Journée nationale de la vérité et de la réconciliation : l’AFPC hisse le drapeau des survivants

27 septembre 2024

Le 24 septembre, la grande famille de l’AFPC, guidée par Tina Vincent, gardienne du savoir de Kitigan Zibi, a levé un drapeau pour honorer les survivantes et survivants des pensionnats et reconnaître les torts subis par les Autochtones aux mains du système d’éducation pour « Indiens ». Le drapeau des survivants est un puissant symbole de la résilience et du courage des Autochtones. Il nous rappelle leur lutte et nous enjoint à y participer.

« En flottant en permanence devant notre bureau national, le drapeau signalera que l’AFPC épouse la cause des communautés autochtones et qu’elle est solidaire de leur quête d’autonomie, de réconciliation et de justice », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Je tiens à remercier notre Cercle national des peuples autochtones et les Inuits, Métis et membres des Premières Nations qui ont milité pour que l’AFPC franchisse cet important pas sur le chemin de la vérité et de la réconciliation. »

Le régime des pensionnats indiens, cautionné par le gouvernement, arrachait les enfants autochtones à leur foyer pour les dépouiller de leur langue, de leur culture et de leur identité. Il en a résulté un profond traumatisme intergénérationnel qui perdure. Lever le drapeau des survivants, c’est reconnaître cette douloureuse vérité et montrer notre solidarité avec les personnes qui ont survécu et leurs familles.

Le drapeau symbolise les injustices du passé et nous rappelle à notre devoir de mémoire. Un public informé et solidaire est à la base des efforts visant à surmonter ce traumatisme intergénérationnel. Notre syndicat honore le courage des survivantes et des survivants. Il souligne que la responsabilité, la justice et la volonté de rétablir nos liens avec les communautés autochtones seront toujours de rigueur.

La réconciliation, c’est d’abord la reconnaissance du traumatisme profond et de la violence systémique qui ont accablé des générations d’Autochtones. Mais il ne faut pas en rester là. Il faut travailler sans relâche pour réparer les torts causés aux peuples autochtones par le colonialisme, le racisme et la marginalisation.

Avançons ensemble d’un pas ferme sur le chemin de la réconciliation en admettant les injustices passées et actuelles, et en participant à la guérison, à la quête de justice et au rétablissement des cultures et des droits autochtones.

Pour en savoir plus 

Cet article provient du site de l’AFPC.


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