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Grève suspendue aux services frontaliers : la médiation se poursuit jusqu’au 12 juin

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La grève du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada est suspendue, le syndicat et le gouvernement ayant décidé de poursuivre la médiation jusqu’au 12 juin en vue de conclure une entente juste et équitable pour ces 9 000 travailleuses et travailleurs d’un bout à l’autre du pays.

« On a mis la grève sur pause pour continuer les pourparlers et décrocher un bon contrat de travail pour nos membres », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Ces personnes assurent la sécurité de nos familles en veillant à la bonne circulation des marchandises et des gens qui entrent aux pays. Ce qu’elles veulent : des salaires justes, une retraite équitable et un meilleur climat de travail. »

Toutes les activités de grève ont été reportées alors que la médiation se poursuit la semaine prochaine. Le syndicat fixera une nouvelle date limite dans les prochains jours et les membres pourraient toujours avoir recours à la grève si une entente n’est pas conclue d’ici là.

« J’espère qu’on parviendra à une entente et qu’on évitera les perturbations aux frontières », déclare Mark Weber, président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI). « Nos membres jouent un rôle essentiel. Ce sont eux qui protègent les frontières, qui préviennent les vols de véhicules et qui aident à stopper le trafic de drogues et d’armes à feu. Ils méritent un bon contrat de travail. Ils méritent d’être traités avec respect et dignité, au même titre que leurs homologues des forces de l’ordre du pays. »

En raison de la nature délicate des négociations en cours, l’AFPC et le SDI n’accorderont pas d’entrevues durant la médiation.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : FAQ sur le grève

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L’unité de négociation des Services frontaliers (FB) compte plus de 9 000 membres de l’AFPC-SDI qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Ce sont ces personnes qui protègent nos frontières et qui s’occupent de la planification, de la livraison, de l’inspection et du contrôle de la marchandise et des personnes qui arrivent au pays.

Leur convention collective ayant expiré en juin 2022, les membres du groupe FB sont sans contrat de travail depuis presque deux ans.

L’équipe de négo est déterminée à obtenir une entente équitable pour protéger leurs acquis et négocier de nouveaux droits et de nouvelles protections.

Questions clés à la table de négociation

  • Parité salariale : les membres du groupe FB, en uniforme ou en civil, méritent un salaire comparable à celui des autres forces de l’ordre au pays.
  • Meilleure sécurité d’emploi : le penchant de l’employeur pour le recours aux mesures disciplinaires musclées crée un climat de travail toxique. Le syndicat réclame de meilleures protections pour ses membres contre le harcèlement et les abus de pouvoir de l’employeur.
  • Droit au télétravail : Les membres en civil du groupe FB devraient avoir accès aux options de télétravail de façon cohérente et flexible.
  • Protection contre la sous-traitance : le recours à des systèmes automatisés, à du personnel étudiant non qualifié et à la sous-traitance se traduit inévitablement par des coûts et des risques plus élevés, ainsi que par une diminution de la qualité des services offerts à la population. Mettons fin à la sous-traitance et réclamons de bons emplois à la fonction publique.

On a aussi été très clairs : si le gouvernement souhaite réellement négocier une nouvelle convention collective, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociation, soit d’offrir aux membres du groupe FB une retraite équitable après 25 ans de service. Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes avantages sociaux à la retraite que le reste des forces de l’ordre.

Depuis l’annonce de notre mandat de grève, vous êtes nombreux à vous demander ce qui va se passer maintenant. Votre équipe de négo sera en médiation à compter du 3 juin.

D’ici là, consultez les réponses aux grandes questions que vous pourriez vous poser. Comme la page sera mise à jour en fonction de l’information disponible, revenez‑y souvent.

FAQ COMPLÈTE SUR LE SITE DE L'AFPC – CLIQUEZ ICI

Prochaines étapes

Vous avez des questions? Communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec le bureau régional de l’AFPC. Vous pouvez aussi consulter le Manuel de grève de l’AFPC et vous inscrire à l’une des séances de formation sur les services essentiels qu’on est à planifier pour en savoir davantage. Restez à l’affût pour connaître les dates des séances.

L’exercice de notre droit de grève nous permet de réaliser des gains importants. C’est l’un des moyens les plus efficaces de faire comprendre à l’employeur qu’on mérite son respect et qu’il doit prendre nos revendications au sérieux. Gardez tout cela à l’esprit lorsque vous parlerez à votre famille, à votre entourage et à d’autres personnes syndiquées. Ensemble, on est plus forts.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Services frontaliers : des perturbations à prévoir dès vendredi si l’impasse persiste

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Le compte à rebours est commencé : pourra-t-on éviter une grève nationale aux frontières pour plus de 9 000 travailleuses et travailleurs des Services frontaliers? Si aucune entente n’est intervenue entre avec l’employeur et le Conseil du Trésor cette semaine, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays emploieront des moyens de pression dès le 7 juin à 16 h (HE).

