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Prolongation de la médiation pour le groupe FB et suspension de la grève jusqu’au 12 juin : un message du président national du SDI

Chères et chers membres,

Le vendredi 7 juin 2024, quelques instants avant le déclenchement de la grève à travers le pays, le syndicat et l’employeur ont convenu de prolonger la médiation pour le groupe FB jusqu’au mercredi 12 juin, afin de continuer à travailler en vue d’obtenir un contrat équitable pour nos membres.

Par conséquent, les activités de grève qui devaient commencer à 16 heures (HE) le 7 juin ont été suspendues pendant que la médiation se poursuit.

Je sais que beaucoup d’entre vous étaient prêts à agir et je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour avoir répondu à l’appel et avoir été prêts à prendre les mesures nécessaires pour défendre vos droits et soutenir notre équipe de négociation FB. Votre volonté d’agir n’est pas passée inaperçue.

Au cours des jours précédents le 7 juin, nous avons été témoins d’une multitude de tentatives de la part de l’ASFC de miner cette solidarité par des menaces et de la désinformation afin d’affaiblir les liens qui nous unissent en tant que membres du syndicat. Votre désir d’agir et de participer à un piquet de grève a démontré à quel point ces tentatives étaient en vain.

Alors que notre équipe de négociation pour le groupe FB poursuit le travail en vue de conclure une entente juste et équitable pour nos membres par le biais de la médiation, je vous encourage à continuer à vous soutenir mutuellement ainsi que celles et ceux qui vous représentent à la table de négos, de la même manière que vous l’avez fait jusqu’à présent.

Le groupe FB ne pourrait souhaiter de meilleure équipe de négociation, dont les membres dévoués, épaulés par un excellent personnel syndical, ont passé près de deux ans à travailler dur au nom des membres du syndicat pour jeter les bases en vue d’une entente équitable. La force de notre équipe de négociation prend source chez les membres qu’elle représente, et elle ne pourrait rêver d’un meilleur groupe de militantes et de militants syndicaux.

Je sais que beaucoup d’entre vous auront des questions. En raison de la très délicate nature des négociations en cours, les mises à jour seront rares et il faudra peut-être attendre plusieurs jours avant que de nouvelles informations ne vous soient communiquées.

Je vous remercie de votre compréhension et vous félicite une fois de plus pour votre volonté d’agir. Ensemble, nous ferons progresser les conditions de travail de toutes et de tous.

Merci et en toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI

Grève suspendue aux services frontaliers : la médiation se poursuit jusqu’au 12 juin

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La grève du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada est suspendue, le syndicat et le gouvernement ayant décidé de poursuivre la médiation jusqu’au 12 juin en vue de conclure une entente juste et équitable pour ces 9 000 travailleuses et travailleurs d’un bout à l’autre du pays.

« On a mis la grève sur pause pour continuer les pourparlers et décrocher un bon contrat de travail pour nos membres », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Ces personnes assurent la sécurité de nos familles en veillant à la bonne circulation des marchandises et des gens qui entrent aux pays. Ce qu’elles veulent : des salaires justes, une retraite équitable et un meilleur climat de travail. »

Toutes les activités de grève ont été reportées alors que la médiation se poursuit la semaine prochaine. Le syndicat fixera une nouvelle date limite dans les prochains jours et les membres pourraient toujours avoir recours à la grève si une entente n’est pas conclue d’ici là.

« J’espère qu’on parviendra à une entente et qu’on évitera les perturbations aux frontières », déclare Mark Weber, président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI). « Nos membres jouent un rôle essentiel. Ce sont eux qui protègent les frontières, qui préviennent les vols de véhicules et qui aident à stopper le trafic de drogues et d’armes à feu. Ils méritent un bon contrat de travail. Ils méritent d’être traités avec respect et dignité, au même titre que leurs homologues des forces de l’ordre du pays. »

En raison de la nature délicate des négociations en cours, l’AFPC et le SDI n’accorderont pas d’entrevues durant la médiation.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Grève possible du groupe FB : un message du président national concernant les heures supplémentaires volontaires

Quiconque a travaillé à l’ASFC sait à quel point le recours aux heures supplémentaires est chose bien établie à de l’Agence. Pour l’employeur, c’est l’outil privilégié pour gérer les pénuries chroniques de personnel. Pour beaucoup de nos membres, les heures supplémentaires représentent un pourcentage important de leur rémunération annuelle totale. Dans des circonstances normales, nos membres veulent faire des heures supplémentaires et l’employeur est heureux de leur en accorder — en effet, la plupart des griefs concernant les heures supplémentaires portent sur le fait qu’il y en a trop peu d’octroyées.

