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Préparez-vous à agir : 96 % des membres FB ont voté en faveur de la grève

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Les bulletins de vote ont été dépouillés, et vous avez donné à notre syndicat un mandat de grève très clair : il est temps de faire pression pour montrer à l’employeur qu’on est sérieux.

Le résultat du vote n’est pas surprenant. Vous êtes sans contrat de travail depuis 2022. Vos salaires ont stagné, le coût de la vie a grimpé, et pourtant, l’Agence des services frontaliers du Canada et le Conseil du Trésor ne sont toujours pas prêts à négocier une entente juste et équitable et insistent pour vous soutirer des concessions.

Vous avez montré votre détermination, et l’employeur sait maintenant que vous ferez le nécessaire pour obtenir des salaires comparables à ceux du personnel des forces de l’ordre et de la sécurité publique, des modalités flexibles de télétravail, une meilleure sécurité d’emploi, des protections contre la sous-traitance et la retraite après 25 ans de service.

La grève, c’est toujours le dernier recours, mais le résultat du vote – 96 % en faveur du débrayage – prouve que vous êtes prêts à agir.

Ensemble, on a beaucoup de pouvoir. La grève de 2021 avait presque stoppé le trafic commercial transfrontalier, ce qui avait provoqué le chaos aux points d’entrée de tout le pays.

À moins de vouloir répéter l’expérience, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont tout intérêt à présenter une offre qui répond à nos grandes revendications.

Notre équipe de négociation compte bien vous décrocher une entente juste et équitable qui vous protégera et fera de l’ASFC un meilleur endroit où travailler. On a clairement fait comprendre aux libéraux de Justin Trudeau que nos négociations doivent être une priorité absolue, et que les chances d’éviter une grève diminuent de jour en jour.

La médiation devrait commencer le 3 juin et le rapport de la commission de l’intérêt public devrait être publié peu avant. On se trouvera en position de grève légale sept jours après cette publication. Si on ne parvient pas à une attente, on doit donc être prêts à débrayer.

Communiquez avec la présidence de votre succursale ou votre bureau régional de l’AFPC pour savoir comment participer à la mobilisation afin de maintenir la pression sur l’employeur et le gouvernement.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Ensemble, on peut obtenir le contrat de travail que vous méritez, et on le fera!

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national, AFPC

Mark Weber
Président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Cet article provient du site de l’AFPC.

Services frontaliers : vote massif pour la grève, perturbations attendues aux frontières cet été

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Les 9 000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) se sont dotés d’un solide mandat de grève, qui pourrait considérablement perturber la circulation des marchandises, des services et des personnes aux points d’entrée canadiens à l’approche de la période achalandée qu’est l’été.

Au total, 96 % des membres se sont prononcés en faveur d’un débrayage lors du vote de grève tenu du 10 avril au 23 mai.

« La grève, c’est toujours le dernier recours, mais nos membres ont montré sans détour qu’ils sont prêts à faire le nécessaire pour obtenir une entente juste et équitable », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « S’ils veulent éviter un scénario comme celui de 2021, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont tout intérêt à présenter une offre qui répond à nos grandes revendications. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

Les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) à l’ASFC regroupent les agentes et agents des services frontaliers aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres et aux points d’entrée maritimes et commerciaux; les agentes et agents d’application de la loi dans les bureaux intérieurs; les agentes et agents du renseignement; les enquêteuses et enquêteurs; les agentes et agents du commerce; et les membres civils du bureau national.

Ces travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui protégerait nos membres, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les enjeux de la présente ronde de négociations sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable et de meilleures protections par rapport aux mesures disciplinaires, aux changements technologiques et aux heures de travail.

« On a prolongé la période de vote pour répondre à la demande massive de membres – c’était du jamais vu », explique Mark Weber, président national du SDI. « Notre message à l’employeur est des plus clairs : on est prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler. »

Possibilité de grève en juin

La dernière rencontre des deux parties a eu lieu le 22 avril devant la commission de l’intérêt public (CIP). Le rapport de la commission devrait être publié avant les séances de médiation, censées commencer le 3 juin, qui viseront à dénouer l’impasse. Une fois le rapport publié, l’AFPC-SDI se trouvera en position de grève légale.

« On est déterminés à obtenir un contrat juste qui protégera les travailleuses et travailleurs et améliorera leurs conditions de travail», ajoute Chris Aylward. «À l’approche de la saison des voyages, on espère que les libéraux de Justin Trudeau accorderont la priorité absolue à ces négociations. Les chances d’éviter la grève diminuent de jour en jour. »

Le personnel de l’ASFC mérite un régime de retraite et un salaire comparables à ceux qu’offrent les autres organismes d’application de la loi du pays.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : vous avez jusqu’au 23 mai pour voter

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Les membres du groupe FB sont plus nombreux que jamais à participer aux assemblées d’information virtuelles sur le vote de grève. Pour donner l’occasion à tous les membres de voter, nous avons ajouté deux nouvelles assemblées d’information :

  • Jeudi 23 mai à 12 h (HE), en français
  • Mardi 21 mai à 10 h (HE), en anglais

La période de vote se termine à 22 h (HE) le jeudi 23 mai.