« On espère encore pouvoir éviter la grève et d’éventuelles perturbations de la circulation des personnes et des biens aux frontières », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « On a posé un ultimatum au gouvernement Trudeau pour qu’il se décide enfin à négocier à un contrat équitable pour les membres de son personnel. »

Les membres de l’AFPC aux Services frontaliers sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Leurs principales revendications sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable pour le personnel chargé de l’application de la loi et de meilleures protections.

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière, entraînant des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forçant la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.

« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement agisse. »

Les négociations se poursuivent en médiation cette semaine dans un ultime effort pour parvenir à une entente.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Grève possible du groupe FB : un message du président national concernant les heures supplémentaires volontaires

Quiconque a travaillé à l’ASFC sait à quel point le recours aux heures supplémentaires est chose bien établie à de l’Agence. Pour l’employeur, c’est l’outil privilégié pour gérer les pénuries chroniques de personnel. Pour beaucoup de nos membres, les heures supplémentaires représentent un pourcentage important de leur rémunération annuelle totale. Dans des circonstances normales, nos membres veulent faire des heures supplémentaires et l’employeur est heureux de leur en accorder — en effet, la plupart des griefs concernant les heures supplémentaires portent sur le fait qu’il y en a trop peu d’octroyées.

Mais il ne s’agit pas de circonstances normales.

Dans quelques jours, dès le jeudi 6 juin, le groupe FB sera en position de grève légale. Toutefois, la plupart de nos membres FB sont désignés comme essentiels et seront au travail. Bien que cela signifie qu’ils auront l’obligation légale de remplir les fonctions de leur poste, cela ne veut pas dire qu’ils seront tenus de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires.

En fait, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce qu’un accord de principe soit conclu, nous demandons à tous les membres du groupe FB de bien réfléchir avant de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires. C’est une chose de se voir ordonné de faire des heures supplémentaires par la gestion, qui a certainement le droit d’émettre un tel ordre. C’en est une autre que de se porter volontaire pour faire des heures supplémentaires pour un employeur qui cherche systématiquement à saper nos droits collectifs en exigeant des concessions à la table des négociations, ronde de négos après ronde de négos.

Tous les membres de l’équipe de négociation du groupe FB vous diront que l’employeur n’a toujours pas accepté une seule de nos principales revendications, et certainement pas de façon volontaire. Ni sur la retraite, ni sur les salaires, ni sur le télétravail, ni sur la sécurité d’emploi et encore moins au niveau de mesures pour rendre notre milieu de travail moins toxique. Pourquoi alors se porter volontaire pour aider la gestion à combler les lacunes en ce qui concerne les horaires de travail, alors que l’ASFC ne veut pas combler volontairement une seule des lacunes de notre convention collective ?

La grève est un dernier recours qui réussit grâce à la solidarité et aux sacrifices. Pour obtenir un accord équitable, nous devons toutes et tous être unis.

Merci et en toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI

La grève plane aux frontières après la réception du rapport de la CIP

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Plus de 9 000 membres du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pourraient débrayer dans la foulée de la publication du rapport de la commission de l’intérêt public (CIP), dont les recommandations visent la conclusion d’une entente entre les parties.

Le dépôt du rapport marque le début des moyens de pression, et les travailleuses et travailleurs seront en position de grève légale dès le jeudi 6 juin.

En effet, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) ont voté à 96 % en faveur de la grève au début du mois.

« Le compte à rebours est commencé », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale élue de l’AFPC. « Le gouvernement Trudeau est passé à côté de toutes les occasions d’accorder la priorité à ses fonctionnaires. Il doit faire vite s’il veut éviter des perturbations à grande échelle. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque immobilisé le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné d’importants retards aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

« Débrayer est toujours un dernier recours », ajoute Mark Weber, président national du SDI. « Mais le solide mandat de grève que nous ont confié 96 % de nos membres montre qu’on est prêts à aller jusqu’au bout pour obtenir un contrat équitable. »

À compter du 3 juin, l’AFPC, le Conseil du Trésor et l’ASFC seront en médiation pour tenter de conclure une entente et d’éviter la grève. Le syndicat espère que l’employeur se présentera avec un nouveau mandat qui permettra de régler les grandes questions en litige.

Nos membres sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui les protégerait, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les membres du personnel de l’ASFC revendiquent un régime de retraite équitable et la parité salariale avec leurs homologues des autres organismes d’application de la loi au pays.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal des forces de l’ordre et de la sécurité publique a déjà droit à une retraite anticipée. Cela comprend, entre autres, le personnel de lutte contre les incendies et de contrôle aérien, celui affecté aux opérations de Service correctionnel Canada, et les agentes et agents de la GRC. Le personnel de l’ASFC devrait avoir droit aux mêmes avantages qu’eux.

Comme le souligne DeSousa : « Anita Anand et ses collègues libéraux peuvent corriger le tir en proposant les modifications législatives qui permettraient aux membres du personnel de l’ASFC de prendre leur retraite dans la dignité. »

Le rapport de la CIP est disponible sur le site Web de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. On y trouve des recommandations non exécutoires visant à aider les parties à s’entendre.

Cet article provient du site de l’AFPC.