Demandeurs d’asile : le gouvernement doit embaucher plus de personnel

13 octobre 2017
Icône pour la section sécurité à la frontière

L’AFPC demande au gouvernement fédéral de régler les problèmes organisationnels et liés à la charge de travail occasionnés par l’arrivée massive de demandeurs d’asile en provenance des États-Unis. Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, et le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Ahmed Hussen, doivent prendre leurs responsabilités et résoudre une fois pour toutes ces problèmes persistants.

« Il n’y a pas assez d’intervenants de première ligne, déplore la présidente nationale de l’AFPC, Robyn Benson. Et selon nos membres, c’est un vrai cauchemar organisationnel. »

Ainsi, les employés d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et ceux de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) se sont vu confier de nouvelles tâches. Ils ont été forcés de prendre des dispositions familiales en fonction de leurs nouveaux horaires de travail. Puis, on leur a annoncé que les plans avaient encore changé. La confusion qui règne quant à l’attribution des tâches et les problèmes de communication au travail font vivre beaucoup de stress à ces membres de l’AFPC qui sont des employés de première ligne.

Nos membres à l’Agence des services frontaliers (ASFC) soutiennent qu’il faut davantage de ressources, dont des agents des services frontaliers supplémentaires. De nouveaux travailleurs ont été embauchés, mais ils ne sont pas assez nombreux. Le gouvernement libéral n’a pas restauré les postes qui ont été abolis sous le gouvernement Harper, de sorte qu’aujourd’hui, on demande à ces employés de faire plus avec moins.

« Les gens qui arrivent au Canada, particulièrement ceux qui sont en détresse, méritent d’être traités avec dignité, affirme la présidente Benson. Nos membres font de leur mieux, mais sans ressources supplémentaires, en l’absence de directives claires de l’employeur et sans installations adéquates, ces travailleuses et travailleurs continueront d’être aux prises avec une situation de crise au travail. »

L’AFPC encourage les ministres responsables d’IRCC, de la CISR et de l’ASFC à écouter leurs employés en ce qui a trait aux problèmes à régler. Comme toujours, pour pouvoir offrir des services publics de qualité, il est essentiel d’être à l’écoute des personnes qui sont au cœur de l’action et des syndicats qui les représentent.

Cet article provient du site de l’AFPC.


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