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L’AFPC-SDI déclare l’impasse à la table des FB

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L’équipe syndicale a déclaré l’impasse lors des pourparlers des 26 et 27 septembre devant le refus de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de se pencher sur nos principales revendications et son entêtement à nous soutirer des concessions.

Nos priorités pour cette ronde de négociations n’ont pas changé :

  • la parité salariale avec l’ensemble du personnel chargé de l’application de la loi ;
  • la sécurité d’emploi et de nouvelles protections contre les mesures disciplinaires excessives ;
  • le droit au télétravail ;
  • de nouveaux droits en matière d’AHPV et d’établissement des horaires.

L’employeur n’a rien voulu entendre.

On l’a également répété à plusieurs reprises à la table : si l’employeur veut vraiment conclure une entente équitable, la présidente du Conseil du Trésor doit honorer l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociations et offrir à nos membres la possibilité d’une retraite anticipée sans pénalité après 25 ans de service.

On a poussé pour que nos membres aient droit aux mêmes augmentations économiques que le personnel d’autres agences de sécurité du pays. Notre but : résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste à l’ASFC.

Durant les discussions sur les salaires et les indemnités, l’employeur a eu l’audace d’affirmer que ces problèmes n’existent pas. La pénurie de personnel et de ressources dont sont témoins tous les membres du groupe FB prouve pourtant le contraire.

Le personnel de sécurité publique relevant du Conseil du Trésor que représente l’AFPC (agentes et agentes de libération conditionnelle, des pêches, d’application de la loi, de protection de la faune) a obtenu des rajustements salariaux additionnels plus tôt cette année, mais on exige des membres du groupe FB qu’ils se contentent de moins.

L’employeur persiste aussi à exiger des concessions pour réduire nos indemnités, nos congés pour s’occuper de la famille et le délai de préavis de changement de poste, en plus de vouloir modifier les horaires de quart négociés, au détriment de nos membres.

On veut faire des gains, pas perdre du terrain

L’équipe de négo est déterminée à conclure une entente juste et équitable qui maintient nos gains durement acquis et prévoit de nouveaux droits et de nouvelles protections pour les membres de l’AFPC-SDI. On mérite le respect.

On en avait assez de l’absence de progrès à la table. On a donc déclaré l’impasse et fait appel à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral dans l’espoir de faire bouger les choses.

Prochaines étapes

On vous tiendra au courant des faits nouveaux. Comme toujours, votre soutien est essentiel à notre succès à la table.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale du SDI ou consulter le site de l’AFPC ou du SDI.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : les négociations sont rompues entre l’AFPC-SDI et l’employeur

Photo d'un agent frontalier avec les mots "Négociation : groupe FB"

Devant le refus du Conseil du Trésor et de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de régler des enjeux cruciaux pour les quelque 9 000 membres du groupe FB, l’équipe de négociation de l’AFPC a déclaré l’impasse.

Les propositions avancées par notre équipe de négo étaient très raisonnables, mais l’employeur a refusé d’en parler sérieusement, présentant plutôt des concessions inacceptables. L’équipe de négo n’a pas eu d’autre choix que de quitter la table.

L’AFPC-SDI a donc demandé la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public (CIP), conformément à la loi fédérale. La CIP formulera des recommandations visant à régler l’impasse. Les membres de l’équipe de négociation et les dirigeants de l’AFPC se réuniront au cours des prochaines semaines pour discuter d’autres actions possibles.

Qu’arrive-t-il s’il n’y a pas d’entente?

Au service de la population canadienne

Chaque jour, d’un bout à l’autre du pays, les FB risquent leur vie afin de protéger la population canadienne, que ce soit en défendant les frontières, en inspectant les marchandises dangereuses ou en dépistant la COVID-19 chez les voyageurs. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs contracté la COVID-19 dans l’exercice de leurs fonctions.

Les FB sont sans contrat depuis plus de deux ans, à un moment où la population dépend d’eux plus que jamais. Ils méritent tellement mieux.

