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Groupes PA, SV, EB et TC : l’AFPC déclare l’impasse des négociations en réponse au surplace des libéraux

Négociations

Les équipes de négociation de l’AFPC ont déclaré l’impasse après avoir constaté que le gouvernement libéral n’était pas disposé à faire de véritables progrès dans la négociation d’une nouvelle convention collective. Les équipes, qui représentent 90 000 fonctionnaires fédéraux, étaient à la table du 30 avril au 2 mai.

« Les membres de l’AFPC sont extrêmement déçus et frustrés de voir que, près d’un an après le début des pourparlers, le gouvernement a gaspillé cette occasion cruciale de négocier un contrat de travail juste et équitable pour les fonctionnaires avant les élections de l’automne, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de déclarer l’impasse et d’amorcer les préparatifs en vue de la possibilité de grève. »

Au lieu de se concentrer sur l’accélération des pourparlers, le gouvernement a passé les deux premières journées à présenter ce qu’il considère un ensemble complet de propositions. Bien que certaines d’entre elles, prises séparément, n’étaient pas foncièrement mauvaises, elles étaient fondées sur des concessions inacceptables.

Trois ans après le début du cauchemar Phénix, l’AFPC ne reprendra pas la négociation tant que le gouvernement ne fera pas preuve d’une réelle volonté d’offrir à nos membres le contrat juste et équitable qu’ils méritent.

Salaires et rétroactivité : c’est trop peu

Le gouvernement Trudeau continue à nous proposer des augmentations salariales de 1,5 %, largement en dessous du taux d’inflation, alors que les députés, eux, ont eu droit à 2 % le 1er mai. Comme si ce n’était pas suffisant, il veut attendre jusqu’à 18 mois pour verser à nos membres leur paye rétroactive. La période d’attente actuelle est de cinq mois.

Encore des concessions et des hésitations : santé mentale, garde d’enfants et allaitement

Le gouvernement veut aussi résilier le Protocole d’entente sur la santé mentale et ne veut rien entendre de le remplacer par la version actualisée que propose le syndicat, mettant ainsi en péril des années d’avancées réalisées ensemble. Il ne veut pas non plus mettre en œuvre les recommandations d’un protocole sur les services de garde négocié précédemment et se cabre à la seule mention de pauses pour permettre aux femmes d’allaiter. Pour un gouvernement qui se dit féministe, ce n’est pas reluisant, sans compter que le droit d’allaiter est enchâssé dans le Code canadien du travail.

« Au cours des derniers mois, l’AFPC a clairement indiqué à Justin Trudeau que cette séance de négociation représentait sa dernière chance de rétablir de bonnes relations avec la fonction publique, comme il l’a promis en 2015, ajoute M. Aylward. S’il n’est pas prêt à respecter sa promesse avant les prochaines élections, je suis certain que nos membres s’en souviendront le jour du scrutin. »

L’AFPC a aussi déclaré l’impasse en décembre, lorsque le gouvernement a proposé un gel salarial de deux ans. Malgré cette offre carrément insultante, le syndicat a accepté de revenir à la table plusieurs fois, donnant ainsi à M. Trudeau tout le loisir de réparer les torts.

L’AFPC reste déterminée à négocier un nouveau contrat pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le nombre d’emplois précaires, éliminer les disparités salariales avec le secteur privé et obtenir des augmentations de salaire justes et équitables.

Lors des séances, l’AFPC a négocié au nom de quatre unités du Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Moment de vérité : Trudeau tiendra-t-il sa promesse envers les fonctionnaires fédéraux?

Négociations

Après plus de dix mois de retards, d’offres insultantes et de pourparlers stériles, les équipes de négociation de l’AFPC donnent au gouvernement une dernière chance de négocier une entente juste et équitable. Les équipes syndicales, qui représentent 90 000 membres relevant du Conseil du Trésor, retournent à la table de négociation du 30 avril au 2 mai à Ottawa. Le message qu’envoie l’AFPC au premier ministre Trudeau depuis quelques mois est clair : s’il veut rétablir de bonnes relations avec la fonction publique, comme il l’a promis en 2015, il doit faire viteIl devra se retrousser les manches à la table de négociation, car les élections fédérales et la relâche parlementaire arrivent à grands pas.