Il n’est pas trop tard pour montrer à l’employeur qu’on est sérieux.

Un solide mandat de grève montre clairement au Conseil du Trésor et à l’Agence des services frontaliers du Canada que vous êtes prêts à vous battre pour une nouvelle convention collective qui garantit des salaires décents, le droit au télétravail pour les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

Il montre aussi à l’employeur que vous appuyez complètement votre équipe de négo et que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable. Ce sera un atout précieux pour l’équipe lors des prochaines séances de médiation en juin et ça l’aidera à rejeter les concessions de l’ASFC pour obtenir un bon contrat de travail.

On vous encourage fortement à assister à une assemblée si ce n’est pas déjà fait.

Comment voter

Vous devriez avoir reçu vos identifiants pour le vote par courriel à votre adresse personnelle, ou par la poste, si on n’a pas votre courriel personnel dans nos dossiers. Vous aurez besoin de ces identifiants pour vous inscrire à une assemblée d’information et pour voter. Si vous ne les avez pas reçus, communiquez avec votre bureau régional.

N’oubliez pas de communiquer cette information à vos collègues, pour que tout le monde puisse voter.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : les parties passent à la médiation, dates prévues en juin

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Alors que la mobilisation des membres FB se poursuit partout au pays, l’équipe de négo continue de s’opposer aux concessions et de revendiquer la parité salariale et de meilleures conditions de travail. Des séances de médiation sont prévues à partir du 3 juin.

L’équipe est déterminée à obtenir un bon contrat de travail, ce qui signifie des salaires décents, le droit au télétravail pour tous les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

La pression se fait sentir au Conseil du Trésor et à l’ASFC

Tous vos efforts comptent pour prouver à l’employeur qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

Porter des articles syndicaux au travail, c’est votre droit!

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral le confirment. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Portez les couleurs du syndicat (casquettes, porte-noms ou lanières) pour montrer à vos gestionnaires que vous appuyez nos revendications et qu’après deux ans sans convention collective, vous êtes prêts à débrayer pour obtenir un bon contrat de travail. Chaque geste compte!

Fin des audiences de la commission de l’intérêt public

Le 10 avril, l’AFPC a comparu devant la commission de l’intérêt public (CIP) et, le 22 avril, elle a rejeté les concessions que demandait l’employeur. Dans les prochaines semaines, la CIP présentera des recommandations non contraignantes pour aider les parties à conclure une entente. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais la présidence peut prolonger ce délai.

L’AFPC aura le droit de signifier un avis de grève sept jours après la publication du rapport, si elle reçoit un mandat de grève des membres.

Télétravail : l’AFPC intentera une action en justice

Tout changement apporté à vos conditions de travail – y compris le télétravail – durant les pourparlers porte directement atteinte à votre droit de négocier collectivement. D’autant plus que le télétravail est l’un des principaux enjeux à la table. Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte de pratique déloyale de travail contre le gouvernement en réponse à l’annonce de la semaine dernière.

Vote de grève

Le vote de grève national, lancé par l’AFPC-SDI le 10 avril, se terminera le 15 mai. Le temps est venu de montrer à l’employeur que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable.

Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

À regarder — Retraite après 25 ans de service pour le personnel frontalier : Brian Masse pose les vraies questions

Brian Masse pose les vraies questions de la part de nos membres et de soulever le problème de longue date de la retraite après 25 ans de service

Le SDI est reconnaissant à Brian Masse de poser les vraies questions aux Communes de la part de nos membres. Le 30 avril dernier, en soulevant le problème de longue date de la retraite après 25 ans de service pour le personnel frontalier, le député de Windsor-Ouest a fait lumière sur l’absence d’action de la part gouvernement fédéral dans ce dossier.

La présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, semble satisfaite de prétendre qu’il s’agit d’une question qui sera résolue par le biais de la CIP, affirmant que ‘les meilleures ententes sont celles faites à la table de négociations’.

Quelques faits :

  • Les dispositions relatives à la retraite équitable après 25 ans de service doivent être mises en place par le biais d’amendements législatifs. Cela ne se fait pas à la table de négos, mais à la Chambre des communes. La présidente du CT, Anita Anand, peut faire en sorte que cela se produise dès maintenant. C’est simple.
  • La CIP a lieu après que les parties aient atteint l’impasse. Anita devrait peut-être demander à l’équipe de négociation du CT ce que celle-ci faisait pendant que notre équipe était à la table.
  • L’employeur n’a pas besoin d’attendre la recommandation de la CIP pour offrir un accord équitable et une réelle proposition salariale. Il peut choisir de faire la bonne chose dès maintenant.

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