail profite donc aux communautés autochtones et aux collectivités éloignées ou de petite taille à court d’argent…

Avec ses travailleuses et travailleurs répartis partout au pays, la fonction publique deviendra aussi plus inclusive et accessible, donc plus représentative de notre population.

Les Canadiennes et Canadiens sont prêts à adopter un nouveau modèle de travail, sept sur dix indiquant être favorables au télétravail dans la fonction publique, selon un récent sondage d’Abacus.

Forcer les fonctionnaires à aller au bureau une journée de plus par semaine pour des réunions sur Zoom ne les prépare en rien aux avancées technologiques qui pointent et ne contribue pas non plus à transformer les bureaux en logements abordables – ce dont on a désespérément besoin – nià façonner le Canada de demain.

L’avenir s’annonce prometteur pour la fonction publique canadienne, mais pour qu’elle atteigne son potentiel, il faut un véritable partenariat entre le gouvernement et ses fonctionnaires. Nous voulons mettre à contribution notre expertise, notre dévouement et nos idées novatrices. Nous demandons au gouvernement de se mettre au diapason, de cesser d’imposer ses décisions arbitraires et d’entamer un vrai dialogue.

Pourquoi ne pas ne choisir les changements qui profitent le plus à la population et à la société? Ensemble, nous pouvons créer une fonction publique qui non seulement répond aux besoins d’aujourd’hui, mais pave la voie de demain.

Cet article provient du site de l’AFPC.