Depuis le début des négociations l’an dernier, l’AFPC a présenté des revendications raisonnables au nom de ses membres pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le travail précaire, éliminer les écarts salariaux avec le secteur privé et obtenir des augmentations justes et équitables. Malheureusement, le gouvernement n’est pas prêt à bouger pour répondre à ces préoccupations et insiste pour imposer de maigres augmentations salariales de 1 %, soit la moitié du taux d’inflation.

Au cours des dernières semaines, les membres de l’AFPC d’un océan à l’autre ont intensifié les pressions sur les députés libéraux en vue de conclure une entente juste et équitable. Ils ont tenu des manifestations, rencontré les députés et leur ont envoyé plus de 4 000 lettres soulignant que le temps presse.

Les membres de l’AFPC ont également rappelé aux libéraux que les fonctionnaires fédéraux attendent toujours d’être payés correctement, plus de trois ans après la mise en œuvre du système de paye Phénix. Et ils ne savent toujours pas quand ils seront dédommagés pour le calvaire qu’ils endurent en raison des ratés de Phénix. Pourquoi les priver plus longtemps des conditions de travail qu’ils méritent?

Les prochaines séances concernent quatre unités de négociation rattachées au Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services des opérations (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos au CT : Dernière chance pour Trudeau de tenir sa promesse aux fonctionnaires fédéraux

Négociations

Les équipes de négociation de l’AFPC représentant 90 000 membres relevant du Conseil du Trésor ont vu peu de progrès à la table de négociation la semaine dernière. Or, si le premier ministre Justin Trudeau veut réellement tenir sa promesse envers les fonctionnaires, il ne lui reste plus beaucoup de temps.

Après les timides avancées de février, l’AFPC avait bon espoir que le gouvernement se retrousserait les manches pour négocier sérieusement en mars.

« Malheureusement, le gouvernement s’est encore traîné les pieds et on est loin d’une entente, déplore Chris Aylward, président national de l’AFPC. Quand il a pris le pouvoir, M. Trudeau s’était engagé à respecter les fonctionnaires. Mais les bonnes paroles ne suffisent pas. La seule façon de tenir sa promesse, c’est de nous donner une entente juste et équitable avant les élections d’octobre. »

Depuis le début des négociations, il y a près de dix mois, les équipes de l’AFPC ont présenté des revendications raisonnables pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le travail précaire, éliminer les écarts salariaux avec le secteur privé et obtenir des augmentations justes et équitables.

Pour sa part, le gouvernement s’est contenté de ralentir le processus. En novembre, il a même insulté les fonctionnaires en leur proposant, entre autres, un gel salarial de deux ans. Même s’il a laissé tomber cette idée, il persiste à offrir de maigres augmentations de 1 %, ce qui représente la moitié du taux d’inflation.

« Le premier ministre veut respecter sa promesse envers les fonctionnaires et les services publics? On lui donne une dernière chance en avril, ajoute le président Aylward. On va mettre de la pression pour que le gouvernement comprenne qu’il risque gros s’il ne nous donne pas une entente juste et équitable avant les élections. »

« Après trois ans, les membres de l’AFPC attendent encore d’être payés correctement. Ils attendent encore d’être dédommagés pour le calvaire qu’ils ont enduré à cause de Phénix. Ils ne devraient pas avoir à attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. »

Les négociations de la semaine dernière, qui ont eu lieu du 19 au 21 mars, touchaient quatre unités relevant du Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et Bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos au CT : Trudeau doit faire vite s’il veut tenir sa promesse aux fonctionnaires fédéraux

Négociations

Le temps presse pour les libéraux, car les quatre équipes de négociation qui représentent 90 000 membres de l’AFPC relevant du Conseil du Trésor retourneront à la table du 19 au 21 mars.

Depuis le début des pourparlers il y a neuf mois, l’AFPC a présenté des revendications pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le travail précaire, éliminer les écarts salariaux avec le secteur privé et garantir des augmentations équitables. Pourtant, le gouvernement a tout fait pour ralentir le processus et, à la fin novembre, a insulté les fonctionnaires en proposant un gel salarial de deux ans.

