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Services frontaliers : des perturbations à prévoir dès vendredi si l’impasse persiste

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Le compte à rebours est commencé : pourra-t-on éviter une grève nationale aux frontières pour plus de 9 000 travailleuses et travailleurs des Services frontaliers? Si aucune entente n’est intervenue entre avec l’employeur et le Conseil du Trésor cette semaine, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays emploieront des moyens de pression dès le 7 juin à 16 h (HE).

« On espère encore pouvoir éviter la grève et d’éventuelles perturbations de la circulation des personnes et des biens aux frontières », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « On a posé un ultimatum au gouvernement Trudeau pour qu’il se décide enfin à négocier à un contrat équitable pour les membres de son personnel. »

Les membres de l’AFPC aux Services frontaliers sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Leurs principales revendications sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable pour le personnel chargé de l’application de la loi et de meilleures protections.

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière, entraînant des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forçant la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.

« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement agisse. »

Les négociations se poursuivent en médiation cette semaine dans un ultime effort pour parvenir à une entente.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Grève possible du groupe FB : un message du président national concernant les heures supplémentaires volontaires

Quiconque a travaillé à l’ASFC sait à quel point le recours aux heures supplémentaires est chose bien établie à de l’Agence. Pour l’employeur, c’est l’outil privilégié pour gérer les pénuries chroniques de personnel. Pour beaucoup de nos membres, les heures supplémentaires représentent un pourcentage important de leur rémunération annuelle totale. Dans des circonstances normales, nos membres veulent faire des heures supplémentaires et l’employeur est heureux de leur en accorder — en effet, la plupart des griefs concernant les heures supplémentaires portent sur le fait qu’il y en a trop peu d’octroyées.

Mais il ne s’agit pas de circonstances normales.

Dans quelques jours, dès le jeudi 6 juin, le groupe FB sera en position de grève légale. Toutefois, la plupart de nos membres FB sont désignés comme essentiels et seront au travail. Bien que cela signifie qu’ils auront l’obligation légale de remplir les fonctions de leur poste, cela ne veut pas dire qu’ils seront tenus de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires.

En fait, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce qu’un accord de principe soit conclu, nous demandons à tous les membres du groupe FB de bien réfléchir avant de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires. C’est une chose de se voir ordonné de faire des heures supplémentaires par la gestion, qui a certainement le droit d’émettre un tel ordre. C’en est une autre que de se porter volontaire pour faire des heures supplémentaires pour un employeur qui cherche systématiquement à saper nos droits collectifs en exigeant des concessions à la table des négociations, ronde de négos après ronde de négos.

Tous les membres de l’équipe de négociation du groupe FB vous diront que l’employeur n’a toujours pas accepté une seule de nos principales revendications, et certainement pas de façon volontaire. Ni sur la retraite, ni sur les salaires, ni sur le télétravail, ni sur la sécurité d’emploi et encore moins au niveau de mesures pour rendre notre milieu de travail moins toxique. Pourquoi alors se porter volontaire pour aider la gestion à combler les lacunes en ce qui concerne les horaires de travail, alors que l’ASFC ne veut pas combler volontairement une seule des lacunes de notre convention collective ?

La grève est un dernier recours qui réussit grâce à la solidarité et aux sacrifices. Pour obtenir un accord équitable, nous devons toutes et tous être unis.

Merci et en toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI

La grève plane aux frontières après la réception du rapport de la CIP

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Plus de 9 000 membres du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pourraient débrayer dans la foulée de la publication du rapport de la commission de l’intérêt public (CIP), dont les recommandations visent la conclusion d’une entente entre les parties.

Le dépôt du rapport marque le début des moyens de pression, et les travailleuses et travailleurs seront en position de grève légale dès le jeudi 6 juin.

En effet, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) ont voté à 96 % en faveur de la grève au début du mois.

« Le compte à rebours est commencé », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale élue de l’AFPC. « Le gouvernement Trudeau est passé à côté de toutes les occasions d’accorder la priorité à ses fonctionnaires. Il doit faire vite s’il veut éviter des perturbations à grande échelle. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque immobilisé le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné d’importants retards aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

« Débrayer est toujours un dernier recours », ajoute Mark Weber, président national du SDI. « Mais le solide mandat de grève que nous ont confié 96 % de nos membres montre qu’on est prêts à aller jusqu’au bout pour obtenir un contrat équitable. »

À compter du 3 juin, l’AFPC, le Conseil du Trésor et l’ASFC seront en médiation pour tenter de conclure une entente et d’éviter la grève. Le syndicat espère que l’employeur se présentera avec un nouveau mandat qui permettra de régler les grandes questions en litige.

Nos membres sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui les protégerait, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les membres du personnel de l’ASFC revendiquent un régime de retraite équitable et la parité salariale avec leurs homologues des autres organismes d’application de la loi au pays.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal des forces de l’ordre et de la sécurité publique a déjà droit à une retraite anticipée. Cela comprend, entre autres, le personnel de lutte contre les incendies et de contrôle aérien, celui affecté aux opérations de Service correctionnel Canada, et les agentes et agents de la GRC. Le personnel de l’ASFC devrait avoir droit aux mêmes avantages qu’eux.

Comme le souligne DeSousa : « Anita Anand et ses collègues libéraux peuvent corriger le tir en proposant les modifications législatives qui permettraient aux membres du personnel de l’ASFC de prendre leur retraite dans la dignité. »

Le rapport de la CIP est disponible sur le site Web de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. On y trouve des recommandations non exécutoires visant à aider les parties à s’entendre.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : après les recommandations de la CIP, le compte à rebours

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La commission de l’intérêt public a envoyé aujourd’hui à l’AFPC-SDI ses recommandations non exécutoires pour conclure une entente entre les parties. Ce rapport arrive dans le sillage de l’annonce, au début du mois, du solide mandat de grève dont se sont dotés les 9 000 membres du groupe FB, qui seront en position de débrayer en toute légitimité dès le jeudi 6 juin.

Le rapport souligne que, même s’il a nié les problèmes de recrutement et de maintien en poste à l’ASFC, l’employeur a reconnu avoir du mal à fournir des services de manière efficace en raison de dispositions contractuelles « désuètes et archaïques ». L’équipe de négociation entend continuer de revendiquer l’amélioration du milieu de travail et rejettera toute concession que l’employeur croit, à tort, être la solution à ses problèmes organisationnels.

Dans son rapport, la CIP recommande aux parties de retourner immédiatement à la table de négociation.

Le syndicat et l’employeur ont convenu de reprendre la médiation dès lundi. L’équipe syndicale espère que le Conseil du Trésor et l’ASFC auront un nouveau mandat et qu’on pourra conclure une entente juste et équitable pour les membres de l’AFPC-SDI.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

AFPC : l’industrie des transports doit prévoir d’importants retards en cas de grève à l’ASFC

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La menace d’une grève de plus de 9 000 membres du personnel de l’ASFC plane d’un bout à l’autre du pays et l’AFPC a écrit aux parties prenantes de l’industrie des transports pour les prévenir d’éventuelles perturbations aux points d’entrée. Elle les exhorte à convaincre le gouvernement de négocier sans délai un contrat de travail juste et équitable pour le groupe FB afin d’éviter les retards occasionnés par une grève.

Les entreprises de camionnage, les courtiers en douane et les services de livraison de colis dépendent de la circulation sécuritaire et efficace des marchandises aux frontières, ce que nos membres assurent avec fierté. Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté le trafic commercial transfrontalier, compromettant les opérations jusqu’à la conclusion d’une entente qui a valu des gains considérables à nos membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.