Malgré tout, le gouvernement fédéral et l’ASFC refusent de leur offrir une entente qui reconnaît l’importance de leur travail et les met au diapason d’autres organismes d’application de la loi partout au pays.

Principaux enjeux

  • Rémunération : l’employeur doit veiller à ce que les droits et la rémunération des membres FB soient alignés sur ceux d’autres organismes d’application de la loi au Canada. L’employeur a rejeté notre proposition. Pourtant, les agents des pêches, les gardes de parcs et les agents de libération conditionnelle ont tous reçu bien plus que ce que l’employeur offre aux FB. Sans compter que l’ASFC insiste encore pour utiliser les FB-2 comme main-d’œuvre à bon marché. C’est inacceptable!
  • Réforme du régime de retraite : l’employeur doit offrir une retraite anticipée aux agents des services frontaliers après 25 ans de service, comme le font les autres agences fédérales d’application de la loi. L’ASFC et le Conseil du Trésor ont refusé d’en parler.
  • Flexibilité accrue : l’employeur doit donner accès au télétravail et aux congés avec étalement du revenu, particulièrement aux membres en civil. Comme l’ASFC ne respecte pas la politique du Conseil du Trésor en la matière, on doit avoir des protections dans la convention collective.
  • Nouvelles protections : l’employeur doit offrir de meilleures protections contre les mesures disciplinaires (DSNP et enquêtes de sécurité sur le personnel), la surveillance, les abus de pouvoir et le recours aux étudiants. L’ASFC doit aussi mieux protéger les lanceurs d’alerte et traiter équitablement les demandes de remboursement de certificats médicaux. L’ASFC a refusé d’en parler.
  • Heures de travail : l’employeur doit offrir une pause-repas payée, comme le font d’autres organismes d’application de la loi, et bonifier les droits des personnes travaillant par quart, notamment en ce qui a trait à l’ancienneté et au temps rémunéré pour l’entraînement au maniement des armes à feu. L’ASFC et le Conseil du Trésor ont refusé d’en parler.

Zéro concession

L’employeur exige d’importantes concessions : affaiblir les protections entourant l’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV); adopter des AHPV nationaux; réduire le préavis sur la modification des quarts de travail; et assujettir le congé non payé pour s’occuper de la famille aux nécessités du service et à une durée minimale de 12 semaines. Ces concessions sont inacceptables.

Solidarité avec les FB – cliquez ici pour appuyer les membres FB en négociation !

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupes PA, SV, EB et TC : l’AFPC déclare l’impasse des négociations en réponse au surplace des libéraux

Négociations

Les équipes de négociation de l’AFPC ont déclaré l’impasse après avoir constaté que le gouvernement libéral n’était pas disposé à faire de véritables progrès dans la négociation d’une nouvelle convention collective. Les équipes, qui représentent 90 000 fonctionnaires fédéraux, étaient à la table du 30 avril au 2 mai.

« Les membres de l’AFPC sont extrêmement déçus et frustrés de voir que, près d’un an après le début des pourparlers, le gouvernement a gaspillé cette occasion cruciale de négocier un contrat de travail juste et équitable pour les fonctionnaires avant les élections de l’automne, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de déclarer l’impasse et d’amorcer les préparatifs en vue de la possibilité de grève. »

Au lieu de se concentrer sur l’accélération des pourparlers, le gouvernement a passé les deux premières journées à présenter ce qu’il considère un ensemble complet de propositions. Bien que certaines d’entre elles, prises séparément, n’étaient pas foncièrement mauvaises, elles étaient fondées sur des concessions inacceptables.

Trois ans après le début du cauchemar Phénix, l’AFPC ne reprendra pas la négociation tant que le gouvernement ne fera pas preuve d’une réelle volonté d’offrir à nos membres le contrat juste et équitable qu’ils méritent.