S’il est vrai que la séance de février a fait avancer un peu les choses, il faudra faire des pas de géant ce mois-ci. Monsieur Trudeau n’a pas de choix : seule une entente équitable avant l’élection fédérale d’octobre lui permettra de tenir sa promesse.

Dans sa lettre ouverte de 2015 aux fonctionnaires du Canada, M. Trudeau s’est engagé à « restaurer la confiance dans nos fonctionnaires – et le respect que nous leur portons ». Comme il l’a déclaré récemment : « Les fonctionnaires continuent de faire preuve d’un professionnalisme inébranlable face aux difficultés inacceptables causées par l’implémentation du système de paye Phénix. »

« Depuis le début de son mandat, le premier ministre a toujours su comment parler de la fonction publique, affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. Mais les bonnes paroles ne suffisent pas. Les membres de l’AFPC attendent encore qu’il allie le geste à la parole pour remplir la promesse qu’il leur a faite. Ils attendent encore d’être payés correctement et d’être dédommagés pour toutes les épreuves qu’ils ont traversées à cause de ces innombrables problèmes de paye. Ils ne devraient pas avoir à attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. »

« M. Trudeau peut encore respecter son engagement envers les fonctionnaires et les services essentiels qu’ils fournissent à la population, mais il doit faire vite. Nos membres ont besoin d’une entente équitable avant l’élection et nous ne laisserons pas les libéraux se dérober à leurs obligations. »

Les séances de la semaine prochaine concernent quatre unités de négociation rattachées au Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services des opérations (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Petits pas timides du Conseil du Trésor, mais c’est loin d’être suffisant

Négociations

La semaine dernière, après plus de six mois de pourparlers stériles et de retards causés par le gouvernement, les équipes de négo de l’AFPC ont finalement reçu quelques réponses à leurs offres. Un changement d’attitude bienvenu après l’inaction manifestée par l’employeur lors des rencontres précédentes. Malheureusement, ce n’était pas suffisant pour que la négociation débloque.

Les équipes de négo ont présenté à nouveau une série de propositions visant à améliorer les conditions de travail des 90 000 membres qu’elles représentent. Elles ont aussi discuté des contre-offres de l’employeur portant sur la conciliation travail-vie personnelle, y compris les congés de compassion, de deuil et parental, ainsi que des augmentations économiques générales.

« Notre message au gouvernement Trudeau était clair : donnez à la nouvelle présidente du Conseil du Trésor, Jane Philpott, le mandat de négocier une entente équitable », a déclaré Chris Aylward, président national de l’AFPC. « On a fait quelques progrès cette semaine, mais nous nous attendons à en faire bien plus encore lors de notre prochaine rencontre. »

« Si le gouvernement a bougé un petit peu la semaine dernière, c’est parce que nos membres se sont mobilisés et ont mis la pression. À l’évidence, il faudra continuer, et de plus en plus fort. »

« Il y a presque trois ans, le fiasco Phénix commençait. Depuis ce temps, nos membres attendent d’être payés correctement tout en continuant d’offrir à la population canadienne les services publics de qualité auxquelles elle a droit. Ils ne devraient pas avoir à attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. Le temps presse. »

Le Conseil du Trésor a profité de la séance de négo pour annoncer qu’il ne discuterait plus des enjeux communs à la table de négociation commune. Bien que cette façon de faire ralentira inutilement les discussions, les quatre équipes de l’AFPC négocieront toujours d’une même voix, même si elles doivent le faire à des tables séparées.

Des négociations ont eu lieu du 12 au 14 février pour les quatre unités relevant du Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA)Services techniques (TC)Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et Bibliothéconomie (EB).

Il y aura une autre séance de négociation du 19 au 21 mars, à Ottawa.

Soyez de la partie : Le 28 février, l’AFPC lancera une série d’actions d’envergure partout au pays. L’objectif : dénoncer Phénix et réclamer une entente juste à la table de négociation.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.