La place d’une femme est dans son syndicat
Le 8 mars est la Journée internationale des femmes (lien en anglais), consacrée à la célébration des réalisations historiques, culturelles et politiques des femmes.
En ce jour, le Comité national des femmes du SDI aimerait rendre hommage à toutes les membres du SDI qui s’identifient comme des femmes et qui ont contribué aux réalisations du syndicat depuis sa création — des membres comme les membres à vie du SDI Sue Neumann, Sheila Dunnachie et Diane Lacombe. Luttant contre les préjugés de genre dans un milieu de travail et un syndicat à prédominance masculine, ces femmes ont ouvert la voie montrant que les femmes avaient leur place dans notre syndicat. En tant que nouvelles militantes, le fait de voir des femmes à des postes de direction au SDI a été déterminant pour nous inciter à nous impliquer davantage dans notre syndicat.
Brisons les préjugés en milieu de travail
Nous aimerions également faire connaître le thème de la Journée internationale des femmes de cette année (en anglais), #BrisonsLesPréjugés.
Des études ont démontré que les femmes doivent composer avec un plus grand nombre de microagressions au travail que les hommes, et la situation est encore pire pour les femmes de couleur, les femmes autochtones, les femmes handicapées et les femmes qui s’identifient comme 2SLGBTQIA+. Les femmes voient leurs compétences remises en question, leurs interventions interrompues ou ignorées, et leur jugement contesté plus souvent que les hommes. Les femmes reçoivent également plus de commentaires négatifs sur la façon dont elles se présentent ou agissent, se faisant qualifier d’obstineuses ou d’arrogantes. Les femmes intersectionnelles sont également confrontées à tout un défi : celui d’être la seule femme présente à une réunion, où elle se voit confrontée avec l’obligation de parler pour toutes les personnes avec lesquelles elle partage une identité.
Aujourd’hui, notre comité demande à nos confrères, nos consœurs et nos amis et amies d’examiner de près nos préjugés envers les femmes dans le but de commencer à les affronter. Nos préjugés se manifestent dans les qualificatifs souvent utilisés pour décrire les femmes au travail. Essayez de remplacer ces qualificatifs par d’autres plus positifs.
Exemples :
- compétente, connaissante c. obstineuse, arrogante
- passionnée c. émotive
- ‘leader’ c. autoritaire
- persévérante c. insistante
- motivée c. ambitieuse
- attentive aux détails c. pointilleuse, exigeante
Lorsque nous utilisons des qualificatifs négatifs pour décrire les femmes, cela a pour effet de dénigrer leurs talents et leurs contributions. Les hommes comme les femmes utilisent un tel langage. Confronter nos préjugés ensemble peut nous aider à construire un espace plus positif pour les femmes au sein du syndicat, où leurs contributions sont appréciées pour leur contenu. De cette façon, nous pouvons nous assurer que les femmes ont vraiment leur place dans leur syndicat.
En toute solidarité,
Le Comité national des femmes du SDI