Mais il ne s’agit pas de circonstances normales.

Dans quelques jours, dès le jeudi 6 juin, le groupe FB sera en position de grève légale. Toutefois, la plupart de nos membres FB sont désignés comme essentiels et seront au travail. Bien que cela signifie qu’ils auront l’obligation légale de remplir les fonctions de leur poste, cela ne veut pas dire qu’ils seront tenus de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires.

En fait, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce qu’un accord de principe soit conclu, nous demandons à tous les membres du groupe FB de bien réfléchir avant de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires. C’est une chose de se voir ordonné de faire des heures supplémentaires par la gestion, qui a certainement le droit d’émettre un tel ordre. C’en est une autre que de se porter volontaire pour faire des heures supplémentaires pour un employeur qui cherche systématiquement à saper nos droits collectifs en exigeant des concessions à la table des négociations, ronde de négos après ronde de négos.

Tous les membres de l’équipe de négociation du groupe FB vous diront que l’employeur n’a toujours pas accepté une seule de nos principales revendications, et certainement pas de façon volontaire. Ni sur la retraite, ni sur les salaires, ni sur le télétravail, ni sur la sécurité d’emploi et encore moins au niveau de mesures pour rendre notre milieu de travail moins toxique. Pourquoi alors se porter volontaire pour aider la gestion à combler les lacunes en ce qui concerne les horaires de travail, alors que l’ASFC ne veut pas combler volontairement une seule des lacunes de notre convention collective ?

La grève est un dernier recours qui réussit grâce à la solidarité et aux sacrifices. Pour obtenir un accord équitable, nous devons toutes et tous être unis.

Merci et en toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI

Groupe FB : les parties passent à la médiation, dates prévues en juin

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Alors que la mobilisation des membres FB se poursuit partout au pays, l’équipe de négo continue de s’opposer aux concessions et de revendiquer la parité salariale et de meilleures conditions de travail. Des séances de médiation sont prévues à partir du 3 juin.

L’équipe est déterminée à obtenir un bon contrat de travail, ce qui signifie des salaires décents, le droit au télétravail pour tous les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

La pression se fait sentir au Conseil du Trésor et à l’ASFC

Tous vos efforts comptent pour prouver à l’employeur qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

Porter des articles syndicaux au travail, c’est votre droit!

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral le confirment. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Portez les couleurs du syndicat (casquettes, porte-noms ou lanières) pour montrer à vos gestionnaires que vous appuyez nos revendications et qu’après deux ans sans convention collective, vous êtes prêts à débrayer pour obtenir un bon contrat de travail. Chaque geste compte!

Fin des audiences de la commission de l’intérêt public

Le 10 avril, l’AFPC a comparu devant la commission de l’intérêt public (CIP) et, le 22 avril, elle a rejeté les concessions que demandait l’employeur. Dans les prochaines semaines, la CIP présentera des recommandations non contraignantes pour aider les parties à conclure une entente. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais la présidence peut prolonger ce délai.

L’AFPC aura le droit de signifier un avis de grève sept jours après la publication du rapport, si elle reçoit un mandat de grève des membres.

Télétravail : l’AFPC intentera une action en justice

Tout changement apporté à vos conditions de travail – y compris le télétravail – durant les pourparlers porte directement atteinte à votre droit de négocier collectivement. D’autant plus que le télétravail est l’un des principaux enjeux à la table. Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte de pratique déloyale de travail contre le gouvernement en réponse à l’annonce de la semaine dernière.

Vote de grève

Le vote de grève national, lancé par l’AFPC-SDI le 10 avril, se terminera le 15 mai. Le temps est venu de montrer à l’employeur que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable.

Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : les grands syndicats sortent leurs gros canons

personne à l'ordinateur

Dans un effort concerté, les plus grands syndicats fédéraux canadiens, qui représentent plus de 270 000 fonctionnaires, ont déposé une série de contestations judiciaires et feront campagne dans tout le pays pour s’opposer à la décision du gouvernement d’obliger ses fonctionnaires à travailler trois jours semaine au bureau.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) lancent une campagne unifiée pour s’opposer à la formule de télétravail taille unique du gouvernement. Celle-ci contrevient aux droits durement acquis des fonctionnaires et anéantit la confiance des syndicats et de leurs membres dans ce gouvernement.

