Dans son rapport publié aujourd’hui, le directeur parlementaire du budget (DPB) conclut que les congés de maladie payés aux fonctionnaires fédéraux n’entraînent à peu près pas de dépenses supplémentaires pour le gouvernement. Cela s’explique en partie par le fait que la plupart des ministères n’ont pas de politique de remplacement du personnel en congé de maladie.
- Consulter le rapport (format pdf) : Importance relative financière des congés de maladie dans 20 ministères de l’administration publique centrale
Selon le DPB, « le coût supplémentaire des congés de maladie payés n’a pas été significatif financièrement et n’a pas représenté des sommes importantes pour les ministères de l’administration publique centrale (APC) .»
Donc, dans la plupart des cas, les fonctionnaires qui prennent un congé de maladie ne sont pas remplacés, ce qui n’occasionne aucun coût supplémentaire pour les ministères.
Le DPB conclut dans son rapport que les congés de maladie, exprimés en pourcentage des dépenses d’un ministère, peuvent représenter de 0,16% à 2,74%, lorsqu’un ministère remplace systématiquement un employé malade. Ces pourcentages confirment aussi le fait que, dans les ministères qui ont des emplois à risques élevés ou stressants, en l’occurrence le travail dans les services correctionnels ou le travail par quart, les fonctionnaires ont tendance à utiliser un plus grand nombre de congés de maladie que d’autres en raison de la nature de leur emploi.
Un système rentable
« Le rapport du DPB confirme ce que nous soutenons depuis longtemps : les congés de maladie accordés aux fonctionnaires fédéraux sont à la fois essentiels et rentables, affirme Robyn Benson, présidente nationale de l’AFPC. Le système actuel permet aux fonctionnaires de ne pas se présenter au travail lorsqu’ils sont malades. »