Salaires et rétroactivité : c’est trop peu

Le gouvernement Trudeau continue à nous proposer des augmentations salariales de 1,5 %, largement en dessous du taux d’inflation, alors que les députés, eux, ont eu droit à 2 % le 1er mai. Comme si ce n’était pas suffisant, il veut attendre jusqu’à 18 mois pour verser à nos membres leur paye rétroactive. La période d’attente actuelle est de cinq mois.

Encore des concessions et des hésitations : santé mentale, garde d’enfants et allaitement

Le gouvernement veut aussi résilier le Protocole d’entente sur la santé mentale et ne veut rien entendre de le remplacer par la version actualisée que propose le syndicat, mettant ainsi en péril des années d’avancées réalisées ensemble. Il ne veut pas non plus mettre en œuvre les recommandations d’un protocole sur les services de garde négocié précédemment et se cabre à la seule mention de pauses pour permettre aux femmes d’allaiter. Pour un gouvernement qui se dit féministe, ce n’est pas reluisant, sans compter que le droit d’allaiter est enchâssé dans le Code canadien du travail.

« Au cours des derniers mois, l’AFPC a clairement indiqué à Justin Trudeau que cette séance de négociation représentait sa dernière chance de rétablir de bonnes relations avec la fonction publique, comme il l’a promis en 2015, ajoute M. Aylward. S’il n’est pas prêt à respecter sa promesse avant les prochaines élections, je suis certain que nos membres s’en souviendront le jour du scrutin. »

L’AFPC a aussi déclaré l’impasse en décembre, lorsque le gouvernement a proposé un gel salarial de deux ans. Malgré cette offre carrément insultante, le syndicat a accepté de revenir à la table plusieurs fois, donnant ainsi à M. Trudeau tout le loisir de réparer les torts.

L’AFPC reste déterminée à négocier un nouveau contrat pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le nombre d’emplois précaires, éliminer les disparités salariales avec le secteur privé et obtenir des augmentations de salaire justes et équitables.

Lors des séances, l’AFPC a négocié au nom de quatre unités du Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Vidéo : Groupes PA, EB, SV & TC – l’AFPC déclare l’impasse suite au gel de deux ans proposé par les libéraux

Négociations

Lors de la dernière séance de négociation, le gouvernement libéral a proposé un gel salarial de deux ans pour les 90 000 membres de l’AFPC régis par le Conseil du Trésor. Écoutez la vidéo suivante pour mieux comprendre pourquoi nous en sommes rendus là. Continue reading

Rupture des négos : l’AFPC demande la création d’une commission de l’intérêt public

Impasse dans les négos

L’équipe de négos du groupe FB (AFPC/SDI) a passé trois jours en médiation avec le Conseil du Trésor/l’ASFC au cours de la semaine du 30 janvier. L’employeur ayant refusé d’aborder les enjeux prioritaires propres au groupe FB, notre équipe se trouve donc devant une impasse.

Dans le cadre de sa campagne pour un traitement équitable des agents des Services frontaliers, l’AFPC a demandé, le 8 février 2017, la création d’une commission de l’intérêt public (CIP). Les membres des Services frontaliers s’acquittent de fonctions essentielles liées à la sécurité publique et méritent d’être reconnus au même titre que les agents d’exécution de la loi.

Prochaine étape

En vertu des lois fédérales, la CIP est la prochaine étape du processus de négociation lorsqu’il y a impasse. Au cours des prochaines semaines, le SDI et l’AFPC consulteront les différentes succursales au pays afin d’amener le Conseil du Trésor et l’ASFC à régler une fois pour toutes les enjeux soulevés par notre équipe durant les négociations.

Nous vous tiendrons au courant de la situation. Veuillez consulter la page Que se passe-t-il en cas d’impasse ? pour en savoir davantage sur le processus de mise en place d’une CIP. Pour obtenir plus d’information sur les négociations du groupe FB, contactez votre président de succursale ou inscrivez-vous à la liste de diffusion de l’AFPC.

Une partie de cet article provient du site web de l’AFPC