« La décision de forcer les membres à retourner dans des bureaux mal équipés et mal entretenus est entièrement politique et met en péril les services dont dépend la population », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le gouvernement prétend être l’ami des fonctionnaires, mais il ne cesse de prendre des décisions unilatérales qui ont des conséquences sur le bien-être des fonctionnaires et de leurs familles. »

« Les travailleuses et travailleurs se sentent trahis. On utilisera tous les moyens à notre disposition pour lutter contre cette décision et assurer l’adoption d’un régime de télétravail qui fonctionne pour tout le monde. »

Le gouvernement avait déjà beaucoup de difficulté à faire appliquer le retour au bureau deux jours semaine en raison du manque d’espace et de matériel adéquat. Dans son budget fédéral, il s’est engagé à vendre la moitié de tous les immeubles fédéraux pour réduire les dépenses, ce qui n’a rien pour arranger les choses.

Lettre à la présidente du CT

L’AFPC et d’autres syndicats ont envoyé des lettres à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et à Jagmeet Singh, chef du NPD, les exhortant d’agir de toute urgence.

Dans la lettre à Mme Anand, les syndicats manifestent leur opposition à la récente décision de modifier unilatéralement la directive sur le télétravail.

On demande au gouvernement de régler d’urgence les problèmes associés à cette décision, notamment l’absence de consultation et la dégradation des relations de travail, la consultation de façade, l’incapacité à mettre des politiques en place, l’incidence sur la productivité et le bien-être du personnel et le manque de confiance et de respect.

Lettre au chef du NPD

Dans la lettre à M. Singh, les syndicats disent s’inquiéter de l’appui du parti à l’égard d’un gouvernement qui méprise de façon aussi flagrante les droits et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. On presse le NPD d’utiliser son pouvoir au titre de l’entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates pour tenir le gouvernement de Justin Trudeau responsable de ses actes et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs.

« Ce n’est pas une simple journée de travail de plus au bureau », ajoute Chris Aylward. « Cette décision malavisée est vouée à l’échec. L’employeur entasse ses fonctionnaires dans des bureaux exigus et mal équipés pour qu’ils passent leurs journées en téléconférence avec leurs collègues qui travaillent ailleurs au pays. »

Un enjeu de taille à la table de négociation FB

Cette semaine, l’AFPC a déposé une série de contestations judiciaires contre le gouvernement. Elle encouragera aussi ses membres à déposer des griefs individuels en vue de le forcer à revenir sur sa décision.

Depuis l’annonce de cette décision monolithique, plus de 26 000 membres de l’AFPC ont envoyé des lettres à leur député et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour exiger du gouvernement qu’il fasse marche arrière.

« Le gouvernement peut s’attendre à un été de grogne », déclare Chris Aylward. « Les travailleuses et travailleurs sont extrêmement frustrés et indignés devant la violation flagrante de leurs droits. Leur mouvement de contestation se fera sentir dans la rue et au travail partout au pays. »

En quelques jours à peine, quelque 50 000 membres de l’AFPC – presque le tiers de ceux relevant du Conseil du Trésor – ont participé à notre sondage sur la décision du gouvernement, un éloquent témoignage de la ferme opposition au retour au bureau trois jours semaine. De ces membres, 90 % sont prêts à manifester leur opposition concrètement et près de la moitié confieraient un mandat de grève au syndicat lors de la prochaine ronde de négociations pour contester la politique de télétravail du gouvernement.

L’écrasante majorité des membres de l’AFPC ont dit que le retour au bureau trois jours semaine compromettra la conciliation travail-vie personnelle (90 %), leur bien-être psychologique (85 %), leur satisfaction professionnelle (81 %) et leur productivité et leur efficacité (78 %).

Le télétravail est un enjeu de taille à la table de négociation des 9 000 membres de l’AFPC à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le vote de grève se termine le 15 mai. À défaut d’une entente concernant, entre autres, le télétravail, les salaires et la réforme du régime de retraite, la population peut s’attendre à d’importants retards aux frontières et aux points d’entrée du pays pendant la saison estivale.

Le contenu de cet article provient du site de l’AFPC.